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drame - Page 70

  • Lullaby

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    Leur rencontre s’était déroulé comme dans un conte de fée. Sam (Rupert Friend) regardait son film préféré ; Certains l’aiment chaud et c’est à ce moment qu’elle a débarqué comme si de rien n’était. Elle s’appelait Joséphine (Sarah Wayne Callies) tout comme le personnage de Tony Curtis dans le film et ce fut le coup de foudre immédiat. Sam, musicien en panne d’inspiration avait retrouvé une muse mais la mort de Joséphine fut aussi brutale que leur rencontre. Plongé en pleine dépressions depuis cette tragique disparition, le jeune homme va faire la connaissance de Pi (Clémence Poésy) ; une femme qui a trouvé refuge dans sa salle de bain.

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    Une rencontre inconcevable, une passion naissante et un brin de jazz voici en gros ce que vous allez déguster avec Lullaby. Bon parfois, on trouve le temps bien long et il y a même quelques scènes qui éveillent notre perplexité comme cette battle de slam au piano ou cette fiesta dans un appartement bien squatté ! Du coté de l’interprétation, le coté dandy du personnage de Rupert Friend peut aussi bien séduire qu’il peut agacer en revanche notre chère Clémence Poésy est d’une telle fragilité qu’on ne peut que se laisser charmer. Seulement, ce rapport de séduction ne dure qu’un temps et ce n’est pas un film qui nous laissera des souvenirs impérissables.

     

    Il faut le voir pour : Trainer dans votre salle de bain, vous pourriez y faire des rencontres intéressantes.

  • Quartier lointain

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    C’est un curieux hasard qui a conduit notre pote Thomas (Pascal Greggory/Léo Legrand) à se retrouver dans le village de son enfance ; un lieu qu’il n’avait pas revu depuis la mort de sa mère. Celle-ci a énormément souffert de l’absence de son mari Bruno (Jonathan Zaccaï) abandonnant sa famille sans crier gare. Thomas lui aussi se pose des questions mais alors qu’il se recueillait sur la tombe de sa mère, il est victime d’un malaise. A son réveil il se croit dans un rêve ; il a fait un bon dans le passé, là où il n’était encore qu’un adolescent à quelques jours du départ de son père. Cette fois, il va tout faire pour empêcher ce tragique évènement d’arriver mais peut-on réellement changer son destin ?

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    Quartier lointain est un manga de Jiro Taniguchi qui a connu la consécration en France en recevant le Prix du Meilleur scénario à Angoulême en 2003. Si l’œuvre papier a su conquérir le public, il risque de ne pas en être de même avec cette adaptation cinématographique beaucoup trop scolaire. Le film de Sam Garbarski n’arrive pas à nous plonger dans cette atmosphère nostalgique qu’il vise, la faute avant tout à un manque de fluidité entre chaque scène. Et puis on n’a pas vraiment le temps de s’imprégner de cet univers, peut-être aurait-il fallu développer davantage cette phase afin que l’on s’attache davantage aux personnages. Une adaptation qu’on qualifiera de correct mais qui est loin de  marquer les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier d’acheter le pain !

  • Mother & Child

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    Sa fille va bientôt fêter son 37ème anniversaire et Karen (Annette Bening) ne sait rien de cet enfant qu’elle a été forcée d’abandonner. Tombée enceinte à l’âge de 14 ans, elle ne pouvait assumer une telle responsabilité et cette séparation a provoquée une véritable cassure au point qu’aujourd’hui encore elle souffre de cette absence. De son coté, Elizabeth (Naomi Watts) n’a jamais cherché à connaitre ses origines ; elle consacre tous ses efforts pour construire sa carrière mais cette brillante avocate ne sait pas rester en place. Pendant ce temps, Lucy & Joseph (Kerry Washington & David Ramsey) sont en pleine procédure d’adoption ; ils sont à la recherche d’un bébé afin de pouvoir enfin fonder une famille.

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    Ça risque de pleurer dans les chaumières avec ce drame familial constitué du portrait de 3 femmes. Au départ, on se demande tout de même ce que vient faire l’histoire de Kerry Washington et la réponse viendra dans la dernière demi-heure. Pour peu que l’on adhère à une histoire trop bien écrite pour être crédible, on saura apprécier ce film reposant essentiellement sur la relation entre les personnages d’Annette Bening & Naomi Watts. Mother & Child, de par son scénario, trouvera plus d’écho auprès du public féminin qui partagera avec plus d’enthousiasme ces diverses expériences de femmes à propos de la maternité.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter votre femme avant qu’elle ne dise une bêtise (vous allez avoir du boulot !)

  • No et moi

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    Dans le cadre d’un exposé pour ses cours, Lou (Nina Rodriguez) a décidé de s’intéresser au parcours d’une jeune SDF qu’elle a rencontré à la gare d’Austerlitz. Elle s’appelle No (Julie-Marie Parmentier) et se balade de foyer en foyer, écume les soupes populaires pour survivre et va devenir la nouvelle pote d’enfance de Lou. Cette dernière décide alors de demander à ses parents de l’héberger ; une arrivée qui au premier abord redonne un peu de vie à cette famille marquée par un drame récent. No va pouvoir repartir sur de nouvelles bases, elle trouve rapidement un job dans un hôtel mais les vieux démons ressurgissent.

