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patrick bouchitey

  • Victor Young Perez

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    Benjamin Perez (Steve Suissa) a un match de boxe à mener mais sur un coup du destin, il doit se résoudre à laisser sa place à son jeune frère Victor (Brahim Asloum). Ce dernier dévoile alors son talent qui ne manque pas de frapper le manager Léon Beillères (Patrick Bouchitey) qui décide de le prendre sous son aile et de lui offrir un billet pour la France. Le potentiel de Victor ne tarde pas à se confirmer et il a rendez-vous avec le succès. Après une série de victoires, il atteint la consécration en devenant en 1931 Champion du monde des poids plumes. Le jeune tunisien connait alors la gloire, l’amour auprès de l’actrice Mireille Balin (Isabella Orsini) mais aussi l’horreur des camps de concentration.

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    Il faut certainement être un grand amateur de boxe pour connaitre Victor Young Perez, champion tunisien avec un palmarès de 91 victoires dont 27 par KO. Ça s’annonçait donc un projet plutôt séduisant puisque cela permet de faire découvrir au grand public ce boxeur au funeste destin. Malheureusement, si Brahim Asloum est doué avec ses poings, il n’a pas encore la carrure nécessaire pour décrocher une médaille en ce qui concerne la comédie. Il n’est pas non plus aidé par la réalisation souvent grotesque de Jacques Ouaniche émaillée par quelques lignes de dialogues d’une naïveté parfois déconcertante. Au final, on ne peut que constater que cet hommage au boxeur est trop souvent dans les cordes et finit par s’effondrer au sol.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller de plus près les fréquentations de votre petit frère.

  • Sea, No sex and sun

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    Qui dit été dit forcément Grandes vacances mais pour l’heure si Alex (Arthur Mazet) a rejoint Carnac, c’est avant tout pour travailler afin de financer son prochain voyage en Grèce. Il a été embauché au club de tennis dirigé par Raphaëlle (Armelle Deutsch) et il va avoir la très bonne surprise de croiser Diane (Alma Jodorowsky), une fille qu’il a côtoyé au lycée et sur laquelle il fantasme depuis toujours. Il est évident qu’il s’agit là d’un signe du destin et Alex va mettre tous les atouts de son coté pour la séduire mais certains imprévus risquent de ruiner ses plans. La Bretagne, c’est aussi la destination de Justine & Guillaume (Julie Ferrier & Fred Testot) et de leur fille. Il y a passé toute son enfance et veut faire découvrir la région à sa femme mais ce retour aux sources va aussi lui permettre de revoir un pote d’enfance !

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    Voilà de quoi vous donner un petit avant-goût des vacances avec ce film choral qui nous présente de jolis paysages de Bretagne. Sans grandes prétentions ; Sea, No sex and sun a de quoi nous faire passer un bon moment grâce à quelques bonnes idées comme ce parallèle établi entre les 3 personnages masculins mais pas totalement exploité. Si les similitudes entre Alex & Guillaume sautent aux yeux, ce n’est pas forcément le cas avec celui de Pierre qui se retrouve être un peu plus en retrait. Pour le reste, il faut surtout compter sur la sympathie du casting de la première réalisation de Christophe Turpin pour se changer un peu les idées.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les "potes" de votre mari !

  • L’Oncle Charles

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    Charles Doumeng (Eddy Mitchell) est à la tête d’un immense empire et vit actuellement confortablement en Nouvelle-Zélande mais il a une santé fragile. Alors que son médecin souhaitait le ménager, il apprend qu’il ne lui resterait que peu de temps à vivre et c’est alors qu’il se met en tête de retrouver sa sœur, son dernier lien familial. Corinne Beaujard (Valérie Bonneton)  tombe sur cet avis de recherche et flaire le bon plan pour soutirer un peu d’argent mais l’histoire qu’elle va inventer va prendre des proportions autrement plus importantes. Avec l’aide de sa cousine Louise (Alexandra Lamy), elle a l’intention de convaincre Charles qu’elle a retrouvé sa nièce pour espérer toucher ainsi une partie de l’héritage !

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    Dans le temps on prenait du plaisir à aller voir le cinéma d’Etienne Chatiliez, une époque qui semble bien révolue puisqu’après nous avoir infligé l’atterrante Agathe Cléry il remet le couvert avec L’Oncle Charles. Comédie peu inspirée à l’image d’Eddy Mitchell au jeu étrangement poussif dans les premières minutes avant de trouver un peu plus d’équilibre malheureusement le film s’enlise par la suite dans une profonde médiocrité avec ses personnages caricaturaux. Il n’y a encore que les tailleurs parfaitement coupés de Valérie Bonneton qui sauront nous distraire un peu ce qui est bien léger. A se demander ce qui arrive au réalisateur français, va savoir !

