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valérie bonneton

  • Le grand partage

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    A situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Une vague de grand froid s’abat sur la France et l’État a décidé d’agir avec un décret obligeant les propriétaires de grands logements à partager leur hébergement. Inutile de préciser que dans ce bel immeuble du 7ème arrondissement de Paris, la nouvelle fait jaser et notamment notre pote Pierre Dubreuil (Didier Bourdon). D’autres se réjouissent de pouvoir aider et d’avoir par la même occasion un peu de compagnie. Grégory Bretzel (Michel Vuillermoz) aimerait se montrer aussi généreux mais sa femme Béatrice (Valérie Bonneton) est beaucoup moins encline à ouvrir ses portes malgré ses idéologies politiques.

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    Le grand partage ça aurait pu être une sorte de Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ? à savoir une comédie basée sur une avalanche de clichés. En la matière, le film d'Alexandra Leclère n’y va pas avec le dos de la cuillère ; de la sempiternelle opposition politique Droite / Gauche à la gardienne ouvertement raciste, on ne nous épargne rien. Si tout cela s’accompagnait de crises de rires, on aurait pu se montrer plus conciliant seulement ici c’est loin d’être le cas. Le personnage de Didier Bourdon devient vite irritant, on ne comprend pas trop ce que vient faire Patrick Chesnais dans ce fatras ; ce casting qui apparaissait comme un atout n’apporte finalement pas grand-chose à une comédie ratée.

     


    Il faut le voir pour : Voter au centre !

  • Une heure de tranquillité

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    C’était jusqu’à présent une journée totalement ordinaire et puis un heureux hasard va permettre à Michel Leproux (Christian Clavier) de dénicher un disque qu’il cherchait depuis longtemps. Dans l’excitation du moment, il ne pense maintenant qu’à une chose : rentrer chez lui et écouter cet album seulement il va y avoir quelques imprévus. Ça a d’abord commencé avec Elsa (Valérie Bonneton) avec qui il a une liaison et qui se trouve être la pote d’enfance de sa femme Nathalie (Carole Bouquet). En plus de ça, les travaux dans l’appartement ont déjà commencé et dans l’immeuble il va y avoir aussi de l’animation puisque c’est la fête des voisins !

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    Après la pièce de théâtre, l’évolution naturelle a porté Une heure de tranquillité à s’inviter au cinéma sous la direction de Patrice Leconte. Dans la peau de notre mélomane en quête de sérénité, on retrouve un Christian Clavier qui comme souvent fait dans l’excès. Accompagné de Carole Bouquet, Valérie Bonneton et Rossy De Palma, on regrette que ces actrices n’aient pas réellement le loisir de s’exprimer ce qui aurait pu égayer davantage cette comédie. Au lieu de ça, on a droit à une galerie de personnages bâtis sur des clichés (Maria, Sébastien, Léo, …) et donc sans saveur. Même la conclusion qui est censée être un beau moment d’émotions ne réussit pas à faire son effet, un film mené trop tranquillement.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de rentre chez vous pour être tranquille !

  • Supercondriaque

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    Alors que dans les rues on fête l’arrivée de la nouvelle année, une ambulance file à toute allure. A son bord se trouve Romain (Dany Boon) et il se trouve qu’il souffre de … eh bien en fait de rien ! C’est un malade et pour être tout à fait exact il s’agit d’un hypocondriaque qui vient de mettre un sacré bazar à la soirée de son médecin et pote d’enfance Dimitri (Kad Merad). Un médecin qui n’en peut plus du cinéma de Romain et il connait le remède pour le guérir : l’amour ! Il tente ainsi de lui faire rencontrer des femmes mais ce n’est pas chose aisée quand on sait que cet homme ne supporte pas les contacts à cause des germes et de cette satanée épidémie de grippe.

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    Comment ne pas repenser au raz-de-marée qu’avait provoqué Bienvenue chez les ch’tis lorsqu’on voit se reformer le duo Dany Boon / Kad Merad. Avec Supercondriaque, la formule n’a pas beaucoup changé avec au programme une comédie teintée d’un élan solidaire et qui vous réserve quelques tranches de rires. Pas de surprise non plus au niveau de l’humour qui va vite diviser les spectateurs par son coté surjoué mais qui donne quand même lieu à des scènes franchement marrantes (la douche avec Valérie Bonneton ou l’attaque du chien). Si on ne tient pas une excellente comédie, on passe un bon petit moment ce qui en fait un remède pour ceux qui ont besoin de se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus toucher aux magazines des salles d’attente !

