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miranda richardson

  • We want sex equality

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    En 1968, dans l’usine du constructeur automobile Ford basé à Dagenham en Angleterre on pouvait compter plus de 50 000 employés et parmi cet effectif on ne dénombrait que 187 femmes. Non seulement elles doivent travailler dans des conditions déplorables mais elles ont également subi une déqualification de leur statut. Afin que leurs revendications soient entendues, Rita (Sally Hawkins) et ses collègues décident de se mettre en grève ; une première chez ces ouvrières. Cependant, Rita comprend vite que leur combat dépasse le cadre du site de Dagenham ; elle va devoir s’engager et demander une chose inimaginable : l’égalité des salaires.

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    Il n’y a encore pas si longtemps le statut de la femme dans le monde du travail souffrait d’une terrible discrimination heureusement on a depuis assisté à quelques évolutions. C’est pourquoi découvrir le destin de ces employées de Ford est vraiment important à l’heure où l’égalité des sexes dans le milieu professionnel est encore loin d’être probant. Instructif et véritablement divertissant, We want sex equality ne prend cependant pas beaucoup de risques se contentant de distiller son histoire à travers un schéma que l’on connait que trop bien. C’est également un plaisir de revoir Sally Hawkins dans un rôle moins déluré que dans Be happy mais campant un personnage plus proche des spectatrices.

     

    Il faut le voir pour : Toujours vérifier que vous avez bien déroulé votre banderole avant de l’exposer !

  • Victoria, les jeunes années d’une reine

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    Naitre au sein d ‘une famille royale, beaucoup en rêvent mais la réalité n’est pas forcément le conte de fée que l’on s’imagine ! Victoria (Emily Blunt) a grandi en bénéficiant du prestige que lui accordait sa lignée mais ces somptueux châteaux ont vite constitué une barrière à son épanouissement. Entouré de sa mère la Duchesse de Kent (Miranda Richardson) et leur conseiller John Conroy (Mark Strong), Victoria a vécu sous des ordres strictes et alors qu’on attendait d’elle qu’elle accorde la régence à sa mère pour prendre la succession de son oncle, le roi Guillaume (Jim Broadbent) ; elle crée la surprise en montant sur le trone à seulement 18 ans !

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    L’histoire retiendra de Victoria qu’elle fut le monarque qui a eu le plus long règne au Royaume-Uni et ce malgré les tentatives de manipulations auxquelles elle a du faire face. Loin de lui rendre un bel hommage, le film de Jean-Marc Vallée (C.R.A.Z.Y.) risque lui de passe beaucoup plus inaperçu car il ne suffit pas de jolis costumes d’époque et de somptueux décors pour faire un biopic historique digne de ce nom. Victoria, les jeunes années d’une reine est d’un ennui royal en partie à cause d’un scénario sans reliefs ; les conspirations à l’encontre de la reine sont légers et la romance avec le Prince Albert est sans magie.

     

    Il faut le voir pour : Exiger qu’on vous tienne la main pour descendre ou monter les escaliers.