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cinéma - Page 194

  • Time out

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    Un futur proche. Le monde n’est plus régit par l’argent mais par le temps. Désormais, dès que l’on atteint l’âge de 25 ans, notre corps ne vieillit plus cependant à partir de cette date, il ne vous reste qu’une année à vivre. Pour prolonger ce temps, il faut en acheter et pour notre pote Will Salas (Justin TImberlake) qui vit au jour le jour chaque seconde est précieuse. Un soir il fait la connaissance d’Henry Hamilton (Matthew Bomer), un homme qui possède plus d’un siècle de crédit ; une richesse qu’il exhibe fièrement. C’est un joli butin et dans ce quartier malfamé, il ne tarde pas à devenir la cible des Minute men, des voleurs de temps et c’est là que Will entre en scène en l’aidant à s’enfuir. Le lendemain quand notre héros ouvre les yeux, il se rend compte qu’on lui a transféré ces 100 ans de vie.

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    Pour certains le temps c’est de l’argent et bien désormais, c’est la vie ! Le réalisateur Andrew Niccol revient nous présenter sa nouvelle vision de la société futuriste après Bienvenue à Gattaca, un monde où la jeunesse a pris le pouvoir du moins en apparence. Substituant le temps à l’argent, on découvre la critique d’une société construite sur les inégalités entre riches et pauvres ; un message moralisateur sans surprises auquel on sera peu sensible. Reste ensuite un film pas déplaisant malgré quelques incohérences (braquer une banque c’est simple quand celle-ci laisse un coffre grand ouvert !), bref Time out n’est évidemment pas un chef d’œuvre mais on s’en contentera … si on a du temps à perdre !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de regarder votre montre et prendre votre temps !

  • Les immortels

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    En des temps immémoriaux, époque où les Hommes n’avaient pas encore foulé la Terre il y eut une terrible guerre opposant les Immortels. Ceux qui sont sortis vainqueurs de cette bataille furent élevés au rand de Dieux et adorés tandis que les perdants appelés Titans furent emprisonnés au cœur du Mont Tartare. En Grèce, le roi Hypérion (Mickey Rourke) sème terreur et désolation afin de mettre la main sur un objet précieux : l’arc d’Epire qui lui permettra de délivrer les Titans. Dans sa quête, il va décimer le village de Thésée (Henry Cavill) et ira jusqu’à tuer sa mère sous ses propres yeux mais c’est de ce jeune homme que viendra la lumière. On lui prédit en effet un prestigieux avenir même si l’Oracle Phèdre (Freida Pinto) s’inquiète de cette vision où il se tient aux cotés d’Hypérion.

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    Ce n’est ni la première ni la dernière fois que la mythologie grecque inspire le 7ème art toujours est-il qu’avec Les immortels, l’histoire a été quelque peu arrangé. Si la mémoire vous fait défaut, Thésée c’est le mec qui a mis minable le Minotaure, créature fantastique qui fait une brève apparition dans ce film et encore il s’agit ici d’un simple humain masqué. Ici le héros joue les arbitres entre les Dieux et les Titans dont les 2 scènes de combat présentées façon Matrix sont les plus violentes mais aussi les plus réjouissantes. A part ça, on a vraiment ce qu’on est venu chercher à savoir un ersatz très artificiel d’un 300 où toi pas besoin réfléchir, regarder images et combats et toi te contenter de ça … Brrrr ça fait peur d’être réduit à cet état !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment on peut vous faire boire de l’eau avec sensualité !

  • Mission : Noël Les aventures de la famille Noël

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    Comme tous les enfants, notre pote Gwen a préparé sa lettre au Père Noël et a demandé à recevoir en cadeau une jolie bicyclette rose. Sa demande a bien sur été entendue et le soir du 24 Décembre, ce sont plus de 2 milliards de parquets qui sont à distribuer du moins c’est ce qui était prévu. Au Pôle-Nord, un des lutins s’est en effet rendu compte que ce cadeau s’était égaré et qu’il y a donc un enfant dans le monde qui n’a pas eu son paquet ce qui est inconcevable ! Le système de distribution mis au point par Steve, le fils du Père Noël était pourtant  censé être infaillible et malgré tout ils ne semblent pas vouloir réparer leur erreur. C’est donc Arthur, l’autre fils du Père Noël et son grand-père qui vont s’en charger avec le traîneau traditionnel.

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    Aussi inévitable que le blockbuster de l’été aux Etats-Unis, le petit film d’animation à l’approche des fêtes de Noël est lui aussi devenu une tradition. Les résultats sont souvent peu fameux puisqu’on a tendance à se contenter de mettre en situation ce cher Papa Noël, ses lutins et quelques rennes pour faire plaisir aux enfants. Mission : Noël Les aventures de la famille Noël ne dérogera pas à cette règle ; graphismes et animation sont de bonnes factures (avec un Arthur qu’on pourrait presque confondre avec Linguini de Ratatouille) mais le déroulement de l’histoire est plat. Pas beaucoup de rires non plus ce qui fait qu’au final la magie de Noël n’aura ici d’effets que sur les enfants.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de rédiger votre lettre au Père Noël !