     

    Il faut le voir pour : Rendre visite au couvent pour refaire votre décoration !

  • Génial, mes parents divorcent !

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    Julien & Christian (Adrien Dirand & Gianni Giardinelli) étaient les meilleurs potes d’enfance au monde jusqu’au jour où les parents de Julien se sont séparés. Pour le jeune garçon, le monde s’écroule autour de lui et ceux qu’il croyait être ses amis lui tournent le dos pour la simple raison que ses parents ont divorcé. A l’école, il trouve du soutien auprès de Thomas (Volodia Serre) et d’autres camarades dont les parents sont également séparés et ils n’ont pas l’intention de se laisser faire. Désormais, c’est la guerre entre les mariés et les divorcés !! La bataille reste toutefois inégale et les enfants décident donc de provoquer des divorces pour grossir leur rang.

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    Ah voilà un grand classique du cinéma français qui fait toujours plaisir à voir et à revoir ! Evidemment, il faut savoir prendre Génial, mes parents divorcent ! pour ce qu’il est à savoir une gentille comédie sur un sujet beaucoup plus délicat. Une fois cela en tête, difficile de ne pas résister à cette version moderne (à l’époque) de La guerre des boutons avec des gags qui n’ont pas perdu de leur efficacité sans oublier l’entrain de cette belle bande de jeunes comédiens avec un impressionnant Volodia Serre. Bref, voilà un film qui a vraiment marqué une génération de spectateurs pour qui il n’a pas pris une ride, que de bons souvenirs !



    La scène à ne pas louper : La traversée du pont en bois et la visite de Nestor à la papeterie.

  • Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde

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    Réalisateur de documentaire, notre pote Joseph Klein (Laurent Laffitte) s’est bâti une réputation de  … peine à jouir mais cela ne l’empêche pas de se lancer dans un tout nouveau projet : suivre la vie trépidante de Michel Ganiant (François-Xavier Demaison). Tout le monde connait ce wonder-boy qui rafle tout ce qui se présente devant lui, un riche homme d’affaires qui n’a aucuns scrupules. Surpris que Michel ait accepté d’être suivi par les caméras, Joseph a bien conscience que ce self-made men entend utiliser ce film pour redorer son image auprès du grand public. D’ailleurs, il veut frapper un grand coup médiatique ; il s’apprête à racheter le groupe Provost appartenant à son plus grand rival Jérôme Prévost (Alain Doutey).

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    Toute ressemblance avec des personnes réelles serait totalement fortuite … ou pas ! Difficile en effet de ne pas penser à l’ex-Patron de Vivendi Jean-Marie Messier lorsque l’on voit Michel jouer au business-man ou encore à Carla Bruni devant cette femme milliardaire aux chansons engagées. Présenté à la manière d’un documentaire et comme son titre l’indique si bien, Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde joue la carte de l’excès à l’image d’un homme atteint par la folie des grandeurs, portrait à peine voilé de tous ces patrons qui ne savent plus quoi faire de leur argent. Une comédie pas extraordinaire mais devant laquelle on passe un bon moment de détente.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’amener votre chien sur un yacht, il pourrait avoir le mal de mer ou être dévoré par un requin.

  • La tête en friche

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    Notre pote Germain (Gérard Depardieu) n'a pas eu une enfance facile : constamment humilié par sa mère qui n'hésitait pas à lui dire qu'elle n'avait jamais voulu de lui mais aussi moqué continuellement par ses camarades de classe, il a très vite manque de confiance en lui. Aujourd'hui encore sa naïveté fait souvent l'objet de railleries de la part de ses potes de bar mais il va faire une rencontre inoubliable. Elle s'appelle Margueritte (Gisèle Casadesus) et vient tous les jours dans ce parc pour lire au calme ; très vite une belle amitié nait entre eux car Germain se régale des lectures qu'elle lui offre lui faisant notamment découvrir les œuvres d'Albert Camus.

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    Jean Becker ne prend pas beaucoup de risques en signant l'adaptation du roman de Marie-Sabine Roger ; une belle histoire d'amitié entre un homme analphabète mais au cœur gros comme une citrouille et une dame âgée délaissée dans une maison de retraite. La tête en friche a tout du film conçu pour le grand public à commencer par son casting avec l'inévitable Depardieu et surtout Gisèle Casadesus à qui on s'attache instantanément. Sans surprise, c'est le genre de long-métrage à réserver aux ménagères de plus de 50 ans ; pour les autres spectateurs le tout paraitra assez naïf et donc sans grand intérêt du moins sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Chercher ce que signifie votre nom dans le dictionnaire.