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    S’il y a bien quelque chose à retenir de No et moi ; c’est avant tout la belle prestation de Julie-Marie Parmentier et dans une moindre mesure celle d’Antonin Chalon (fils de Zabou Breitman) dans le rôle de Lucas. A eux deux, ils incarnent 2 personnages pleins de vie qui donnent le rythme dans la première partie effaçant même parfois la petite Lou mais curieusement leur association fait ensuite baisser le rythme d’un ton. Zabou Breitman n’a pas envie de donner des leçons de moral à chacun de nous mais à vouloir trop se préserver, elle finit par rendre le film presque anodin. Aucun message à proprement parler ne ressort, film plutôt sympathique mais qu’on oublie beaucoup trop vite !

     

    Il faut le voir pour : Faire connaissance avec la fille de Louis Bertignac !

  • Welcome to the Rileys

     

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    Depuis la mort de leur fille, la vie de Doug & Lois Riley (Melissa Leo & James Gandolfini) n’est plus du tout la même. Lois n’ose plus quitter sa maison pas même pour aller récupérer son courrier, son mari lui s’abandonne dans les bras d’une serveuse qu’il fréquente régulièrement. Dans le cadre de son travail, Doug doit se rendre à la Nouvelle-Orléans pour quelques jours mais finalement, il va décider de prolonger son séjour. Il a en effet fait la rencontre de Mallory (Kristen Stewart), une adolescente amenée à travailler dans un club de strip-tease pour survivre. Ce père de famille va s’attacher à cette jeune fille et décide de rester afin d’améliorer sa vie.

     

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    Welcome to the Rileys dresse le portrait de 3 personnages déchirés par les aléas de la vie après avoir été confronté à la disparition d’un être proche. A l’image des décors ravagés de la Nouvelle-Orléans, le deuil reste une plaie béante, le couple Rileys finissant par considérer Mallory comme leur fille et cette dernière qui semble avoir perdu tout espoir d’une vie meilleure. La performance du trio d’acteurs Melissa Leo / Kristen Stewart / James Gandolfini est de grande qualité et c’est bien ce qui constitue la force de ce drame. Sans réelles intentions de vouloir à tout prix nous tirer les larmes des yeux, Jake Scott réalise un film émouvant sur des vies brisées qui reprennent peu à peu leur cours.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que les femmes ont beaucoup d’endroits pour cacher de l’argent !

  • Le secret de Charlie

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    Tout souriait à Charlie St. Cloud (Zac Efron) ; le capitaine du club voile venait de remporter une victoire importante et allait bientôt entrer à la fac. Ses exploits sportifs lui ont d’ailleurs permis d’obtenir une bourse et la prestigieuse école de Stanford  lui fait les yeux doux. Ce 12 Juin 2005 sera une date tragique pour Charlie ; il est victime d’un terrible accident de voiture en compagnie de son petit frère Sam (Charlie Tahan) qui perd la vie. Traumatisé et endossant toute la responsabilité de ce drame, Charlie a décidé d’honorer la promesse faite à son frère en restant auprès de lui. On le retrouve aujourd’hui en tant que gardien du cimetière où repose Sam ; un frère qu’il retrouve chaque soir au coucher du soleil pour joueur au base-ball.

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    Lancé par Walt Disney et la saga High School Musical, Zac Efron a encore bien du chemin à faire avant de pouvoir s’imposer comme un comédien. Une occasion se présente avec Le secret de Charlie, un drame adapté du roman de Ben Sherwood mais l’idole des jeunes convainc par intermittence. Efron en gardien de cimetière, c’est aussi convaincant que de voir Paris Hilton animer une émission littéraire et puis il y a des séquences qui agacent. La scène où Charlie fait de la luge avec des couvercles de poubelle dans la boue (sigh), le trio de midinettes dans le magasin de jouets ou encore le cache-cache dans la brume sont autant d’éléments qui décrédibilisent le film. Bref, pour les yeux du beau gosse, ça attirera peut-être quelques spectatrices.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des oies, elles sont redoutables.

  • Des filles en noir

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    Noémie & Priscilla (Elise Lhomeau & Léa Tissier) sont potes d’enfance mais ce sont également 2 filles très marginales. Dans leur apparence physique tout d’abord, vêtue de façon gothique elles ne passent jamais inaperçue et puis surtout dans leur état d’esprit pour le moins morbide. D’ailleurs, au terme d’un exposé et après des réflexions désobligeantes de leurs camarades de classe, le tandem annonce son intention de mettre fin à leurs jours. Une annonce qu’il faut d’autant plus prendre au sérieux que Noémie a déjà tenté de se suicider voilà exactement 1 an. Ce qui n’était au départ que des paroles en l’air devient soudain une réalité, elles veulent réellement s’abandonner à la mort.

