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drame - Page 68

  • Carancho

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    Grace à une de ses connaissances, Lujan (Martina Gusman) est récemment devenue médecin urgentiste. Lors d’une de ses premières interventions, elle croise Sosa (Ricardo Darin) sur les lieux de l’accident ; il s’agirait apparemment d’un simple témoin. Pourtant, elle va rapidement se poser des questions sur cet homme qui suit l’ambulance et elle découvre alors comment cet ancien avocat gagne sa vie. Sosa apparait lorsque des personnes sont victimes d’accident de la route et ils profitent de ce moment dramatique pour monter des arnaques auprès des polices d’assurance, un filon particulièrement juteux.

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    Ça part d’une bonne idée ; comment un homme parvient à se faire de l’argent sur le malheur des gens et par la suite on tombe vite sous le charme du couple Martina Gusman / Ricardo Darin. Néanmoins, l’intrigue principale met un peu de temps à se mettre en place et nous laisse à certains moments dans le vague. Globalement, on reste tout de même accroché à Carancho grâce à son scénario pertinent et, attention aux âmes sensibles, quelques rares scènes assez violentes. Au vu du sujet abordé, on s’attendait peut-être à un résultat plus frappant mais ça n’en reste pas moins un film qu’on prend plaisir à voir.

     

    Il faut le voir pour : Laisser votre voiture au garage pendant quelques jours.

  • Le discours d’un roi

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    Prendre la parole devant le public est un véritable calvaire pour notre pote Albert (Colin Firth). Souffrant de bégaiement, il craint en effet de devenir la risée de tout le monde lorsqu’il prend la parole ne ménage donc pas ses efforts pour vaincre cet handicap d’autant plus qu’il est n’est pas un homme ordinaire ; il est amené à régner sur l’Angleterre en succédant à son père George V (Michael Gambon). Celui que l’on appellera George VI peut compter sur le soutien indéfectible de sa femme Elizabeth (Helena Bonham Carter) et c’est d’ailleurs elle qui lui présente Lionel Logue (Geoffrey Rush). On dit que cet homme, aux méthodes certes peu orthodoxes, a obtenu des résultats miraculeux et cela va marquer le début d’une grande amitié.

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    Le discours d’un roi ou comment rendre intéressante l’histoire de la monarchie anglaise puisque George n’est autre que le père de l’inusable Elizabeth II. Difficile de ne pas remarquer la prestation de Colin Firth qui est proche de l’exceptionnel d’autant plus quand sa complicité avec Geoffrey Rush est elle aussi merveilleuse. Le destin d’un grand homme donne un grand film, Tom Hooper, après l’excellent The damned united, réussit une fois de plus à nous séduire et ne serait-ce que pour le discours concluant le film, Le discours d’un roi s’impose comme une œuvre indispensable. Coup de cœur Ciné2909 évidemment !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus s’étonner de voir des gens effectuer de drôles de choses pendant leurs discours.

  • Slovenian girl

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    A la croiser dans les rues de Ljubliana, en Slovénie ; Aleksandra (Nina Ivanisin) est une jeune femme comme une autre mais elle mène en réalité une double vie. Le jour, elle est étudiante mais quand vient le soir, on la retrouve le plus souvent dans les hôtels car elle se prostitue pour gagner sa vie. Son dernier rendez-vous s’est achevé par un drame puisque l’homme qui avait fait appel à ses services est décédé d’une crise cardiaque. Une mort vite relayée par les médias car il s’agissait d’un député européen et la police cherche désormais cette femme que l’on a surnommé la Slovenian girl.

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    Portrait d’une jeune slovène partie de sa campagne qui pensait pouvoir s’épanouir mais qui se retrouve prise dans un engrenage périlleux. Si son scénario n’a rien de réellement surprenant, ce sont les prestations conjuguées de Nina Ivanisin & Peter Musevski qui font de Slovenian girl un film correctement maitrisé. S’il s’intéresse avant tout au monde la prostitution et à ses dangereuses dérives, Damjan Kozole pointe aussi du doigt une société d’aliénation propre aux grandes villes. On aurait apprécié une critique plus acerbe au lieu de ce résultat trop conventionnel.

     

    Il faut le voir pour : Se poser des questions si vos potes d’enfance possèdent plusieurs téléphones portables.

  • Shahada

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    Parce qu’elle ne pouvait pas se faire à l’idée d’avoir un enfant, notre pote Maryam (Maryam Zaree) a décidé d’interrompre sa grossesse de façon illégale. Pour cette fille d’Imam, la décision n’a pas été facile mais surtout son geste va s’accompagner de sérieuses complications allant jusqu’à mettre sa santé en péril. Autre lieu, Sammi (Jeremias Acheampong) vit actuellement une période de doute s’interrogeant notamment sur les sentiments qu’il éprouve vis-à-vis d’un de ses collègues de travail. Enfin, Ismail (Carlo Ljubek) est policier et lors d’une interpellation, il se retrouve face à une femme clandestine avec qui il a déjà eu un lourd passé.

