Notre pote Robert McCall (Denzel Washington) vit à Boston où il a un quotidien plutôt routinier entre son boulot chez Home Mart et le dinner où il apprécie sa tasse de thé avec un bon livre. C’est d’ailleurs là qu’il fait la connaissance de Teri (Chloë Grace Moretz), une prostituée qui rêve d’une autre vie. Un soir, Robert apprend que la jeune femme a été sévèrement battue par les hommes qui l’exploitent et il entend bien rendre justice à sa manière. Ce règlement de comptes ne passe pas inaperçu et il ne tarde pas à avoir à ses trousses un certain Teddy (Marton Csokas) qui lui aussi a des méthodes assez musclées !

Le duo Antoine Fuqua / Denzel Washington se reforme à l’occasion de cette adaptation puisqu’à l’origine Equalizer est une série télévisée datant des années 1980. Reprenant le concept bien connu du Vigilante, le personnage de Robert séduit par son attitude d’ange gardien stoïque en toutes circonstances mais aussi par le mystère qui entoure son passé. Rythmé par des scènes d’action efficaces et en particulier le final dans le magasin mais aussi parsemé de quelques bonnes notes d’humour, que demander de plus ? Voilà typiquement le film dont on se délecte  avec son paquet de pop-corn.

Il faut le voir pour : Faire votre liste de livres !

Fraichement largué par Gina (Alona Tal) qui lui reprochait d’être trop ennuyeux, Kevin (Drake Bell) avait vraiment besoin de se changer les idées. C’est en compagnie de ses 2 potes d’enfance Carter & Morris (Andrew Caldwell & Kevin Covais) qu’il se rend au collège de Fieldmont pendant 3 jours pour découvrir cette nouvelle vie qui l’attend. Au départ, ce voyage était destiné à Kevin qui souhaitait obtenir une bourse pour ses études mais si Carter s’est incrusté, c’est pour faire la fête ! Plutôt que de s’entasser dans une des chambres du foyer étudiant, ils préfèrent rejoindre la maison d’une des fraternités quitte à en devenir les nouvelles têtes de turc.

Un mec enrobé qui ne pense qu’au sexe, un intello à lunettes qui a du mal à lâcher du lest et enfin le héros propre sur lui, le casting n’est pas sans rappeler SuperGrave. On s’arrêtera là au niveau des comparaisons car coté inspiration on lorgne davantage sur les bons vieux teen-movies type American pie. Humour très lourd arrosé de bière servi en tonneaux et de jeunes jouvencelles physiquement intelligentes qui se promènent souvent dans le plus simple appareil voilà à quoi se résume ce semblant de scénario; rien de nouveau à l’horizon. Il va falloir vraiment trouver le temps sacrément long pour s’attarder sur ce College !