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submarine

  • Submarine

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    Ne vous étonnez pas lorsque vous croiserez notre pote Oliver Tate (Craig Roberts) dans les couloirs du lycée s’il a l’air d’avoir la tête ailleurs. Il aime se déconnecter du monde extérieur s’imaginant par exemple mort et provoquant alors une mobilisation nationale en sa mémoire. Et puis il y a aussi Jordana (Yasmin Paige) qui occupe ses pensées, une ado spontanée dont le seul défaut serait ses plaques d’eczéma qu’elle arbore ici et là. A la maison, Oliver n’est guère plus expansif ; ses parents semblent en froid (ils n’ont pas eu de rapports depuis 7 mois, c’est scientifiquement prouvé !) et son père notamment reste prisonnier d’une profonde dépression. Les choses pourraient vite changer car le jeune homme apprend que leur nouveau voisin Graham (Paddy Considine) est une vieille connaissance puisqu’il s’agit d’un ex de sa mère !

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    Si l’ensemble du film avait été pareil à ce qui nous est proposé durant la première demi-heure, on aurait eu droit à une jolie surprise. Submarine nous ramène à l’âge de l’adolescence, période à la fois si agréable mais également tellement compliquée. On accompagne ainsi Oliver dans ses premiers émois amoureux mais surtout à travers la crise familiale qui se déroule sous ses yeux, une vision décalée qui donne au film un ton particulier dans la première partie. Malheureusement, cela ne dure qu’un temps et on finit par se retrouver devant quelque chose de plus conventionnel et par conséquent moins attirant. Même si on passe un bon moment, on a cette désagréable impression qu’on est passé tout près d’un grand film et ça reste plutôt frustrant !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter votre période chapeau, ça va pas le faire.