  • Jacky au royaume des filles

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    La nouvelle a fait le tour de tout le royaume de Bubunne, la Générale Bubunne 16 (Anémone) a décidé  de se retirer au profit de sa fille la Colonelle (Charlotte Gainsbourg). A cette occasion, un grand bal va être organisé afin de lui trouver son grand couillon autrement dit l’homme qui aura l’honneur de l’épouser. C’est l’effervescence pour tous les hommes et notamment pour notre pote Jacky (Vincent Lacoste) qui n’a d’yeux que pour elle et qui se voit déjà dans sa belle voilerie blanche. Attention tout de même, il n’est pas seul sur le coup et son plus grand rival est certainement son cousin Vergio (William Lebghil) qui peut compter sur le soutien de sa riche famille.

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    Il s’était fait remarquer avec Les beaux gosses, le réalisateur Riad Sattouf devrait une fois encore faire parler de lui avec cette comédie pour le moins décalée. Jacky au royaume des filles c’est d’abord la découverte de tout un univers assez loufoque (qui peut tout aussi bien vous laisser insensible) à travers cette société gouvernée d’une main de fer par les femmes. On salue donc l’originalité qui a été apporté mais au fil des minutes on se rend aussi compte que l’humour ne suit pas vraiment et que la satire promise se révèle bien décevante. On passe donc un bon moment avec Vincent Lacoste et compagnie mais c’est quand même bien loin d’être la grande éclate.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à touiller la bouillie !

  • A coup sûr

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    Grace à son père, Emma (Laurence Arné) a hérité d’un tempérament de vainqueur et c’est ainsi qu’elle a toujours donné le meilleur d’elle-même. Alors quand un homme, en l’occurrence son dentiste, lui dit qu’elle est aussi énergique qu’une limace au lit, elle voit rouge. D’autant plus qu’après un quiproquo avec son collègue de travail Tristan (Eric Elmosnino), le doute va s’installer un peu plus dans l’esprit de la jeune femme. Et si justement son célibat était la conséquence de ses piètres performances sexuelles ? Emma se met ainsi à étudier sérieusement la question d’abord en consultant les meilleurs livres sur le sujet et elle ira jusqu’à interviewer un acteur porno pour obtenir avec plus ou moins de discrétion quelques conseils.

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    Le sujet devient de moins en moins tabou et il n’y a rien de plus confortable qu’une comédie pour évoquer le sexe. On accompagne ainsi Laurence Arné au cours de son apprentissage bien particulier ce qui lui réserve quelques situations insolites mais c’est un premier grand rôle au cinéma qui la dépasse un peu. A la limite les quelques apparitions de Valérie Bonneton sont même plus amusantes. Il y a bien quelques moments qui vous dérideront le visage mais sur la durée, les rires sont loin d’être assurés A coup sûr ! On ne s’attardera donc pas sur les personnages caricaturés (comme le stagiaire) quand ils ne sont pas tout simplement transparents. Une comédie téléphonée qui ne laissera pas un grand souvenir.

     

    Il faut le voir pour : Envisager d’acheter une nappe en PVC parce que ça a l’air bien pratique.

  • Eyjafjallajökull

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    Ils se sont aimés brièvement, le temps de donner naissance à leur fille Cécile (Bérangère McNeese) puis le couple s’est déchiré et depuis c’est la guerre perpétuelle entre Valérie & Alain (Valérie Bonneton & Dany Boon). Par malchance, ils se sont retrouvés sur le même avion pour la Grèce où ils doivent assister au mariage de Cécile mais le trafic aérien est soudainement arrêté en raison de l’éruption du volcan Eyjafjallajökull en Islande. Pour aller à Corfou, ils doivent donc louer une voiture et faire la route ensemble ce qui ne sera pas de tout repos. Dès qu’une occasion se présente, l’un comme l’autre cherche à prendre la fuite et s’il y a la possibilité de lui faire une bonne crasse pourquoi s’en priver ?

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    Dites vous déjà que vous allez vous marrer en demandant une place pour Eyjafjallajökull à la caisse, ça sera toujours ça de gagné ! Comédie réalisée par Alexandre Coffre qui avait signé Une pure affaire, on se retrouve donc avec Valérie Bonneton & Dany Boon, un couple qui aime se détester et prêt à tout pour nous faire rigoler ou du moins essayer. Hélas, il n’y a pas vraiment de quoi se plier (encore moins si vous avez vu la bande-annonce) puisque sur la durée ce road-trip arrivera à peine à nous amuser. La seule consolation sera de voir la comédienne Valérie Bonneton dans son premier grand rôle qui a vraiment un bon potentiel comique qui, on espère, se confirmera dans de prochains films.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre le lit du haut !

  • Eyjafjallajökull

    Bonjour, je voudrais une place pour eyja ...euh non eyfjaka bon le film avec Dany Boon ! On a tous entendu parler de ce célèbre volcan islandais en 2010 qui avait paralysé un temps le trafic aérien. Il a quand même l'air marrant ce Eyjafjallajökull, oh j'ai réussi !!

