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drame - Page 74

  • Eyes of war

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    Nous sommes en 1988, Mark & David (Colin Farrell &Jamie Sives) sont deux potes d’enfance qui travaillent ensemble en tant que photographes de guerre. Cela fait déjà un mois qu’ils couvrent le conflit entre le Kurdistan et l’Irak et pour David, l’heure du retour à la maison a sonné. En effet, il n’en peut plus de rester éloigné de sa femme Diane (Kelly Reilly) d’autant plus que celle-ci est enceinte et devrait très bientôt accoucher. Les évènements font que les deux photographes se retrouvent séparés et après avoir échappé de peu à la mort, Mark retourne lui aussi en Angleterre. A son retour il est étonné de ne pas voir David et commence à se poser des questions.

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    Beaucoup de films ont souligné l’impact psychologique que pouvait revêtir une guerre sur les soldats mais on se rend moins compte des dommages collatéraux que cela peut provoquer sur des acteurs plus secondaires. Eyes of war s’intéresse ainsi aux reporters de guerre, spectateurs privilégiés mais néanmoins témoins directs des atrocités qui définissent ces conflits. Thème intéressant mais l’intrigue du film ne tient pas très longtemps, on devine rapidement de quoi sera fait le film et ce qui hante le personnage de Mark. Reconnaissons tout de même au film le mérite de nous faire découvrir le point de vue de ces photographes de l’extrême.

     

    Il faut le voir pour : Se contenter de prendre des photos de la nature.

  • My name is Khan

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    Atteint du syndrome d'asperger, notre pote Rizwan Khan (Shah Rukh Khan) n'aspire qu'à une chose, être heureux dans la vie. Après la disparition de sa mère, il rejoint son frère Zakir (Jimmy Shergill) aux États-Unis du côté de San Francisco où il devient commercial pour des produits de beauté. Au cours de ses démarches, il rencontre la splendide Mandira (Kajol Mukherjee-Devgan) et un simple sourire après, Khan tombe fou amoureux. C'est le début de leur histoire qui finira par un beau mariage. Seulement le 11 septembre 2001, 2 avions percutent et détruisent le World Trade Center ; consciemment ou inconsciemment le regard porté sur les musulmans se met à changer.

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    Impossible de ne pas penser à Forrest Gump lorsqu'on est devant My name is Khan, la recette du film de Robert Zemeckis semble avoir juste été adaptée à la sauce Bollywood. Malgré cette impression de remake, il faut avouer que le réalisateur Karan Johar a réussit son coup. On passe du rire aux larmes en compagnie du magnifique couple Shah Rukh Khan / Kajol Mukherjee-Devga, certaines scènes sont intenses en émotion et un paquet de mouchoir ne sera pas de trop. On mettra juste un petit bémol sur le personnage de Khan un peu trop excessif dans la bonté dont il fait preuve. En dépit de cela, on a envie de croire à ce message de paix et d'amour et c'est donc normal qu'il obtienne le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Jeter vos vêtements jaunes


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Lola

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    Un portable. C'est pour ce simple butin qu'il a été poignardé dans une ruelle de Manille et aujourd'hui sa grand-mère Sepa (Anita Linda) réclame que justice soit faite. En attendant le jugement du coupable Mateo Burgos (Ketchup Eusebio) qui a été arrêté, elle s'active pour organiser les funérailles de son petit-fils et doit faire face à de nombreux problèmes financiers. Pendant ce temps, Puring (Rustica Carpio) elle aussi fait tout pour aider son petit-fils qui n'est autre que le meurtrier Mateo Burgos. Elle souhaite rencontrer Sepa pour lui demander de laisser une seconde chance à son petit-fils.

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    Après avoir provoqué un petit choc avec Kinatay, Brillante Mendoza nous revient pour un film beaucoup plus intimiste. On retrouve rapidement le talent du réalisateur dans sa description du quotidien philippin au point qu'on pourrait presque assimiler Lola (grand-mère en philippin) à un documentaire. Évidemment autant vous prévenir tout de suite on est souvent confronté à un cinéma contemplatif et parfois même on trouve le temps long mais on reste immergé dans la détresse de ces grands-mères. Un film fort en émotions mais dont le rythme pourrait en dissuader plus d'un.

     

    Il faut le voir pour : Constater ce qu'est une vraie saison des pluies.

  • My own love song

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    Jane (Renée Zellwegger) était autrefois chanteuse mais depuis son accident de la route il y a 7 ans, sa vie a été totalement brisée. Non seulement elle a perdu l'homme qu'elle aimait et avec qui elle avait donné naissance à Devon (Chandler Frantz) mais elle a également perdu l'usage de ses jambes. C'est à cette même époque qu'elle a fait la connaissance de Joey (Forest Whitaker) qui a vécu lui aussi un drame familial qui lui a fait perdre l'esprit. Dans l'incapacité d'élever son fils, sa garde a été confiée à une nouvelle famille et les seules nouvelles qu'elle a de lui se résument à des lettres. Joey apprend que Devon a invité sa mère à sa communion et il décide ainsi de l'y conduire sans lui révéler son intention.

