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sally hawkins

  • Paddington

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    Il y a longtemps de cela, un explorateur anglais s’était rendu au Pérou où il a fait une incroyable découverte. Il a en effet fait la connaissance d’un couple d’ours extraordinaires avec lesquels il s’est lié d’amitié et les a baptisé Lucy & Pastouso. Des années plus tard, un petit ours débarque à son tour en Angleterre et va être recueilli par la famille Watson. On décide de lui donner le nom de Paddington et il est à la recherche de cet explorateur mais la seule chose qui le relie à lui est ce chapeau rouge qu’il ne quitte jamais. Ça ne sera pas chose facile d’autant plus qu’Henry Brown (Hugh Bonneville) aimerait se débarrasser au plus vite de cet ours gaffeur !

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    A ne surtout pas confondre avec Ted, Paddington c’est un ourson si mignon mais aussi tellement maladroit ! Héros crée par l’auteur britannique Michael Bond en 1958, les jeunes spectateurs vont découvrir et probablement vite s’attacher à ce personnage au son look si particulier. Avec tout ça, il faudra se montrer conciliant vis -à-vis d’un scénario qui n’a pas inventé l’eau chaude mais qui évite tout de même de trop tomber dans la niaiserie. Même s’il s’adresse essentiellement à un jeune public, le plaisir est au rendez-vous à condition de se laisser un peu retomber en enfance. 

     

    Il faut le voir pour : Découvrir ce que les Welsh Guards de la reine cachent sous leurs bonnets !

  • Godzilla (2014)

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    Il y a 15 ans, notre pote Ford (Aaron Taylor-Johnson) vivait au Japon avec ses parents mais il a eu le malheur de perdre sa mère lors d’un terrible séisme. Du moins c’est la version officielle mais son père Joe (Bryan Cranston) est convaincu qu’on lui cache quelque chose et veut absolument découvrir la vérité, il le doit pour sa femme. C’est ainsi que Ford, à peine revenu chez lui à San Francisco, doit déjà repartir au Japon où son père a été arrêté pour avoir pénétré dans une zone placée en quarantaine. Tous deux vont alors se retrouver impliqués dans une histoire incroyable où va apparaitre un monstre gigantesque du nom de Godzilla qui va changer à jamais le visage du monde.

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    A l’occasion des 60 ans de la créature crée par le studio Toho, ce ne seront pas les japonais qui vont préparer le gâteau mais nos cousins américains. Cette version de Godzilla n’a pas été confiée à n’importe qui puisque c’est Gareth Edwards (Monsters) qui tient la caméra et l’on nous annonce déjà une trilogie ! Ajoutez à ça les participations de Bryan Cranston & Aaron Taylor-Johnson et sur le papier cette incarnation du célèbre monstre avait de quoi donner l’eau à la bouche. Sauf que la déception n’aura d’égal que l’immensité du monstre ; quel ennui devant le film avec son scénario peu excitant. On nous apprend de ne pas essayer de contrôler la nature et si la sélection naturelle est bien faite, cette nouvelle version ne devrait pas survivre très longtemps.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre réellement pourquoi Chirac a fait des essais nucléaires.

  • Blue Jasmine

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    Il n’ya encore pas si longtemps, notre pote Jasmine (Cate Blanchett) menait la belle vie auprès de son mari Hal (Alec Baldwin). Habituée alors au luxe, le choc est rude lorsqu’elle apprend qu’elle a épousé un homme volage doublé d’un escroc. Désormais ruinée et seule, elle traverse une période difficile et espère se remettre à flot auprès de sa sœur Ginger (Sally Hawkins) qui vit à San Francisco. Ces 2 sœurs ont été adoptées et ont connu des trajectoires totalement opposées puisque Ginger n’a pas eu une vie aussi faste. Malgré tout, elle est heureuse de revoir enfin Jasmine qui elle ne pense qu’à descendre les verres de Vodka-Martini pour oublier tous ses soucis.

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    Retour aux Etats-Unis et c’est cette fois dans les rues de San Francisco que notre pote Woody Allen pose ses caméras pour dresser le portrait de ces 2 sœurs totalement opposées. Une nouvelle fois, il met en scène 2 magnifiques comédiennes d’abord avec une Sally Hawkins pleine de vie mais surtout avec une Cate Blanchett en dépressive éblouissante. Son histoire on la découvre à travers des flashbacks rendant le contraste entre la femme qu’elle était et celle qu’elle est devenue encore plus flagrant. Bien entendu, Blue Jasmine ne dispose pas de la magie et de la poésie d’un Minuit à Paris toujours est-il que le réalisateur new yorkais nous régale une fois de plus, de quoi voir la vie en bleue !

