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youssouf djaoro

  • Au fil d’Ariane

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    Pour notre pote Ariane (Ariane Ascaride) c’est un jour spécial puisqu’elle s’apprête à fêter son anniversaire. Elle s’active ainsi en cuisine pour préparer un joli gâteau mais reçoit successivement les appels de ses enfants et de son mari qui lui annoncent à tour de rôle qu’ils ne pourront pas être à ses cotés. Pas question pour elle de sombrer dans la solitude, elle grimpe dans sa voiture et prend la direction de Marseille. Sur le chemin, elle va alors tomber sur un jeune homme  (Adrien Jolivet) plutôt charmeur qui va la convaincre de l’accompagner jusqu’à un restaurant où elle fera la connaissance d’un américain, d’une tortue un peu spéciale et d’un ancien gardien de musée hanté par ses souvenirs.

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    Robert Guédiguian annonce tout de suite la couleur, Au fil d’Ariane n’est pas un film à proprement parler mais une fantaisie mais qui en manque justement de fantaisie ! On est plutôt ravi de retrouver la toujours sympathique Ariane Ascaride en femme et mère abandonnée, on ne pourra pas en dire autant sur le reste. Plutôt enthousiaste au départ, le fil conducteur se brise soudainement et le plaisir s’efface rapidement au profit d’une certaine indifférence. En dehors des dernières 20 minutes il est difficile de se passionner pour l’histoire et notamment celle entourant le personnage de Youssouf Djaoro plombe un peu l’ambiance.

     

    Il faut le voir pour : Mettre de la musique la prochaine fois que vous serez bloqué sur les routes !

  • Grigris

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    Le jour, on le connait comme étant Souleymane (Souleymane Débé) et on peut le croiser dans la boutique de son beau-père Ayoub (Marius Yelolo) où il s’occupe de la couture et de la photographie. En revanche une fois la nuit tombée, tout le monde l’acclame par son surnom ; Grigris enflamme les pistes de danse ! Il a un style unique car il a ce qu’on appelle une jambe morte, un handicap dont il a su tirer profit pour se faire connaitre. Son quotidien bascule lorsqu’Ayoub tombe gravement malade et pour le guérir, Souleymane doit réunir près de 700 000 francs CFA. Une somme qu’il n’a pas à sa disposition ce qui l’oblige à chercher du travail et c’est ainsi qu’il s’adresse à Moussa (Cyril Gueï) mais leur collaboration va mal se terminer.

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    C’est la curiosité qui prime quand on découvre ce thriller qui nous vient du Tchad et si l’on peut faire preuve d’une certaine clémence ; il faut quand même reconnaitre que Souleymane Débé n’est pas un acteur ! Clairement, il se révèle bien plus expressif à travers son corps et ses chorégraphies que les quelques répliques qu’il assène machinalement et ce jeu beaucoup trop amateur (rappelons tout de même que c’est son premier rôle) finit bien évidemment par plomber le film. En même temps, le scénario hyper convenu aurait tout aussi bien s’en occuper tout seul et quand tout ça s’accumule et bien il est difficile de ne pas zapper ce Grigris malgré les talents de danseur de son interprète principal.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à danser !

  • Un homme qui crie

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    Ancien grand champion de natation du Tchad, notre pote Adam (Youssouf Djaoro) s’est reconverti en tant que maitre nageur d’un grand hôtel depuis maintenant 30 ans. Un métier qu’il connait parfaitement et dont il a appris tous les secrets à son fils Abdel (Diouc Koma). Alors que la pression des rebelles envers le pays est de plus en plus puissante, l’hôtel se retrouve privatisé ce qui entraine d’importants changements. Alors que certains perdent leurs postes, Abdel se retrouve propulsé seul responsable de la piscine tandis que son père doit désormais s’occuper de la barrière. Cependant, Adam a d’autres préoccupations, on lui demande une aide financière au titre de l’effort de guerre mais il n’a pas les moyens nécessaires pour payer. On lui suggère alors d’offrir son fils afin qu’il rejoigne l’armée.

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    Derrière Un homme qui crie se cache un drame familial qui se focalise notamment sur les relations Père/Fils sur fonds de guerre civile au Tchad. Un père supportant mal l’idée que son propre fils ait pu lui voler son travail et perdant par la même occasion son rôle familial se retrouve face à un choix crucial. De par son sujet, on tient un scénario assez fort mais associé à une réalisation plutôt sommaire et à un jeu d’acteurs qui manque souvent de conviction. Dans l’ensemble, on reste impassible devant ce film qui tente ce qu’il peut pour nous tirer quelques larmes. Un cri qui ne sera véritablement perçu que par les passionnés du 7ème art et qui ne sont pas réfractaires aux découvertes cinématographiques de tous horizons.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’apprendre à votre fils le métier que vous exercez, on ne sait jamais !