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Álex de la iglesia

  • Les sorcières de Zugarramurdi

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    Il y a foule aujourd’hui à Madrid et quelques passants vont être les témoins d’une scène plutôt insolite puisqu’une boutique d’or vient d’être braquée par Jésus Christ ! Bon sous le déguisement se cache en fait José (Hugo Silva) qui, avec l’aide d’autres complices, a planifié ce coup sans oublier de faire participer son fils Sergio (Gabriel Delgado) dont il avait la garde ce jour-là. Ça tourne rapidement au désastre mais José accompagné de son fils et d’Antonio (Mario Casas) parviennent à s’enfuir avec un joli butin à bord d’un taxi. Ils doivent désormais se faire discret et rejoindre la France (sans oublier de passer par Disneyland) mais sur leur route, ils vont traverser le village de Zugarramurdi réputé pour être l’antre de terrible sorcières.

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    Considéré comme un réalisateur plutôt décalé, Álex de la Iglesia ne semble pas prêt à se calmer comme en témoigne ce 12ème film. Ça commence sur les chapeaux de roue avec une équipe de braqueurs plutôt originale et ça se poursuit au milieu de dizaines de sorcières prêtes à remettre les hommes à leur place à savoir dans leur estomac ! Avec son scénario qui n’est pas sans rappeler le cultissime Une nuit en enfer, le délire et les rires sont bien au rendez-vous mais le plaisir est enrayé par la confusion qui règne parfois à l’écran. Les sorcières de Zugarramurdi (si cela peut attirer quelques curieux, il s’agit d’un véritable village espagnol) est donc un bon divertissement et avec un peu plus de maitrise aurait pu être incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’impliquer vos enfants dans vos braquages !

  • Balada triste

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    Notre pote Javier (Sasha Di Benedetto/ Jorge Clemente / Carlos Areces) s’est vu volé son enfance ; il n’a jamais connu sa mère et son père Auguste (Santiago Segura) fut enrôlé par l’armée républicaine en 1937 afin de servir son pays. Il fut ensuite assigné aux travaux sous l’ère du dictateur Franco et son fils a bien tenté de le libérer mais il provoqua accidentellement sa mort. 1973, Javier perpétue la tradition familiale en devenant clown à son tour et il vient de rejoindre une nouvelle troupe au milieu de laquelle il rencontre la belle Natalia (Carolina Bang). Hélas, cette dernière est en couple avec Sergio (Antonio de la Torre), un autre clown mais surtout un homme exécrable qui, sous l’emprise de l’alcool, n’hésite pas à frapper sa compagne à la vue de tous.

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    Un nouveau venu dans une troupe de cirque qui tombe amoureux de la belle femme du patron, jusque-là le scénario vous rappelle peut-être De l’eau pour les éléphants ; maintenant oubliez l’ambiance romantique et ajoutez un zest de La maison des 1000 morts pour obtenir Balada triste. Après le premier quart d’heure, on se dit que le film part sur de bonnes bases pour soudainement se figer sur cette histoire sentimentale qui sera le déclic de la transformation de Javier. Un passage primordial mais qui s’étend trop en longueur ce qui a de fortes chances de faire décrocher les spectateurs. Le reste est plutôt fun mais il manque tout de même un grain de folie supplémentaire qui aurait transformé le dernier film d’Álex de la Iglesia en une somptueuse récréation.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus emmener vos enfants voir les clowns !

  • Crimes à Oxford

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    L’étude des chiffres le passionne depuis de nombreuses années et notre pote Martin (Elijah Wood) est persuadé que les Mathématiques constituent la clé de voute de notre existence. Porté par sa conviction, il est venu jusqu’en Angleterre pour peaufiner sa thèse en espérant bénéficier de l’aide d’un des plus grands professeurs au monde Arthur Seldom (John Hurt). Dans le cadre de ses études, Mme Eagleton (Anna Massey), proche du professeur avait accepté de l’héberger au sein de sa demeure. Alors que le professeur Seldom venait juste de lui refuser une éventuelle collaboration sur sa thèse, Martin retrouve en compagnie de celui-ci le corps sans vie de Mme Eagleton. C’est un meurtre prémédité puisque des indices sous forme d’énigmes apparaissent et laissent présager d’autres victimes.

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    Si vous n’avez jamais supporté la vue des chiffres, le dernier film d’Alex de la Iglesia va vite vous révulser surtout si en plus vous n’aimez pas vous triturer les méninges. Avec comme thème central les Mathématiques et leur implication sur notre réalité, on aurait pu s’attendre à un thriller au suspense progressif au lieu de quoi on est un peu désorienté par les complexités théoriques énoncées. C’est bien gentil de vouloir donner aux chiffres un rôle à part entière, encore faut-il que Crimes à Oxford prenne la peine de faire participer le spectateur à cet univers énigmatique au lieu de quoi il le délaisse au profit d’une intrigue tortueuse. Ça reste toutefois un film intéressant dans son approche avec une surprise finale pour ce cluedo version maths !

     

    Il faut le voir pour : Réviser vos mathématiques.