     

    Il faut le voir pour : Planquer vos bouteilles de Vodka !

  • Jane Eyre

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    C’est devant la porte de sa demeure que notre pote St. John Rivers (Jamie Bell) a trouvé cette femme complètement hagarde et désemparée. Elle s’appelle Jane Eyre (Amelia Clarkson / Mia Wasikowska) et vient de vivre un énorme choc, elle qui n’a pas été épargnée par les malheurs. Orpheline, elle fut élevée par sa tante Mme Reed (Sally Hawkins), une femme qui ne la porta jamais dans son cœur allant jusqu’à l’envoyer à l’internat de Lowood pour s’en débarrasser. Des années plus tard, Jane s’est trouvé une place en tant que gouvernante à Thornfield-Hall où elle s’occupera de la petite Adèle (Romy Settbon Moore) et c’est aussi là qu’elle allait rencontrer l’amour. Cet homme n’est autre que le maitre des lieux ; Edward Rochester (Michael Fassbender), une relation à priori improbable et pourtant …

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    Soyons honnête, Jane Eyre je connais de nom mais je ne connais ni le roman de Charlotte Brontë ni les nombreuses adaptations ; je me disais que ce n’était pas trop ma came. Les miracles existent parfois mais en l’occurrence ce film de Cary Fukunaga (auteur du passionnant Sin nombre) ne fait que confirmer mon ressenti bien qu’ayant apprécié à sa juste valeur le couple Mia Wasikowska /Fassbender. Tout le monde ne peut pas être touché par ce scénario assez fleur bleue d’autant plus que cela s’accompagne d’une réalisation étonnamment sobre mais pas dans le meilleur sens du terme. Les spectateurs qui connaissent sur le bout des doigts le livre se jetteront certainement dessus, les autres risquent de trouver le temps souvent long.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas hésiter à dire à certaines petites filles qu’elles n’ont pas le talent pour chanter !

  • Submarine

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    Ne vous étonnez pas lorsque vous croiserez notre pote Oliver Tate (Craig Roberts) dans les couloirs du lycée s’il a l’air d’avoir la tête ailleurs. Il aime se déconnecter du monde extérieur s’imaginant par exemple mort et provoquant alors une mobilisation nationale en sa mémoire. Et puis il y a aussi Jordana (Yasmin Paige) qui occupe ses pensées, une ado spontanée dont le seul défaut serait ses plaques d’eczéma qu’elle arbore ici et là. A la maison, Oliver n’est guère plus expansif ; ses parents semblent en froid (ils n’ont pas eu de rapports depuis 7 mois, c’est scientifiquement prouvé !) et son père notamment reste prisonnier d’une profonde dépression. Les choses pourraient vite changer car le jeune homme apprend que leur nouveau voisin Graham (Paddy Considine) est une vieille connaissance puisqu’il s’agit d’un ex de sa mère !

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    Si l’ensemble du film avait été pareil à ce qui nous est proposé durant la première demi-heure, on aurait eu droit à une jolie surprise. Submarine nous ramène à l’âge de l’adolescence, période à la fois si agréable mais également tellement compliquée. On accompagne ainsi Oliver dans ses premiers émois amoureux mais surtout à travers la crise familiale qui se déroule sous ses yeux, une vision décalée qui donne au film un ton particulier dans la première partie. Malheureusement, cela ne dure qu’un temps et on finit par se retrouver devant quelque chose de plus conventionnel et par conséquent moins attirant. Même si on passe un bon moment, on a cette désagréable impression qu’on est passé tout près d’un grand film et ça reste plutôt frustrant !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter votre période chapeau, ça va pas le faire.

  • We want sex equality

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    En 1968, dans l’usine du constructeur automobile Ford basé à Dagenham en Angleterre on pouvait compter plus de 50 000 employés et parmi cet effectif on ne dénombrait que 187 femmes. Non seulement elles doivent travailler dans des conditions déplorables mais elles ont également subi une déqualification de leur statut. Afin que leurs revendications soient entendues, Rita (Sally Hawkins) et ses collègues décident de se mettre en grève ; une première chez ces ouvrières. Cependant, Rita comprend vite que leur combat dépasse le cadre du site de Dagenham ; elle va devoir s’engager et demander une chose inimaginable : l’égalité des salaires.

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    Il n’y a encore pas si longtemps le statut de la femme dans le monde du travail souffrait d’une terrible discrimination heureusement on a depuis assisté à quelques évolutions. C’est pourquoi découvrir le destin de ces employées de Ford est vraiment important à l’heure où l’égalité des sexes dans le milieu professionnel est encore loin d’être probant. Instructif et véritablement divertissant, We want sex equality ne prend cependant pas beaucoup de risques se contentant de distiller son histoire à travers un schéma que l’on connait que trop bien. C’est également un plaisir de revoir Sally Hawkins dans un rôle moins déluré que dans Be happy mais campant un personnage plus proche des spectatrices.