  • Hideaways

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    Tout a commencé le jour où le jeune Charlie a surpris ses parents au lit et dès lors tout ce qui se rapportait au sexe le rendait aveugle pendant 37 minutes. Ce don incroyable, son fils Philip (Aarron Monaghan) puis son petit-fils James Furlong (James Wilson / Harry Treadaway) en ont hérité. Le premier provoquait une panne électrique lorsque la peur l’envahissait tandis que le second possédait un pouvoir qu’il considérait comme maudit. Poussé dans ses derniers retranchements, la mort s’échappe de son corps tuant végétaux, animaux et malheureusement tous ceux qui l’approchaient. Cette malédiction James tente de la fuir en s’isolant dans une maison perdue au cœur de la foret et c’est là qu’il va rencontrer Mae-West (Rachel Hurd-Wood), une jeune femme atteinte d’un cancer.

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    Même s’il est question de pouvoirs surnaturels, Hideaways n’a rien d’un film de super-héros, loin de là ! On assiste à l’amour naissant entre un mec extraordinaire qui sème bien malgré lui la mort et une jeune femme malade condamnée, une rencontre qui manque hélas pour nous de magie. Une fois le décor planté et les personnages présentés, la réalisatrice française Agnès Merlet se contente alors de dérouler son histoire devenant beaucoup trop prévisible ce qui réduit alors une œuvre prometteuse (du moins dans sa première demi-heure) en une mièvre fable. On quitte la salle avec pas mal de regrets car l’idée de départ avait un super potentiel pour en faire un film réellement séduisant.

     

    Il faut le voir pour : S’interroger sur votre héritage

  • Le casse de Central Park

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    The Tower, une résidence d’appartements luxueux où habite le gratin de New-York et c’est là que travaille notre pote Josh Kovacs (Ben Stiller). Il supervise tout de A à Z, toujours disponible pour répondre aux besoins des locataires et notamment d’Arthur Shaw (Alan Alda), magnat financier qui va bientôt faire la une des journaux. On le soupçonne en effet d’avoir organisé une immense fraude financière mais ce qui est encore plus inquiétant pour Josh, c’est qu’il lui avait confié les fonds de pension des retraites de l’ensemble des employés de la tour. La vérité est difficile à encaisser : ils se sont tous fait escroquer ! Se sentant responsable et parce qu’il a entendu dire que Shaw cacherait plus de 20 millions de dollars dans son appartement, il compte rétablir un semblant de justice.

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    Ce n’est pas pour jouer les chauvins mais le pitch de ce film rappelle un peu celui de La très très grande entreprise. Les similitudes ne vont pas plus loin puisque Le casse de Central Park joue dans une toute autre dimension et on attendait beaucoup du duo inédit Ben Stiller / Eddie Murphy. Le résultat ne sera pas à la hauteur car si cette comédie surfant sur la vague des scandales financiers et des investisseurs sans scrupules n’est pas déplaisante, elle peine par contre vraiment pour nous faire rire. On retiendra seulement la scène où la Ferrari de Steve McQueen fait un voyage mémorable dans cet immeuble sinon pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent. On est loin du casse de l’année !

     

    Il faut le voir pour : Monter votre voiture dans votre appartement comme ça vous êtes sur de pas vous la faire piquer !

  • Happy Feet 2

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    C’est la fête sur la terre des Empereurs où tous les manchots dansent en harmonie, tous sauf le petit Erik fils de Mumble. D’abord intimidé, il se laisse ensuite entrainer par le rythme mais finit par faire un faux pas ce qui provoque immédiatement l’hilarité des autres. Honteux, il se cache dans son trou bientôt rejoint par ses potes d’enfance Bo & Atticus avant de discrètement s’enfuir en compagnie de Ramon. Mumble finit par les retrouver non loin de là et ils vont faire la connaissance de Sven, un manchot exceptionnel qui a la particularité de pouvoir voler ! Pour Erik, il devient un vrai héros à ses yeux et tandis que cette troupe s’apprête à regagner leurs terres, un iceberg va venir tout bouleverser.

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    Il avait fait monter la température avec ses pieds magiques et notre pote Mumble est enfin de retour avec toujours autant de danses et de chants (avec des reprises allant de Queen à Wham en passant par O-Zone !). Si ce n’est pas du coté du scénario qu’on sera ébloui, on en prend vraiment plein les yeux avec cette neige scintillante, la déferlante des krills ou encore les milliers de manchots présents sur la banquise. Au niveau des nouveautés, on notera l’apparition du duo Will & Bill les 2 krills échappés de leur banc dont les aventures ne sont pas sans nous rappeler celles d’un certain Scratch dans la saga L’âge de glace. Pas de surprises bonnes ou mauvaises, Happy Feet 2 est vraiment oki doki et séduira à coup sur les spectateurs friands d’animation quel que soit leur âge.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vouloir avant de pouvoir !


