Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

drame - Page 62

  • Le moine

    aff.jpg

    Beaucoup considèrent Frère Ambrosio (Vincent Cassel) comme un homme exceptionnel, tout le monde se déplace pour écouter son prêche mais est-il aussi vertueux qu’on voudrait bien le croire ? Son histoire est mouvementé puisqu’il a été abandonné alors qu’il n’était encore qu’un bébé, on le trouva ainsi devant les portes de l’église. L’enfant suscita d’abord la peur en raison de cette marque de naissance qu’il arbore sur son épaule, une marque empruntant la forme d’une main et les mauvaises langues vous diront qu’il s’agit là de la main du diable. Aujourd’hui pourtant, tout le monde l’écoute notamment lorsqu’il s’agit d’accueillir un homme défiguré par un incendie et obligé de porter un masque qui a décidé de se rapprocher de Dieu.

    01.jpg

    C’est vrai que j’avais déjà quelques à-priori à l’idée d’aller voir Le moine, la religion n’étant pas mais alors pas du tout mon dada. Au fonds, j’espérais peut-être un miracle à l’image de celui qu’on a eu avec Des hommes et des dieux au lieu de quoi on a droit à ce que l’on craignait le plus : un film hautement austère et n’ayons pas peur des mots ennuyeux. Avant la révélation finale, le réalisateur Dominik Moll n’est pas parvenu à donner de l’intensité à ce scénario adaptation du roman de Matthew G. Lewis, il n’y a encore que la présence du personnage de Déborah François qui vient redonner un peu de vigueur à l’ensemble. Pas accrocheur pour un sou, ce sera à réserver pour ceux qui ne manquent aucune messe du dimanche !

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller vous confesser

  • Un amour de jeunesse

    aff.jpg

    1999. Camille & Sullivan (Lola Creton & Sebastian Urzendowsky) sont un jeune couple et leur relation est intense, fusionnel au point que la jeune femme n’imagine pas son avenir sans lui à ses cotés. Pour ce dernier, les choses sont différentes ; si ses sentiments sont sincères, il ressent également le besoin de profiter de sa jeunesse. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a pris la décision de quitter l’école et de partir en voyage en Septembre prochain pour visiter l’Amérique du sud, une expérience qui devrait forger son caractère. Les premières semaines seront pénibles pour Camille, seule consolation étant les lettres envoyées par Sullivan mais le temps passant, leur relation s’éteint. Des années plus tard, le destin fait revenir le jeune homme dans sa vie et malgré la souffrance qu’elle a vécue, elle ne peut réfréner son amour pour lui.

    01.jpg

    Qui connait un tant soit peu la réalisatrice Mia Hansen-Love sait que son univers cinématographique brille avant tout par son authenticité. Tout comme dans son précédent film Le père de mes enfants, on retrouve dans Un amour de jeunesse une histoire qu’on pourrait qualifier de banale à savoir la relation amoureuse d’un jeune couple et son évolution. Cela passe par beaucoup de scènes anodines et de là chacun se fera son opinion : soit on trouve le temps très long soit on s’immerge dans l’histoire pour mieux partager la détresse de Camille. Si on ne trouve rien à redire sur la performance de Lola Creton, on est plus dubitatif concernant celle de son camarade Sebastian Urzendowsky qui manque vraiment d’expressivité.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais recontacter vos ex !

  • Hanna

    aff.jpg

    C’est désormais une certitude, notre pote Hanna (Saoirse Ronan) est prête ! Cette adolescente à l’air si innocent cache en fait une fille entrainée dès son plus jeune âge à traquer, tuer et disparaitre sans laisser de traces. C’est son propre père Erik (Eric Bana) qui s’est chargé de sa formation et ils ont un but bien précis : éliminer une certaine Marissa Wiegler (Cate Blanchett), responsable de la mort de la mère d’Hanna. Autrefois, Erik fut un des meilleurs agents secrets et travaillait avec Marissa mais un désaccord les a séparé et depuis il était devenu introuvable. Après avoir actionné volontairement une balise pour signaler leur position, le repère du père et de la fille est assailli mais ils n’y trouveront qu’Hanna. En la ramenant à leur base, ils ne se doutent pas un seul instant qu’ils agissent exactement selon le plan prévu par Erik.

