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lola creton

  • Disparue en hiver

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    Tout a commencé dans ce restaurant où notre pote Daniel (Kad Merad) a ses habitudes où il a croisé le regard d’une jeune femme. Alors qu’il s’apprêtait à partir, cette dernière l’aborde pour être déposée quelque part mais elle a aussi une idée derrière la tête. Alors que la voiture se retrouve au beau milieu de la foret, elle fait une proposition indécente que Daniel refuse net et il décide d’abandonner sa passagère. Le lendemain, en rendant visite à Mme Savielli (Marie-Paule Von Roesgen), il apprend que sa petite-fille Laura (Lola Creton) n’est pas rentrée de la nuit et il se trouve qu’il s’agit de la fille qu’il a rencontrée hier.

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    A travers son scénario et son ambiance glaciale, Disparue en hiver nous fait un peu penser à ces thrillers venus du grand nord. Hélas, la comparaison s’arrête là car dans le cas présent, l’intrigue est bien trop mince et manque de rebondissements pour alimenter le suspense et donc notre intérêt. Si Kad Merad sait se montrer convaincant, le personnage de Daniel se montre lui très conventionnel avec son enquête où l’on retrouve en filigrane une blessure personnelle pas encore refermée. Cette réalisation de Christophe Lamotte a la chance de connaitre une sortie sur le grand écran mais a davantage des allures de téléfilm peu ambitieux.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer des cassettes au cas où ...

  • Les salauds

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    C’est par un coup de fil alors qu’il se trouvait en pleine mer que notre pote Marco Silvestri (Vincent Lindon) a appris la nouvelle. Ce capitaine n’a alors pas hésité à abandonner son navire et un mois plus tard, il s’installe dans un appartement de Paris qu’il n’a pas choisi par hasard. Il habite en effet au-dessus d’Edouard Laporte (Michel Subor) et sa famille ; sa femme Raphaëlle (Chiara Mastroianni) et leur fils Joseph (Yann Antoine Bizette). Si Marco se retrouve là aujourd’hui c’est que sa sœur Sandra (Julie Bataille) a vécu un drame avec la mort de son mari Jacques (Laurent Grévill) mais surtout à cause de ce qui est arrivé à sa fille Justine (Lola Creton).

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    Dialogues minimalistes et réalisation austère, les 20 premières minutes du film donnent le ton et nous garantit une œuvre sombre avec une trame scénaristique qui se dévoilera progressivement. Jusque là Les salauds reste donc plutôt abordable, le souci c’est que par la suite Claire Denis étouffe l’intrigue de personnages qui débarquent d’on ne sait où et c’est ensuite l’incompréhension qui règne. Cherchant quelques points d’éclairage, on finit par baisser les bras en se désintéressant totalement de cette histoire de vengeance qui anime notre pote Vincent Lindon. Drame indigeste, il faudra faire preuve de courage pour tenir jusqu’à la conclusion !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos nouveaux voisins.

  • Un amour de jeunesse

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    1999. Camille & Sullivan (Lola Creton & Sebastian Urzendowsky) sont un jeune couple et leur relation est intense, fusionnel au point que la jeune femme n’imagine pas son avenir sans lui à ses cotés. Pour ce dernier, les choses sont différentes ; si ses sentiments sont sincères, il ressent également le besoin de profiter de sa jeunesse. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a pris la décision de quitter l’école et de partir en voyage en Septembre prochain pour visiter l’Amérique du sud, une expérience qui devrait forger son caractère. Les premières semaines seront pénibles pour Camille, seule consolation étant les lettres envoyées par Sullivan mais le temps passant, leur relation s’éteint. Des années plus tard, le destin fait revenir le jeune homme dans sa vie et malgré la souffrance qu’elle a vécue, elle ne peut réfréner son amour pour lui.

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    Qui connait un tant soit peu la réalisatrice Mia Hansen-Love sait que son univers cinématographique brille avant tout par son authenticité. Tout comme dans son précédent film Le père de mes enfants, on retrouve dans Un amour de jeunesse une histoire qu’on pourrait qualifier de banale à savoir la relation amoureuse d’un jeune couple et son évolution. Cela passe par beaucoup de scènes anodines et de là chacun se fera son opinion : soit on trouve le temps très long soit on s’immerge dans l’histoire pour mieux partager la détresse de Camille. Si on ne trouve rien à redire sur la performance de Lola Creton, on est plus dubitatif concernant celle de son camarade Sebastian Urzendowsky qui manque vraiment d’expressivité.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais recontacter vos ex !