    En savoir plus sur Happy Feet ?

  • En quarantaine 2

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    Potes d’enfance mais également collègues de travail, Jenny & Paula (Mercedes Masöhn & Bre Blair) sont hôtesses de l’air et sont sur le point de décoller de l’aéroport de Los Angeles. A bord de l’appareil, une dizaine de passagers s’apprêtent à rejoindre Nashville mais ce vol va connaitre de nombreuses turbulences à commencer par la présence d’un passager malade. Pris de vomissements, il ne tarde pas à manifester un comportement extrêmement agressif au point qu’il a fallu l’attacher et faire atterrir l’avion en toute urgence. Alors qu’ils pensaient leur calvaire terminé, les passagers découvrent qu’ils sont maintenus en quarantaine car ils sont potentiellement porteurs du virus de la rage !

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    Petit rappel, En quarantaine est le remake made in Hollywood du succès espagnol [Rec] et cette suite américaine propose sa propre version puisque l’action se déroule d’abord dans un avion puis dans un aéroport. Le principe quant à lui n’a pas changé ; des victimes contaminées qui se transforment soudainement en créatures assoiffés de chair et de sang. Alors que Rec 2 faisait planer une atmosphère mystique, En quarantaine 2 lorgne lui plutôt du coté des films de survival, si on avait planté des zombies dans l’avion le résultat aurait été le même ! Au même titre que son prédécesseur, vous pouvez totalement vous passer de ce second volet inintéressant et vraiment sans inspirations.

     

    En savoir plus sur En quarantaine ?

  • L’art d’aimer

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    L’amour, il n’y a certainement pas de sentiment plus fort que celui-ci et chacun de nous s’est déjà laissé enivrer par cette douce sensation. On sait également que cela mène parfois à de drôles de situations, ce que l’on pensait simple devient soudainement très compliqué. Ce n’est pas notre pote Achille (François Cluzet) qui nous dira le contraire, lui qui vient de faire la connaissance de sa nouvelle et très charmante voisine (Frédérique Bel). Il y a aussi Isabelle (Julie Depardieu) qui n’a pas eu de relations sexuelles depuis 1 an mais qui fait de drôles de rêves. Ce ne sont donc pas les histoires qui manquent et on arrive toujours à la même conclusion : aimer est un véritable art !

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    En matière de vaudeville romantique, il n’y a pas meilleur réalisateur français que notre pote Emmanuel Mouret même s’il faut concéder que son cinéma peut laisser certains spectateurs totalement hermétiques. Plutôt qu’un film, L’art d’aimer prend la forme de différentes histoires présentées de manière disparate en de courtes séquences. Une bonne initiative pour maintenir un rythme même si on peut déplorer l’histoire entourant le personnage d’Ariane Ascaride un peu trop sommaire. Comme à son habitude, Mouret s’entoure d’un magnifique casting où il retrouve Frédérique Bel, Judith Godrèche mais aussi Julie Depardieu, François Cluzet ou Gaspard Ulliel en compagnie desquels on passe un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder la lumière allumée pour certaines choses …

  • Hubert - La Haine

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    Hubert : C'est l'histoire d'une société qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien. L'important c'est pas la chute. C'est l'atterrissage.



    En savoir plus sur La Haine ?

  • Les adoptés

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    Qui a réellement d’un homme à ses cotés ? Certainement pas nos potes Millie (Clémentine Célarié) et ses 2 filles Lisa & Marine (Mélanie Laurent & Marie Denarnaud), une famille vraiment pas comme les autres qui a traversé pas mal d’épreuves. Le seul homme dans leur vie c’est le jeune Léo (Théodore Maquet-Foucher), fils de Lisa qui ne manque pas d’amour. La vie de cette famille va être chamboulée tout d’abord par la rencontre entre Alexandre (Denis Ménochet) & Marine mais cette dernière va hélas être victime d’un terrible accident. Plongée dans un profond coma, son état ne rassure pas ses proches et puis il y avait cette nouvelle importante qu’elle s’apprêtait à dévoiler à sa sœur.

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    A côtoyer des réalisateurs comme Jacques Audiard, Philippe Lioret et même le grand Quentin Tarantino ; l’inspiration ne manque pas à la belle Mélanie Laurent qui ajoute une nouvelle corde à son arc à savoir la réalisation. Les adoptés est à l’image de cette artiste plurielle, l’émotion se mêle aux rires à travers un premier film singulier et plus qu’honorable bien aidé aussi par une distribution parfaitement homogène avec une splendide Marie Denarnaud ! On découvre également sous une autre facette le comédien Denis Ménochet ; bref les surprises ne manquent pas et les débuts de cette néo-réalisatrice sont plus que prometteurs.

     

    Il faut le voir pour : Acheter des masques pour vos prochaines disputes en couple !