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    Qu’est ce qu’un bon musulman, telle est la question qui hante le film de Burhan Qurbani qui s’intéresse à la vie de différents protagonistes partageant comme point commun leur rapport avec la religion musulmane. Empruntant la forme du film choral, Shahada apparait davantage comme une succession de portraits qu’on jugera assez scolaire dans sa globalité. C’est avec une certaine indifférence qu’on découvre le destin de chaque personnage, aucun ne réussit réellement à solliciter notre empathie. Le thème était osé mais le résultat final est loin de l’être, on ne marque pas les esprits avec du banal.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi il faut faire sa prière avant d’aller se coucher !

  • L’avocat

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    Après des années d’effort et bon nombre de sacrifices, notre pote Léo Demarsan (Benoit Magimel) a enfin obtenu la consécration ; il est officiellement avocat ! L’excitation de plaider ses premières affaires va cependant laisser place progressivement à une certaine morosité jusqu’au jour où il est contacté par Paul Vanoni (Gilbert Melki). Celui-ci est à la tête d’une société chargée de la collecte de déchets et a déjà été condamné pour des affaires de crime organisée. Léo va devenir son avocat personnel et va vite découvrir que l’homme qu’il défend n’est pas réellement l’honnête citoyen pour qui il veut se faire passer.

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    Accusé, levez-vous ! Nous sommes aujourd’hui réunis pour juger le cas de L’avocat, le dernier film en date de Cédric Anger déjà condamné pour Le tueur. Les charges qui pèsent contre vous sont d’une extrême gravité ; une histoire qui manque clairement de spontanéité et un jeu d’acteur souvent excessif ont fait de nombreuses victimes parmi les spectateurs qui se sont portés Partie civile. J’invite donc le jury à prendre note de mes conclusions. Pour l’accusation de film assez fade, vous êtes jugé coupable !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu'on peut tuer pour ramasser vos déchets !

  • Angèle et Tony

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    C’est en parcourant les petites annonces qu’ils ont convenu d’un rendez-vous. Tony (Grégory Gadebois) est un pêcheur qui passe toutes ses journées sur la mer ce qui explique qu’il n’a pas vraiment le temps de sortir et encore moins de faire des rencontres. L’histoire d’Angèle (Clotilde Hesme) est plus compliquée ; elle a fait de la prison et est actuellement en conditionnel. Elle a également un fils qui a été confié à ses beaux-parents dont elle souhaite reprendre la garde mais avant cela, elle doit améliorer sa situation. Est-ce pour cela qu’elle s’est intéressée à Tony et qu’elle décide rapidement de vivre sous le même toit que lui.

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    Angèle et Tony n’est pas une romance ordinaire, c’est avant tout l’histoire de la reconstruction sociale d’une femme qui a perdu ses repères. Clotilde Hesme, belle et merveilleuse comédienne plutôt méconnue, endosse parfaitement le lourd bagage de cette femme fragile et forme avec Grégory Gadebois un couple attachant. Drame social "à la française" serait-on tenté de dire, le film tient la route aucun doute là-dessus, on est happé par l’interprétation d’une grande justesse mais certains ne verront pas réellement l’intérêt de le voir dans les salles obscures.

     

    Il faut le voir pour : Faire la différence entre une sole et une limande.

  • Les chemins de la liberté

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    1939. L’invasion de la Pologne par l’Allemagne d’Hitler et par l’URSS de Staline déclenche le début de la 2nde Guerre Mondiale. Accusé d’espionnage à l’encontre de Staline, Janusz (Jim Sturgess) a été arrêté et conduit dans un camp de travail en plein cœur de la Sibérie. Dans des conditions de détention déplorables, il sait qu’il ne pourra pas survivre bien longtemps à cet enfer et décide donc avec d’autres prisonniers d’organiser leur évasion. Echapper à leurs geôliers est une chose, survivre dans l’environnement hostile de la Sibérie en est une autre et leur voyage sera long avant d’atteindre le seuil de la liberté.

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    Pas de doute, cette histoire vraie est belle et Les chemins de la liberté se voulait donc être un flamboyant hommage à ces héros. Que ce soit à travers le vent glacial de Sibérie ou au cœur du désert de Gobi, Peter Weir a su trouver la bonne formule pour nous embarquer dans ce long périple. Dommage qu’on ne retrouve pas la même attention en ce qui concerne les personnages traités de manière plutôt superficiel. D’autant plus regrettable quand on compte Ed Harris dans ses rangs, égal à lui-même qui rehausse un peu l’intérêt du film. Pas forcément le chemin à suivre pour une bonne séance de ciné.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à dessiner des femmes nues, ça pourrait vous être utile !