     

    Date de sortie : 02 Octobre 2013


     

  • L’Oncle Charles

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    Charles Doumeng (Eddy Mitchell) est à la tête d’un immense empire et vit actuellement confortablement en Nouvelle-Zélande mais il a une santé fragile. Alors que son médecin souhaitait le ménager, il apprend qu’il ne lui resterait que peu de temps à vivre et c’est alors qu’il se met en tête de retrouver sa sœur, son dernier lien familial. Corinne Beaujard (Valérie Bonneton)  tombe sur cet avis de recherche et flaire le bon plan pour soutirer un peu d’argent mais l’histoire qu’elle va inventer va prendre des proportions autrement plus importantes. Avec l’aide de sa cousine Louise (Alexandra Lamy), elle a l’intention de convaincre Charles qu’elle a retrouvé sa nièce pour espérer toucher ainsi une partie de l’héritage !

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    Dans le temps on prenait du plaisir à aller voir le cinéma d’Etienne Chatiliez, une époque qui semble bien révolue puisqu’après nous avoir infligé l’atterrante Agathe Cléry il remet le couvert avec L’Oncle Charles. Comédie peu inspirée à l’image d’Eddy Mitchell au jeu étrangement poussif dans les premières minutes avant de trouver un peu plus d’équilibre malheureusement le film s’enlise par la suite dans une profonde médiocrité avec ses personnages caricaturaux. Il n’y a encore que les tailleurs parfaitement coupés de Valérie Bonneton qui sauront nous distraire un peu ce qui est bien léger. A se demander ce qui arrive au réalisateur français, va savoir !

     

    Il faut le voir pour : Rendre visite au couvent pour refaire votre décoration !

  • Le skylab

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    A l’occasion de l’anniversaire de leur Mamie (Bernadette Laffont), toute la famille s’est réunie en Bretagne pour célébrer l’évènement. Enfants et petits-enfants sont évidemment de la partie et parmi eux se trouvent notre pote Albertine (Lou Alvarez) et ses parents Anna & Jean (Julie Delpy & Eric Elmosnino). Le soleil est au rendez-vous-même si une averse n’est pas à exclure, le mouton est sur le barbecue et ce déjeuner s’annonce plus que jamais festif. Pour digérer le repas, rien ne vaut un détour à la plage et c’est vraiment l’idéal pour oublier que le Skylab pourrait s’écraser sur eux cette nuit. En effet, ça fait la une des journaux ; ce satellite a toutes les chances de frapper la Bretagne et ça angoisse quelque peu la petite Albertine.

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    Devant et derrière la caméra, notre pote Julie Delpy nous convie à un week-end familial qui s’annonce animé ! Au programme ; un bon couscous, quelques verres de Porto pour Mamie, un télé-crochet improvisé avec en guest-star Tonton Hubert ou encore un détour sur la plage des nudistes. Il n’y a pas grand-chose à reprocher à cette excellente comédie que ce soit un casting riche et surtout réussi, une bonne dose de bonne humeur mais aussi quelques coups de gueule ; on tombe immédiatement sous le charme avec Le skylab. Une réunion familiale à laquelle on ne regrette pas d’être convié et qui réveillera peut-être en vous quelques souvenirs !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’évoquer la politique pendant les repas familiaux !

  • Un amour de jeunesse

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    1999. Camille & Sullivan (Lola Creton & Sebastian Urzendowsky) sont un jeune couple et leur relation est intense, fusionnel au point que la jeune femme n’imagine pas son avenir sans lui à ses cotés. Pour ce dernier, les choses sont différentes ; si ses sentiments sont sincères, il ressent également le besoin de profiter de sa jeunesse. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a pris la décision de quitter l’école et de partir en voyage en Septembre prochain pour visiter l’Amérique du sud, une expérience qui devrait forger son caractère. Les premières semaines seront pénibles pour Camille, seule consolation étant les lettres envoyées par Sullivan mais le temps passant, leur relation s’éteint. Des années plus tard, le destin fait revenir le jeune homme dans sa vie et malgré la souffrance qu’elle a vécue, elle ne peut réfréner son amour pour lui.

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    Qui connait un tant soit peu la réalisatrice Mia Hansen-Love sait que son univers cinématographique brille avant tout par son authenticité. Tout comme dans son précédent film Le père de mes enfants, on retrouve dans Un amour de jeunesse une histoire qu’on pourrait qualifier de banale à savoir la relation amoureuse d’un jeune couple et son évolution. Cela passe par beaucoup de scènes anodines et de là chacun se fera son opinion : soit on trouve le temps très long soit on s’immerge dans l’histoire pour mieux partager la détresse de Camille. Si on ne trouve rien à redire sur la performance de Lola Creton, on est plus dubitatif concernant celle de son camarade Sebastian Urzendowsky qui manque vraiment d’expressivité.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais recontacter vos ex !