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kevin macdonald

  • Whitney

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    Le 11 Février 2012, la chanteuse Whitney Houston était retrouvée sans vie dans sa baignoire et ce sont des millions de fans à travers le monde qui pleuraient cette disparition. Son amour pour la musique, elle l’a hérité de sa mère la chanteuse Cissy Houston et sa carrière débute en 1985 avec la sortie de son premier album. Le succès est au rendez-vous, sa voix enchante le public, son ascension est fulgurante et dans le même temps elle entame également une carrière cinématographique Malheureusement, derrière cette belle histoire se cache également une femme lentement dévorée par ses maux et sa chute n’en sera que plus brutale jusqu’à ce tragique épilogue..

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    Elle fait partie de ces artistes qui sont partis bien trop tôt et si Whitney Houston a connu un succès incommensurable, sa part d’ombre lui aura été fatale. Ce documentaire dirigé par Kevin Macdonald suit un déroulement classique en mettant d’abord en avant le fabuleux destin d’une jeune fille née dans les quartiers pauvres de Newark qui allait conquérir le monde. La seconde partie vient briser ce conte de fées en dévoilant sans fards les travers et meurtrissures de l’artiste ou encore l’influence néfaste qu’aura eu son entourage parfois même très proche. Difficile aussi de rester insensible devant le terrible destin de sa fille Bobbi Kristina Brown. Whitney, I will always love you !



    Il faut le voir pour : Voir la carrière de Janet Jackson d’un autre oeil !

  • Marley

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    Robert Nesta Marley a vu le jour le 6 Février 1945 à Nine Miles en Jamaïque. Né d’un père blanc qu’il connaitra peu, cette particularité va pendant longtemps le hanter puisque cela lui causera de nombreuses brimades de la part des autres. Il se réfugiera ensuite dans sa passion : la musique. Il tente d’abord l’aventure en solo mais c’est en compagnie des Wailers que Bob Marley va construire sa carrière et surtout une renommée partout à travers le monde. No woman No cry, Get up stand up, Could you be loved ou  I shoot the sheriff sont aujourd’hui devenus des classiques; comment cet homme qui a connu la misère dans les bidonvilles de Trenchtown est-il devenu l’émissaire de la paix et une icône en Jamaïque ?

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    Véritable légende à travers le monde, Bob Marley est et restera immortel en Jamaïque, un pays natal qui l’a pourtant longtemps rejeté. Loin d’être amateur dans le genre, Kevin Macdonald nous offre un documentaire pour le moins exhaustif sur la vie et la carrière de cet apôtre du Rastafarisme. On découvre notamment les difficultés auxquelles il a du faire face parce qu’il était né métis d’un père blanc. Images d’archive, témoignages de proches et bien entendu quelques extraits de ses plus grands succès viennent rythmer Marley, une œuvre incontournable pour tous fans qui se respecte et qui vous permettra de découvrir le sens caché de certaines de ses chansons. Pour les autres, il y a quelques longueurs mais on retiendra surtout qu’il fut un artiste et un artisan de la paix trop vite disparu.

     

    Il faut le voir pour : Se réécouter l’intégrale de Marley !

  • L’aigle de la 9ème légion

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    Devenu Centurion, notre pote Marcus Aquila (Channing Tatum) a eu l’opportunité de choisir l’armée romaine dont il voulait prendre le commandement. C’est ainsi que sa décision l’a mené en Bretagne, un choix murement réfléchi puisque c’est dans cette région que son père, 20 ans auparavant, aurait perdu 5 000 hommes et l’Aigle d’or, précieux symbole de Rome. Le courage et la vaillance de Marcus ne tarde pas à éclater aux yeux de ses soldats malheureusement lors d’une bataille épique, il est gravement blessé et vit désormais auprès de son Oncle (Donald Sutherland). C’est là qu’il entend parler de rumeurs prétendant que l’Aigle aurait été aperçu au-delà du mur d’Hadrien. Avec l’aide de son esclave Escla (Jamie Bell), le Centurion part pour récupérer l’objet pour rendre l’honneur à son père.

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    Attention, on serait tenté de croire qu’avec L’aigle de la 9ème légion on allait assister à un de ces péplums de la veine d’un 300 ou Le choc des Titans mais on est bien loin du compte. Les 20 premières minutes et quelques petites scènes par la suite mis à part, le film de Kevin Macdonald ne joue pas la carte du spectaculaire mais propose plutôt une profonde introspection du personnage de Marcus. Avec cette quasi-absence d’action, l’ombre de l’ennui plane donc au dessus des spectateurs malgré les belles prestations de Channing Tatum et notamment de Jamie Bell. On adhère difficilement à l’histoire de cette quête personnelle et on ne peut alors que constater les longueurs de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Lever votre pouce pour sauver une vie !