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pauline burlet

  • Le passé

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    La dernière fois il avait du annuler son voyage mais cette fois, Ahmad (Ali Mosaffa) est bel et bien revenu en France. Cela fait 4 ans qu’il a quitté Marie (Bérénice Béjo) et ses 2 enfants Lucie & Léa (Pauline Burlet & Jeanne Jestin) et s’il est aujourd’hui de retour c’est pour officialiser leur divorce. Entre-temps, Marie a rencontré un autre homme ; Samir (Tahar Rahim) qui a également un enfant Fouad (Elyes Aguis). Ahmad va ainsi se retrouver au cœur d’une future famille recomposée en pleine crise car Lucie n’accepte pas du tout que sa mère refasse sa vie. La situation va s’avérait encore plus compliquée puisque l’adolescente est surtout en conflit avec Samir dont la femme est plongée dans un profond coma.

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    Le passé est un film dont l’histoire se construit au fil des minutes et à priori, on pourrait trouver le temps long. On assiste d’abord à des retrouvailles tout en ignorant ce qui lie les uns aux autres puis à mesure que les minutes défilent, se dresse alors le portrait de cette famille morcelée mais liée autour d’une cinglante vérité. Si l’histoire ne manque déjà pas de rebondissements, on est avant tout subjugué par la performance des comédiens. Que ce soit Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Ali Mosaffa ou le jeune Elyes Aguis : on a là une distribution prodigieuse qui rend cette tranche de vie des plus réalistes ! Après A propos d’Elly et Une séparation, le réalisateur Asghar Farhadi offre encore un grand moment de cinéma d’où ce nouveau Coup de cœur Ciné2909.

     

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  • Dead man talking

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    Il est 20H et notre pote William (Patrick Ridremont) vit ses derniers instants. Reconnu coupable d’homicide, sa sentence est la mort ; on s’apprête ainsi à procéder à une injection létale cependant ce programme va être perturbé par un évènement inattendu. Comme tout condamné, William a droit à ses dernières paroles et il se trouve qu’il a pas mal de choses à raconter ce qui a tendance à énerver Karl Raven (François Berléand), le nouveau directeur de la prison. Selon la loi, il ne peut être exécuté tant qu’il a quelque chose à dire et passé minuit, l’exécution devra être reportée au lendemain. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le condamné va ainsi devenir la vedette d’un show télévisé qui va tenir en haleine des milliers de spectateurs.

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    Pour son premier film comme réalisateur, notre pote Patrick Ridremont n’a pas ménagé ses efforts puisqu’outre le fait d’écrire le scénario, il incarne aussi l’un des rôles principaux. Il y a une excellente idée de départ avec Dead man talking, un thriller sombre éclairé de temps à autres par un humour belge de bon aloi. Assez prenant dans sa première partie, le film a beaucoup plus de mal à convaincre par la suite la faute principalement à un personnage qui ne provoque pas la moindre empathie. Difficile par conséquent de s’intéresser à son parcours jusqu’au couloir de la mort si bien que ce qui nourrit le film devient aussi ennuyeux qu’interminable.

     

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