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    Le film de Jean-Paul Civeyrac se focalise sur le mal-être de certains adolescents et on ne s’étonne d’ailleurs presque pas qu’il prenne pour personnages principaux des jeunes filles à l’allure gothique. Le raccourci peut prêter à contestation mais on oublie rapidement les apparences de ces adolescentes pour mieux se concentrer sur leur fragilité psychologique. En ce sens, il n’y a rien à redire sur les prestations conjuguées de Léa Tissier et d’Elise Lhomeau resplendissantes de noirceur. On est moins ébloui en revanche par l’histoire qui tourne un peu en rond et un dénouement qui parait un peu bâclé. Attention après avoir vu Des filles en noir, il y a des chances de faire une mini-dépression devant tant de joie de vivre.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de voir la vie en noir !

  • L’homme qui voulait vivre sa vie

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    Paul Exben (Romain Duris) est un homme heureux ; il a une superbe famille qui vient de s’installer dans une belle maison qui fait le bonheur de ses enfants. Son boulot d’avocat lui permet d’avoir une belle situation permettant ainsi à sa femme Sarah (Marina Foïs) de se consacrer à l’écriture. Les apparences n’ont jamais été aussi trompeuses ; Paul apprend que Sarah a une liaison avec Grégoire Kremer (Eric Ruf), un photographe qui habite dans le voisinage. Après une violente altercation avec ce dernier, Paul le tue accidentellement et désemparé par ce geste, il décide de camoufler sa mort. Il va encore plus loin en lui volant son identité et commencer une toute autre existence.

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    Le roman est signé Douglas Kennedy adapté à l’écran par Eric Lartigau qui nous avait agréablement surpris avec Prête-moi ta main. L’homme qui voulait vivre sa vie est un drame qui repose (une fois encore) sur une grande performance de Romain Duris ce qui n’empêche pas un certain déséquilibre du film. Si au départ on s’attache assez rapidement à ce père de famille lambda qui va s’apercevoir que sa vision du bonheur est obstruée, sa fuite en quête de sa véritable identité me laisse un peu plus perplexe. Cela ne change rien au fait qu’il s’agit d’un film réussi qui saura facilement trouver son public.

     

    Il faut le voir pour : Vivre votre vie !

  • Biutiful

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    Huxbal (Javier Bardem) vit une période difficile ; il s’est séparé de sa femme Marambra (Maricel Alvarez) et élève donc seul ses 2 enfants. Pour gagner sa vie, il travaille au noir en servant notamment d’intermédiaire entre les chinois fabriquant de faux sacs à main et les africains qui se chargent de les écouler. Depuis quelques temps, il souffre et il s’est enfin décidé à se faire examiner par un médecin malheureusement pour lui les résultats sont alarmant. On lui a décelé un cancer qui, même traité par chimiothérapie, ne pourra être résorbé ; il ne lui reste donc  plus que quelques mois à vivre.

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    Biutiful, un titre chargé de symbolisme quand on se retrouve pendant plus de 2 heures confronté à la misère à laquelle font face ces personnages. La récompense du Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2010 décerné à Javier Bardem est méritée à juste titre quand on voit comment il porte littéralement le film. Alejandro González Inárritu délivre le portrait sans complaisances d’un homme qui sent la vie lui échapper dans le cœur de Barcelone, bien loin de son image de capitale de la fête européenne. Un film à l’histoire on ne peut plus simple mais qui recèle en lui une grande force soulignée par la performance de Bardem, une raison suffisante le voir.

     

    Il faut le voir pour : Manger vos glaces avec les doigts, ce sera bien meilleur !

  • Les petits mouchoirs

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    Chaque année, toute une bande de potes d'enfance se retrouvent chez Max (François Cluzet) pour passer des vacances ensemble mais un drame est venu bouleversé leurs habitudes. Ludo (Jean Dujardin) a eu un grave accident de la route et est sérieusement touché mais les médecins sont optimistes. La bande hésite alors à partir en vacances et finalement ils décident qu'ils n'y resteront que 2 semaines, le temps que Ludo puisse reprendre des forces. C'est l'occasion pour tout le monde de se détendre même si Antoine (Laurent Lafitte) reste accroché à son portable, Marie (Marion Cotillard) parait anxieuse et qu'il y a comme une certaine tension entre Max & Vincent (Benoit Magimel).

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    Ce n'est pas peu dire qu'il s'agit là d'un des évènements cinématographiques de l'année et on ne s'y est pas tromper ; Guillaume Canet signe là le plus beau film de sa jeune carrière de réalisateur. On ne peut pas rester insensible devant Les petits mouchoirs, d'abord parce que son histoire est universelle mais surtout parce qu'elle est tellement authentique qu'elle trouve forcément un écho en chacun de nous. Et puis que dire de ce casting 5 étoiles ; on rit énormément (en grande partie grâce aux tribulations de François Cluzet) en compagnie de cette bande mais les larmes seront également de mises lors d'un dénouement émouvant. Même si l'on peut déplorer quelques défauts comme ce prologue choc mais qui coupe un peu les ailes au départ du film, ça mérite largement le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Parler avec votre riz avant de le cuisiner !