  • Au-delà

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    Ils s’appellent Marie, George & Marcus (Cécile de France, Matt Damon & George / Frankie McLaren) et ont tous trois vécu une expérience avec la mort. Alors qu’elle était en vacances en Thaïlande, Marie fut victime du terrible Tsunami qui ravagea l’Asie à la fin de l’année 2004. Miraculeusement, elle a survécu à ce drame mais cela a laissé des traces dans son quotidien. George lui a un don particulier ; celui de communiquer avec les disparus par simple contact des mains. Il avait fait de ce don son métier puis a tout abandonné du jour au lendemain pour mener une vie normale. Enfin, Marcus a eu le malheur de voir mourir son frère jumeau, un deuil qu’il n’arrive pas à accepter.

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    Incontestablement, Clint Eastwood a gagné ses lettres de noblesse en tant que réalisateur et chacun de ses films sera désormais attendu de pied ferme par tous les amateurs de cinéma. Hélas, notre patience n’est pas vraiment récompensée ! S’il y a bien une chose à ne pas manquer dans Au-delà, c’est bien la séquence d’ouverture qui nous replonge dans le drame du Tsunami de 2004 après ça c’est le néant. Le reste du film se contente de brosser le portrait de 3 personnages qui vont évidemment finir par se rencontrer. Le hic c’est qu’on a un peu de mal à voir l’intérêt du personnage de Marie, il aurait été plus intéressant de creuser la personnalité du jeune Marcus et de ses rapports avec George. Franchement décevant.

     

    Il faut le voir pour : Prendre des cours de cuisine … surtout si vous êtes célibataire !

  • Harry Brown

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    Harry Brown (Michael Caine) est un homme dévasté. Après avoir perdu sa femme, il vient d’apprendre la mort de Len (David Bradley), victime d’une violente agression. A leur dernière rencontre, Len avait confié son désespoir ; la cité où il vit est devenu un véritable dépotoir sur lequel règnent de jeunes délinquants. La police a beau avoir été averti par les trafics de stupéfiants et autres actes de délinquance, la situation n’a cessé d’empirer jusqu’à ce dénouement dramatique. Harry Brown, ancien officier des Marines compte bien passer un coup de karcher et venger ainsi la mort de son pote d’enfance.

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    Gran Torino à l’anglaise ou Punisher version retraité, c’est à ça qu’on pourrait penser devant Harry Brown car il ne faut pas énerver notre pote Michael Caine ! Le bon coté de ce film c’est qu’ils n’ont pas fait de cet ancien Marine, une véritable machine à tuer ; c’est une personne âgée capable de tuer de sang froid mais qui peut également s’évanouir victime d’un emphysème. Le scénario par contre se montre beaucoup moins convaincant ; le raccourci est assez facile ; des jeunes de cité désignés comme le nouveau poison de la société et des forces de police impuissantes face à ce fléau. Ça reste tout de même un bon film à voir.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de contourner le tunnel !

  • Incendies

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    Nawal Marwan (Lubna Azabal) est morte en laissant derrière elle ses 2 enfants Jeanne & Simon (Mélissa Désormeaux-Poulin & Maxim Gaudette) nés jumeaux. Lorsque ceux-ci découvrent le testament de leur mère ; ils découvrent qu’ils ont un frère et chacun reçoit une lettre qu’ils vont devoir remettre à leur père qu’ils pensaient disparu et à ce nouveau frère. Si Simon n’a pas l’intention de réaliser les dernières volontés d’une mère totalement absente, Jeanne elle se rend dans le Moyen-Orient. Malgré les années, elle parvient à retrouver les traces laissées par Nawal et apprend que celle-ci s’est retrouvée emprisonnée à la suite d’un assassinat ; une expérience particulièrement traumatisante.

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    Tout commence avec la mort. Incendies peut paraitre un peu perturbant dans un premier temps car on assiste parallèlement aux recherches de la fille et au parcours enduré par la mère. Passé et présent se mêlent donc et nous laisse parfois sur le bord de la touche mais le dénouement en vaut la chandelle ! Adapté de la pièce de théâtre de Wajdi Mouawad, le film de Denis Villeneuve parvient à nous surprendre plus d’une fois par ses révélations et par la juste interprétation de ses comédiens avant l’électrochoc final. S’il n’y avait pas eu une certaine confusion qui entache une partie du film, cela aurait été assurément du très grand cinéma en attendant ce sera encore un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment 1 + 1 = 1.