    1273829916_Prison-Break-1600x1200-Wallpaper.jpg

    Attention, fille fatale ! Voilà un bon film d’action sans fioritures et sans artifices servi par un casting de prestige avec une Cate Blanchett aux allures de Dana Scully, Eric Bana dont les performances sont toujours appréciables et surtout une bluffante Saoirse Ronan. Pas de doute, le rôle d’Hanna semble avoir été crée pour elle et son interprétation impeccable porte littéralement l’histoire sans compter que la réalisation de Joe Wright est elle aussi très efficace. Celui à qui l’on doit Reviens-moi ou plus récemment Le soliste joue ici le grand écart en s’essayant au film d’action et quand on voit le résultat on ne peut que l’encourager à continuer dans cette voie. A noter également une bande originale signée The chemical brothers qui viennent rythmer avec joie les scènes d’action !

     

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais prendre de jeunes filles inconnues dans vos bras !

  • My little princess

    cinéma, film, drame, my little princess, Isabelle Huppert, Anamaria Vartolomei, Georgetta Leahu,Denis Lavant, Jehtro Cave, Louis-Do de Lencquesaing, Nicolas Maury, Eva Ionesco

    Violetta Gurgiu (Anamaria Vartolomei) est une petite fille plutôt banale élevée par son arrière-grand-mère (Georgetta Leahu) alors que sa propre mère vit dans le même immeuble. Il faut dire que Hanna (Isabelle Huppert) est une artiste et qu’elle a absolument besoin de son espace de création. C’est la nuit tombée qu’elle trouve toute son inspiration au milieu de son univers aux allures morbides et puis un jour lui prend l’idée de photographier sa propre fille. Ce qui n‘était au départ qu’un jeu devient soudainement plus sérieux car Hanna se met à vendre les clichés dans son entourage. Ce travail artistique s’intensifie chaque jour et les poses de Violetta sont de plus en plus suggestives jusqu’à provoquer l’ire de certaines personnes.

    cinéma, film, drame, my little princess, Isabelle Huppert, Anamaria Vartolomei, Georgetta Leahu,Denis Lavant, Jehtro Cave, Louis-Do de Lencquesaing, Nicolas Maury, Eva Ionesco

    On savait que le film d’Eva Ionesco allait être dérangeant de par son sujet sensible. Les amateurs du 7ème art trouveront une ressemblance entre l’affiche de My little princess avec celle du film Le livre de Jeremie et ils partagent également quelques points communs dans l’histoire. On y retrouve ainsi l’influence outrancière d’une mère excentrique sur son enfant en l’occurrence ici la jeune Anamaria Vartolomei pleine d’aplomb. Que ce soit cette dernière ou Isabelle Huppert, on est embarqué par leurs interprétations mais en dépit du thème épineux du film (inspirée par l’enfance de la réalisatrice), cela reste toutefois assez sage. Il manque un brin de provocation pour marquer nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Faire profil bas si vous êtes un homme !

  • La prima cosa bella

    aff.jpg

    Aujourd’hui c’est l’anniversaire de notre pote Bruno (Valério Mastandrea / Francesco Rapalino / Giacomo Bibbiani) mais c’est un évènement qu’il préfère occulter, ce prof d’italien dans une école hôtelière vit actuellement une grande période de dépression. Sa sœur Valeria (Claudia Pandolfi / Giulia Burgalasse / Aurora Frasca) tente de le joindre sans succès et elle va finalement venir jusqu’à lui car leur mère Anna (Micaela Ramazzotti / Stefania Sandrelli) est gravement malade et il ne lui reste malheureusement que peu de temps à vivre. Il a cependant fallu faire des pieds et des mains pour convaincre Bruno de se rendre au chevet de sa mère car leurs rapports ont été mouvementés par le passé. Anna était une femme élégante qui a quitté un mari maladivement colérique et elle s’est toujours débrouillée par elle-même pour offrir le meilleur à ses enfants.

    1273829916_Prison-Break-1600x1200-Wallpaper.jpg

    La prima cosa bella est le portrait d’une famille italienne plutôt atypique menée par une femme au fort tempérament. Le réalisateur Paolo Virzi prend comme point d’encrage le présent pour ensuite nous dérouler l’histoire à coups de flashbacks revenant ainsi sur les évènements cruciaux de cette famille. Ce qui nous tient en haleine c’est évidemment le rapport qu’entretient Bruno avec sa mère puisque ce héros se montre au départ étonnamment très réticent à l’idée de la voir malgré son état critique. Avec ses personnages attachants, le film manie avec délicatesse la fibre nostalgique pour emporter les spectateurs pour mieux les séduire malgré quelques moments de flottement.

     

    Il faut le voir pour : Penser à célébrer votre mariage dans votre lit !