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    Attendu au tournant après le plébiscite de La môme, Olivier Dahan surprend avec ce road-movie parfois très étrange. My own love song s'attarde sur des personnages blessés par la vie avec tout d'abord une femme handicapée qui semble avoir abandonnée toute raison de vivre et un illuminé qui voit des anges. Si la prestation de Renée Zellwegger reste convaincante voire émouvante, celle de Whitaker laisse plus perplexe nous laissant parfois une amère impression de surenchère. C'est donc l'ennui qui prime sur l'émotion et la rencontre sur leur route de personnages tout aussi décalés n'arrange pas l'affaire pour ce film qui se fera vite oublier.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment s'enfuir d'un restaurant sans payer l'addition avec discrétion ... enfin presque !

  • Remember me

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    A bientôt 22 ans, Tyler (Robert Pattinson) est un jeune homme un peu paumé, il a été fortement traumatisé par le suicide de son frère ainé Michael. Un soir, alors qu'il trainait avec son pote d'enfance Aidan (Tate Ellington), il est pris dans une bagarre puis arrêté pour avoir interpellé avec un peu trop de véhémence le Sergent Neil Craig (Chris Cooper). Quelques temps après, ils apprennent que ce policier a une fille Ally (Emilie De Ravin) qui fréquente la même fac qu'eux et Tyler se voit pousser à faire sa connaissance. Très vite Ally & Tyler deviennent inséparables mais le jeune homme a également quelques soucis familiaux qui le tracassent principalement avec son père.

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    A priori, Remember me semble être le genre de films réservés avant tout aux midinettes venues voir Pattinson et qui n'en peuvent plus d'attendre le prochain épisode de Twilight. C'est donc sans grandes convictions que l'on entre dans la salle et pendant la majeure partie rien de nouveau à l'horizon. Robert Pattinson est un jeune homme qui souffre, il va rencontrer une jolie fille, réconcilier sa sœur et son père bref que du classique jusque-là. Mais on sent qu'il y a quelque chose d'autre au-delà et dès lors le dénouement arrive aussi inattendu qu'émouvant. En dépit de quelques clichés, c'est une réelle bonne surprise et c'est pourquoi ça mérite le Coup de cœur Ciné2909, souvenez-vous-en !

     

    Il faut le voir pour : Laisser tomber l'entrée et le plat, attaquez directement le dessert !

  • Dans ton sommeil

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    Cela fait un an que Sarah (Anne Parillaud) a vu sa vie basculer, le jour où son fils est mort. Depuis ce drame, elle vit séparée de son mari et tente d'atténuer sa douleur en avalant des médicaments et en cumulant les heures de travail. Un soir, alors qu'elle rentrait chez elle, elle percute un jeune homme qui se prénomme Arthur (Arthur Dupont). Il faut dire que ce dernier a surgit tout d'un coup de la foret complètement affolé ; il est poursuivi par un fou furieux qu'il présente comme un voleur. Parce qu'il l'a surprit en plein cambriolage et qu'il a vu son visage, Arthur est en danger de mort et Sarah décide de le cacher chez elle.

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    Une maison isolée dans la campagne, un inconnu ensanglanté qui surgit des bois et un mystérieux cambrioleur qui opère dans le coin ; tous les ingrédients sont là pour nous offrir un frissonnant thriller. Une ambiance sombre et étouffante qui rappelle d'autres films français du genre comme Ils ou Martyrs. L'entrée en scène de Thierry Frémont tel un psychopathe vient donner plus d'intensité au film, une montée d'adrénaline de courte durée puisque par la suite Dans ton sommeil joue la carte du flashback pour dévoiler les détails de l'histoire et perd beaucoup en intensité. Rien de bien excitant et surtout rien de nouveau à l'horizon, passable quoi !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier les serrures de votre maison et surtout celles de votre chambre.

  • Chicas

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    Pilar (Carmen Maura) tourne actuellement une page de sa vie, elle vient de vendre son salon de coiffure, le seul lien qui la reliait encore à l'Espagne. Cette veuve est en train de se reconstruire auprès de son fiancé Fernand (André Dussolier) mais quand vient l'heure des présentations, la réunion de famille tourne au cauchemar. Mère de 3 filles, Pilar a notamment la chance de voir  l'une d'entre elles Nuria (Emmanuelle Seigner) triomphant en tant qu'actrice. Aurélia & Christal (Valérie Dréville & Christelle Tual) quant à elles, mènent une existence moins dissolue mais ne la ménage pas pour autant.

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    Tranche de vie d'une famille pas comme les autres ne serait-ce d'abord parce qu'elle compte dans ses rangs une star du grand écran mais on oublie vite les paillettes pour laisser place aux tensions. Le portrait de chacune de ces femmes est un moyen de mieux dépeindre la solitude dans laquelle elles se sont enfermées. Pilar, elle semble avoir réussi à se réveiller auprès de son nouveau compagnon renvoyant par la même occasion une image encore plus soutenue de la solitude de ses filles. Il se dégage de Chicas énormément de mélancolie et le film aurait été réussi s'il n'était pas aussi inégal sur la longueur. A découvrir éventuellement si vous avez du temps devant vous.

