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baya belal

  • Cheba Louisa

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    Parce qu’elle avait besoin de plus de liberté, Djamila (Rachida Brakni) vient d’emménager dans un appartement sans pour autant s’éloigner de la cité où habitent ses parents. A cette occasion, elle fait la connaissance de sa nouvelle voisine Emma (Isabelle Carré), mère de 2 enfants et si les premiers échanges sont plutôt musclés, elles deviendront vite potes d’enfance. Une amitié qui n’est pas forcément bien accueilli dans son entourage. Ce déménagement est aussi et surtout l’occasion de prendre du recul car si pour sa famille Djamila est promise en mariage à Ahmed (Mhamed Arezki), tout le monde ignore qu’elle entretient une autre relation avec Fred (Stanley Weber).

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    Ce qui est frappant au sortir de la salle c’est que Cheba Louisa nous entraine dans une cité populaire éloignée des clichés et c’est peut-être bête à dire mais ça fait du bien ! Les sempiternels trafiquants de drogue et la violence laissent place à une communauté réunie par l’entraide et surtout une belle fête du Mouloud ; une image positive qu’on aimerait bien voir plus souvent. Avec cet environnement, on est alors plus sensible à cette histoire construite autour du thème de l’intégration qui concerne aussi le personnage de Djamila que celui de Fred. Charmé par le duo Brakni / Carré, on passe donc un bon moment avec cette première réalisation de Françoise Charpiat.

     

    Il faut le voir pour : Visiter l’appartement des voisins, ça peut servir si les huissiers débarquent chez vous !

  • Mohamed Dubois

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    Enfant issu d’une famille aisée, Arnaud Dubois (Eric Judor) se pose désormais quelques questions sur ses origines. Il aura suffit que son père Gérard (Jackie Berroyer) fasse un test de paternité pour que son fils comprenne qu’il pourrait bien avoir du sang tunisien ! Arnaud n’existera donc plus désormais, il se fera appeler Mohamed et abandonne son travail à la banque pour un kebab en compagnie de son nouveau pote d’enfance Mustafa (Youssef Hajdi). Ce dernier ambitionne par ailleurs d’ouvrir son propre établissement qui sera le premier restaurant gastronomique hallal. Arnaud … enfin Mohamed va l’aider à monter le dossier et à rechercher le financement mais tout ça est bien plus compliqué qu’il n’y parait.

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    A priori Mohamed Dubois avait tout d’une comédie sympathique avec son pitch improbable et la participation d’Eric Judor. Seulement il faut bien dire que ce premier long-métrage d’Ernesto Ona n’atteint pas son principal objectif qui est de nous faire rire malgré une belle distribution. En dehors du créateur de la série Platane, on est avant tout content de voir un peu plus en lumière Sabrina Ouazzani & Youssef Hajdi mais ça ne suffit pas à nous donner satisfaction. Ce thème de la double-culture avait largement de quoi inspirer plus d’humour et on se dit donc que les réjouissances promises par la bande-annonce nous ont fait faux bond.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre pourquoi on adopte plus d’enfants chinois !

  • A perdre la raison

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    Notre pote Mounir (Tahar Rahim) vit avec André (Niels Arestrup), médecin et soutien indéfectible aussi bien pour lui que pour toute sa famille. Lorsque Mounir rencontre la femme de sa vie, André n’hésite pas un seul instant et invite Murielle (Emilie Dequenne) à emménager avec eux. C’est une drôle de situation mais l’entente est cordiale cependant le poids des années vont faire voler en éclats ce ménage. Le couple donne naissance à 4 enfants et des tensions apparaissent au point que Murielle plonge dans une profonde dépression et ne tient le coup qu’avec l’aide d’une psychologue.

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    Ils nous avaient scotchés avec Un prophète ; Niels Arestrup & Tahar Rahim sont de nouveau réunis à l’écran pour un drame intense. S’il fallait encore vous convaincre de la complicité évidente liant les 2 comédiens, il va sans dire que votre vœu sera exaucé et toujours de belle manière. Cette relation quasi-filiale est au cœur de l’intrigue mais A perdre la raison met aussi en évidence une superbe Emilie Dequenne prise en étau entre les hommes de sa vie. Une prestation intense qui se manifeste jusqu’à son impressionnante transformation physique témoignant du calvaire qu’a pris sa vie ; un film poignant !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus écouter "Femmes, je vous aime" de la même façon

  • Le cochon de Gaza

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    Notre pote Jafaar (Sasson Gabai) vit avec sa femme Fatima (Baya Belal) à Gaza où le conflit Israélo-palestinien rythme leur quotidien. D’ailleurs, des soldats israéliens se sont même installés au-dessus de leur maison. Pour gagner sa vie, Jafaar sort chaque jour avec son bateau de pêche mais les prises sont minces et il récupère davantage de détritus que de poissons à vendre. Un jour cependant il attrape dans ses filets une chose incroyable : un cochon vietnamien ! Comment cet animal impur a-t-il pu croiser son chemin ? C’est certainement un châtiment de Dieu toujours est-il que ce cochon va lui permettre de gagner un peu d’argent. Il réussit à trouver en effet du coté de l’Israël une personne intéressée par cet animal mais plus particulièrement … par son sperme !

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    Les années passent et le conflit Israélo-palestinien n’en finit plus de durer et l’espoir d’une trêve ressemble de plus en plus à une chimère. On a donc bien besoin que le cinéma continue de dénoncer les aberrations de cette guerre et quoi de mieux qu’une comédie comme Le cochon de Gaza pour détendre l’atmosphère. Sylvain Estibal se lance dans la réalisation après avoir inspiré le film Le dernier vol avec son roman, un premier essai plutôt réussi puisque malgré le sujet sensible le spectateur a droit à quelques délicieux moments de rires. Si on ne peut pas crier au génie, on sortira largement satisfait de cette jolie fable avec l’espoir qu’un jour une paix pourra être célébré entre ces peuples.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de ramener un cochon la prochaine fois que vous irez à la pêche.