     

    Il faut le voir pour : Toujours vérifier que vous avez bien déroulé votre banderole avant de l’exposer !

  • Never let me go

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    L’institut d’Hailsham a l’apparence d’un pensionnat, garçons et filles sont des élèves ordinaires vivant sous une stricte autorité. Ils n’ont pas de parents et n’ont jamais quitté les alentours de l’établissement effrayés par les horribles histoires qu’on leur a raconté. Un jour, une de leurs professeurs Miss Lucy (Sally Hawkins) leur révèle la vérité sur leur existence, ils sont nés avec comme seul but dans la vie d’offrir leurs organes. Kathy, Ruth & Tommy (Carey Mulligan /Isobel Meikle-Small, Kieira Knightley / Ella Purnell & Andrew Garfield / Charlie Rowe) vont grandir ensemble jusqu’à l’âge de 18 ans où ils seront ensuite placés à la ferme des Cottages avant d’être séparés. Le destin va toutefois les réunir une dernière fois avant que leur vie s’éteigne.

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    Et si le salut de l’homme venait de lui-même ? Tiré du roman d’anticipation de Kazuo Ishiguro, Never let me go nous met face à une situation qui fait plutôt froid dans le dos ; utiliser des êtres humains afin de répondre aux besoins d’organes. Le plus intéressant étant que le scénario ne se déroule non pas dans un futur proche mais il s’insert dans une réalité parallèle. Une histoire qui joue bien entendu la carte de l’émotion et ça fonctionne très bien sans tomber pour autant dans la facilité. Le trio d’acteurs composé par Carey Mulligan / Kieira Knightley / Andrew Garfield est juste merveilleux, bref un beau film à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à devenir donneur d’organes.

  • Une éducation

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    A 16 ans, Jenny Mellor (Carey Mulligan) est une jeune fille très studieuse et dont l'avenir semble déjà tout tracé : elle ira à Oxford ! Ses parents et notamment son père font tout pour qu'elle intègre cette prestigieuse école et jusqu'à présent tout semblait aller dans le meilleur des mondes. C'est à partir du moment où elle fait la connaissance de David (Peter Sarsgaard) que tout a basculé, Jenny découvre une vie plus dissolue où elle assiste à de magnifiques concerts, dine dans de beaux restaurants bref, elle s'amuse. Même lorsqu'elle découvre les activités auxquelles se livrent David et son pote d'enfance Danny (Dominic Cooper), elle ferme les yeux persuadée que leur amour est sincère.

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    Voilà une illustration parfaite d'une expression populaire que vous connaissez peut-être : l'amour rend aveugle ! Une éducation s'intéresse à la vie d'une adolescente qui découvre l'Amour ave un grand A mais elle va apprendre à ses dépens que cela s'accompagne de son lot de déceptions. Une comédie dramatique très attachante d'abord grâce à la belle prestation de Carey Mulligan qui séduira vite n'importe quel spectateur. Le reste du casting est tout aussi attrayant et vous pouvez compter sur Alfred Molina pour vous faire rire. Un film très sympathique que je vous invite à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais approcher une banane de votre lit.

  • Be happy

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    Quelles que soient les circonstances, elle garde toujours le sourire et sa bonne humeur légendaire. Notre pote Poppy (Sally Hawkins) n’a qu’un seul objectif dans sa vie : profiter de chaque instant et rendre tout le monde autour d’elle le plus heureux possible ce qui n’est pas une mince à faire ! Entre son moniteur de conduite aux propos xénophobes, une prof de danse déprimée par sa rupture ou encore un de ses élèves victime de violences ; elle serait tenté de baisser les bras mais c’est mal la connaitre ! Toujours prête à voir la vie du bon coté, c’est une pile électrique et vous, que diriez-vous d’être heureux ?

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    Deux réactions après avoir vu Be happy ; où l’on ressort dynamisé par la séduisante Sally Hawkins ou on reste un peu circonspect devant l’aspect "Too much" du film. Sans aucun doute, Mike Leigh a trouvé la comédienne parfaite pour incarner ce petit rayon de soleil débordante de vitalité mais certaines scènes laissent un arrière-gout de démesure à l’image de cette rencontre incompréhensible avec un SDF. Paradoxalement, c’est dans ses moments de doute que le personnage de Poppy devient plus intéressante ; là où elle est confronté aux problèmes des autres auxquels elle tente toujours d’apporter une solution.

     

    Il faut le voir pour : Penser à Enraha lorsque vous êtes au volant de votre voiture.