     

  • Sortilège

    cinéma, film, comédie, romance, drame, Sortilège, Alex Pettyfer, Vanessa Hudgens, Mary-Kate Olsen, Peter Krause,Neil Patrick Harris, Dakota Johnson, Erik Knudsen, beastly, la belle et la bete, Daniel Barnz

    Riche, beau et (presque) célèbre, notre pote Kyle (Alex Pettyfer) en ferait rêver plus d’un mais son égoïsme et son arrogance attirent les foudres de quelques personnes comme Kendra (Mary-Kate Olsen). On la surnomme la Sorcière à cause de son accoutrement mais personne ne s’imagine qu’elle en est réellement une ! Kyle va l’apprendre à ses dépens puisqu’après l’avoir humilié devant ses camarades, elle va lui jeter un sort. Le jeune homme si fier de son apparence arbore désormais un visage déformé et il a 1 an pour trouver quelqu’un qui lui dise sincèrement qu’il l’aime. Renfermé sur lui-même, il comprend désormais toutes les erreurs qu’il a commises dans le passé et découvre l’amour en la personne de Lindy (Vanessa Hudgens) mais est-ce réciproque ?

    cinéma, film, comédie, romance, drame, Sortilège, Alex Pettyfer, Vanessa Hudgens, Mary-Kate Olsen, Peter Krause,Neil Patrick Harris, Dakota Johnson, Erik Knudsen, beastly, la belle et la bete, Daniel Barnz

    Alex Pettyfer, Vanessa Hudgens & Mary-Kate Olsen ; un casting qui nous laisse déjà dans l’expectative et malheureusement la prédiction s’avère juste ! Version modernisée de La belle et la bête, Sortilège vient nous asséner son message hautement moralisateur selon lequel l’amour véritable va au-delà des apparences, ouais ok parle à ma main ! On a donc droit à un ramassis de romance à l’eau de rose avec, attention au spoiler, un dénouement où tout se termine bien. A moins d’avoir été frappé à votre tour par un sort qui vous oblige à ne voir que des navets, vous pouvez oublier ce film.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’il y a des femmes capables de refuser des cadeaux de luxe, oui monsieur !!

     

  • Pater

    aff.jpg

    Qu’il est difficile de gouverner la France. Le Président de la république (Alain Cavalier) et son Premier ministre (Vincent Lindon) en savent quelque chose, eux qui font tout pour répondre aux attentes des français. Régulièrement ces 2 hommes politiques se réunissent et ne se refusent pas un bon repas pour discuter des orientations à donner, des décisions à prendre pour le bien de leur pays. Le temps passe et le Premier ministre devient désormais le principal candidat pour les prochaines présidentielles ce qui déclenche évidemment quelques hostilités entre les 2 anciens potes d’enfance. Un nouveau Premier ministre ne tarde pas à être désigné, le paysage politique est chamboulé mais il n’est pas celui que vous vous imaginez !

    01.jpg

    Pater est sans aucun doute l’ovni du mois ! La scène d’introduction nous met réellement en appétit avant que prenne place un scénario rocambolesque où Vincent Lindon et ses compères se mettent à jouer aux hommes politiques avec un certain aplomb. C’est le genre de films qui se repose essentiellement sur le talent des comédiens et en l’occurrence, on est vraiment subjugué par leurs échanges (le monologue de Lindon sur sa discussion avec son propriétaire m’a scier !). Si l’originalité est bien au rendez-vous, je dois tout de même dire que certains passages apparaissent assez anodins provoquant ainsi quelques longueurs. A découvrir toutefois pour son principe novateur mais certains spectateurs risquent de le trouver sans intérêt.

     

    Il faut le voir pour : Vous plaindre parce que vous payez pour votre ascenseur et qu’il n’est jamais à votre étage quand vous l’appelez !

  • Balada triste

    aff.jpg

    Notre pote Javier (Sasha Di Benedetto/ Jorge Clemente / Carlos Areces) s’est vu volé son enfance ; il n’a jamais connu sa mère et son père Auguste (Santiago Segura) fut enrôlé par l’armée républicaine en 1937 afin de servir son pays. Il fut ensuite assigné aux travaux sous l’ère du dictateur Franco et son fils a bien tenté de le libérer mais il provoqua accidentellement sa mort. 1973, Javier perpétue la tradition familiale en devenant clown à son tour et il vient de rejoindre une nouvelle troupe au milieu de laquelle il rencontre la belle Natalia (Carolina Bang). Hélas, cette dernière est en couple avec Sergio (Antonio de la Torre), un autre clown mais surtout un homme exécrable qui, sous l’emprise de l’alcool, n’hésite pas à frapper sa compagne à la vue de tous.