     

    Il faut le voir pour : Que les mecs qui sont au volant arrêtent de molester le genou de leurs femmes.

  • Brothers

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    Tout les sépare et pourtant Sam & Tommy (Tobey Maguire & Jake Gyllenhaal) sont frères. Le premier est un militaire reconnu, marié avec 2 enfants et fait la fierté de son père ancien militaire lui aussi. Tommy lui sort tout juste de prison après avoir tenté de braquer une banque ; il est un peu paumé et cherche un but à sa vie. Pendant ce temps, Sam doit repartir en mission en Afghanistan mais au cours d'une mission, son hélicoptère s'écrase le laissant pour mort. En réalité, il a été fait prisonnier en compagnie de Joe Willis (Patrick Flueger) mais tout le monde l'ignore. Aux Etats-Unis, Tommy en voulant prendre soin de sa la famille de son frère se rapproche petit à petit de Grace (Natalie Portman), la femme de Sam.

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    On est dans la même mouvance que des films comme Dans la vallée d'Elah ou Grace is gone, à savoir qu'on s'intéresse sur les ravages psychologiques et familiaux provoqués par la guerre. Brothers revient sur le retour de ces soldats élevés au rang de héros nationaux sans réellement considérer les horreurs qu'ils ont pu vivre. Remake du film danois homonyme, on se laisse vite séduire par la double interprétation convaincante de Maguire & Gyllenhaal sans oublier la belle Natalie Portman. On peut juste regretter certains traits un peu trop caricaturaux des personnages notamment celui de Sam un peu trop parfait au début à mon gout. A part ça, c'est bon petit film à découvrir sur un sujet qui semble intarissable.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre frère de plus près.

  • Une exécution ordinaire

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    On dit qu'elle possède d'étranges pouvoirs concentrés dans ses mains et pouvant apaiser les maux. Pas étonnant donc de voir les patients défiler dans le cabinet d'Anna (Marina Hands) ce qui n'est pas sans susciter la jalousie de ses confrères médecins. Un jour, elle est arrêtée puis conduite auprès d'un certain Joseph Staline (André Dussolier). A cette époque, on soupçonnait les médecins juifs d'avoir fomenté un complot si bien que Staline fit arrêter les docteurs juifs à commencer par ceux de son entourage. Il a entendu parler des pouvoirs d'Anna et l'a fait venir à son chevet afin qu'elle puisse le soigner dans le plus grand des secrets. Elle est ainsi obligée de mentir à son propre mari Vassili (Edouard Baer) afin de pouvoir le protéger.

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    Certes la transformation d'André Dussolier est admirable mais il ne suffit pas d'un simple costume et d'un peu de maquillage pour incarner celui qui fut la dictature emblématique de la Russie. Il y a un manque de charisme évident et son rapport avec le personnage d'Anna est trop fade ce qui finit par rendre son interprétation assez anodine jusqu'à frôler à certains moments le ridicule. Sans compter que le couple Edouard Baer/Marina Hands n'est pas non plus très crédible ce qui n'arrange en rien les affaires d'Une exécution ordinaire. Les premières minutes attisent notre curiosité mais on finit vite par trouver le film véritablement laborieux.

     

    Il faut le voir pour : Essayer d'être plus discrets quand vous essayez de faire un enfant !

  • Une vie toute neuve

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    Son père lui avait dit qu'elle partirait en voyage aussi Jinhee (Kim Saeron) ne s'attendait certainement pas à se retrouver abandonnée dans un orphelinat. Au départ, elle refuse de croire que son père ait pu la laisser ainsi et elle ne se mêle pas aux autres jeunes filles allant jusqu'à se retenir de manger. Son entêtement lui vaut d'être taquinée par ses camardes puis il a bien fallu que Jinhee se fasse une raison, elle ne peut pas partir ainsi. Sookhee (Park Doyeon) qui l'avait embêté au départ devient peu à peu sa pote d'enfance, elle qui ne rêve que d'une chose ; séduire des parents qui l'adopteront tandis que Jinhee refuse de partir en attendant que son père revienne la chercher.

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    Tirant son histoire de sa propre expérience, Ounie Lecomte signe un premier film réussi en grande partie grâce à la fabuleuse petite KimSaeron éblouissante dans son interprétation. Une vie toute neuve s'intéresse ainsi au quotidien d'un orphelinat aussi bien à travers ces enfants qui espèrent être adopté qu'à travers la vie des sœurs qui s'occupent d'eux. Un film très juste qui ne se laisse gagner à aucun moment par l'excès de bons sentiments pour émouvoir le spectateur. Même si ce n'est pas dans les salles obscures, je vous conseille vivement de découvrir ce beau long-métrage et ce sera mon Coup de cœur 2909 pour vous y encourager !

     

    Il faut le voir pour : Prouver à vos enfants l'utilité de savoir parler anglais.