    01.jpg

    Un nouveau venu dans une troupe de cirque qui tombe amoureux de la belle femme du patron, jusque-là le scénario vous rappelle peut-être De l’eau pour les éléphants ; maintenant oubliez l’ambiance romantique et ajoutez un zest de La maison des 1000 morts pour obtenir Balada triste. Après le premier quart d’heure, on se dit que le film part sur de bonnes bases pour soudainement se figer sur cette histoire sentimentale qui sera le déclic de la transformation de Javier. Un passage primordial mais qui s’étend trop en longueur ce qui a de fortes chances de faire décrocher les spectateurs. Le reste est plutôt fun mais il manque tout de même un grain de folie supplémentaire qui aurait transformé le dernier film d’Álex de la Iglesia en une somptueuse récréation.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus emmener vos enfants voir les clowns !

  • Mike

    cinéma, film, comédie, drame, mike,Marc-André Grondin, Christa Theret, Eric Elmosnino, Olivier Barthélèmy, Monir Ait Hamou, Christophe Kourotchkine, Dominique Thomas

    Il s’appelle Fabrice (Marc-André Grondin) mais préfère qu’on l’appelle Mike et il habite à Kembs, un coin paumé situé à la limite des frontières françaises, suisses et allemandes où il n’y a strictement rien à faire. Après avoir essayé les études, il s’est dégoté un job aux péages, il n’y est pas beaucoup plus actif mais au moins il est payé ! Quand il ne pique pas des bagnoles pour faire un tour sur les routes, il traine avec ses 2 potes d’enfance Fred & JC (Olivier Barthélémy & Monir Ait Hamou) et ils passent leur temps chez Richard (Dominique Thomas) à discuter de tout et de rien. Et puis voilà que Mike rencontre Sandy (Christa Theret) et il a tout de suite été séduit par cette belle blonde. Et un nouveau couple se forme.

    cinéma, film, comédie, drame, mike,Marc-André Grondin, Christa Theret, Eric Elmosnino, Olivier Barthélèmy, Monir Ait Hamou, Christophe Kourotchkine, Dominique Thomas

    C’est une bonne surprise que cette réalisation de Lars Blumers et on est d'abord séduit par son casting réunissant Marc-André Grondin, Christa Theret, Eric Elmosnino, Olivier Barthélèmy & Monir Ait Hamou. Et puis il y a cette histoire d’une banalité absolue ; un trio de jeunes qui s’ennuient à mourir dans un village paumé et qui vont faire quelques conneries pour empocher quelques billets. L’ambiance est légère et on se marre bien à l’image de ce braquage de banque mémorable suivi d’une course-poursuite avec la police d’anthologie (tout ceci étant à prendre avec dérision !). Un film vraiment rafraichissant au dénouement étonnant et je vous conseille vivement Mike par ce Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Aller plus souvent chez vos beaux-parents et vérifier qu’ils ne cachent pas leurs courses !

  • Omar m’a tuer

    aff.jpg

    Le 24 Juin 1991, Ghilaisne Marchal était retrouvée sauvagement assassinée dans la cave de sa maison à Mougins. La police n’a pas eu à chercher bien loin le coupable de cette scène d’horreur puisqu’ils retrouvent sur les lieux une inscription qui deviendra célèbre Omar m’a tuer. Cette personne qu’elle désigne est Omar Raddad (Sami Bouajila) son jardinier et lorsque celui-ci est arrêté, il clame son innocence en vain. Arrivé en France depuis 6 ans, il n’arrive pas à s’exprimer clairement en français ce qui constitue un fort handicap pour sa défense mais on va rapidement s’apercevoir que l’enquête menée est truffée d’erreurs et d’incohérences. Des experts qui reviennent sur leurs conclusions, des éléments d’enquête qui disparaissent ; il semble que l’on fasse tout pour faire d’Omar le coupable idéal.

    01.jpg

    C’est un des fait divers les plus médiatiques de ces 20 dernières années, le meurtre de Ghislaine Marchal reste aujourd’hui encore un grand mystère irrésolu. Roschdy Zem revient sur cette erreur judiciaire avec brio à travers Omar m’a tuer et surtout avec un Sami Bouajila époustouflant. Cependant, il faut bien garder à l’esprit qu’il s’est basé sur le témoignage d’Omar Raddad dans son livre Pourquoi moi ? et d’Omar : la construction d'un coupable de Jean-Marie Rouart. C’est donc un vrai plaidoyer en faveur de l’ancien jardinier ce qui va à coups sur faire élever quelques voix. S’il faut juger simplement l’œuvre, on ne peut que se réjouir de voir se confirmer les talents de réalisateur de Roschdy Zem et saluer l’énorme performance de Bouajila qui habite totalement son personnage.

     

    Il faut le voir pour : Réviser votre conjugaison !