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drame - Page 64

  • The Tree of life

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    Le Midwest dans les années 1950, c’est là où a grandit Jack (Hunter McCracken/ Sean Penn) entouré de ses parents et de ses 2 petits frères. De son enfance, il garde un souvenir très mitigé. Comme tous les garçons de son âge, il aimait s’amuser avec ses potes d’enfance mais devait faire face à la discipline de fer qu’avait instauré son Père (Brad Pitt). Ce dernier faisait tout pour endurcir rapidement ses fils et cela passait aussi bien par la réalisation des menus travaux au sein de la maison qu’en apprenant à se battre. En tant qu’ainé de la famille, Jack a subi de plein fouet cette autorité qui donnait parfois lieu à de véritables crises mais il pouvait toujours compter sur sa Mère (Jessica Chastain) pour le choyer.

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    Dites-vous bien que si vous arrivez avec un peu de retard à la séance, ce n’est pas bien grave car les 30 premières minutes sont pour le moins étranges. Sans trop en révéler, il y a de belles images et je ne m’attendais pas à voir des dinosaures débarquer dans ce prologue perturbant. Le réalisateur Terrence Malick n’a rien de commun avec les autres et le prouve une fois de plus avec The Tree of life fraichement récompensé de la Palme d’or 2011 à Cannes. Aucun doute, le film va diviser ; chef d’œuvre par son ambition et sa virtuosité à la caméra pour les uns ou bouillie métaphysique pour les autres. Une fois que l’histoire est véritablement lancée, on ne peut qu’être séduit par le jeu d’acteur et une réalisation maitrisée mais il y a une part abstraite dans cette œuvre qui sera peut-être très difficile à digérer.

     

    Il faut le voir pour : Dire à vos enfants que les grenouilles ne peuvent pas voler.

  • Le dilemme

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    Beth & Ronny et Geneva & Nick (Jennifer Connelly & Vince Vaughn et Winona Ryder & Kevin James) sont 2 couples pour qui tout semblait aller. Ronny & Nick sont de véritables potes d’enfance et travaillent ensemble sur un important projet de moteur pour voitures électriques dans lequel ils ont investit toutes leurs économies. Entre-temps, Ronny s’interroge sur sa relation avec Beth et s’est décidé à la demander en mariage. A la recherche du lieu idéal pour faire sa proposition, il se rend au jardin botanique où il croise par hasard Geneva accompagné de son amant. Doit-il avouer la vérité à Nick en sachant que celui-ci perd vite ses moyens et souffre d’un ulcère d’autant plus que leur projet professionnel pourrait en pâtir.

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    Le dilemme porte bien son nom car en découvrant le film de Ron Howard, on a parfois du mal à savoir sur quel pied danser. En apparence tout portait à croire qu’on allait avoir une comédie pure et dure seulement l’aspect dramatique de l’histoire prend rapidement le dessus sur un humour beaucoup trop discret. Le scénario quant à lui porte sur la vie en couple et la relation de confiance qui s’instaure aussi bien au sein du ménage qu’entre ces 2 potes d’enfance, bref rien de neuf à l’horizon. Pas grand-chose à retenir de ce long-métrage qui ne restera sans doute pas très longtemps à l’affiche.

     

    Il faut le voir pour : Toujours avouer la vérité à votre pote d’enfance.


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • La ballade de l’impossible

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    Naoko & Kizuki (Rinko Kikuchi & Kengo Kora) ont grandi ensemble et naturellement une histoire d’amour est née entre eux, une relation dont a été témoin Watanabe (Kenichi Matsuyama), le pote d’enfance du jeune homme. Ce dernier semblait heureux et rien ne pouvait laisser présager qu’il mettrait brusquement fin à ses jours. Après ce drame, Watanabe est parti vivre à Tokyo afin d’oublier tout cela mais le hasard fait qu’il y rencontre Naoko encore très marquée par la disparition de son compagnon. Au fil du temps, ils deviennent de plus en plus intimes mais leur relation est perturbée par la fragilité de Naoko qui décide de s’isoler du jour au lendemain.

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    Si vous êtes du genre à ne pas supporter les films romantiques alors La ballade de l’impossible n’est décidément pas fait pour vous ! Le réalisateur vietnamien Tran Anh Hung fait son come-back 11 ans après A la verticale de l’été pour nous offrir l’adaptation du roman de Haruki Murakami, une romance complexe. Si on tombe sous le charme du trio Kenichi Matsuyama /Rinko Kikuchi / Kengo Kora sans oublier Kiko Mizuhara, on s’abandonne parfois à l’ennui dans ce film malgré de belles images et une caméra toujours en perpétuel mouvement pour donner de la vie à son histoire. Ceux qui apprécient les ambiances poétiques seront certainement aux anges !

     

    Il faut le voir pour : Se rappeler que les histoires d’amour font parfois mal.

  • La solitude des nombres premiers

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    Alice & Mattia (Alba Rohrwacher/ Arianna Nastro/ Martina Albano & Luca Marinelli / Vittorio Lomartire / Tommaso Neri) se sont rencontrés au lycée en 1991 et à cette époque, ils étaient en proie à une grande solitude chacun de leur coté. Alice était raillée par ses camarades de classe à cause de son handicap ; elle boitait à la suite d’un grave accident de ski. Elle pensait s’être fait une pote d’enfance en la personne de Viola (Aurora Ruffino) mais s’apercevra bien malgré elle que cette amitié ne fut qu’éphémère. Mattia lui est un garçon très discret qui a vécu un terrible drame familial qui le marquera à jamais. Ces blessures personnelles finissent ainsi par les réunir mais leur relation est elle aussi soumise aux tumultes de la vie.

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    Drôle de titre pour un film, c’est sur La solitude des nombres premiers ne ressemble en rien à ce qu’on a l’habitude de voir. La réalisation de Saverio Costanzo (adaptée d’un roman de Paolo Girodano) s’intéresse à la vie de 2 individus dont les chemins se sont croisés, 2 personnages abimés psychologiquement et physiquement par les méandres de l’existence. Leur histoire se décompose en 3 périodes auxquelles il faut ajouter une dernière partie assez perturbante, déjà que durant tout le film nous avons droit à de nombreux flashbacks pour comprendre leur itinéraire respectif. Pas forcément facile d’accès, on se laisse toutefois porter par ces portraits vifs et par l’hypnotisante Alba Rohrwacher.

     

    Il faut le voir pour : Réviser vos maths.

  • L’aigle de la 9ème légion

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    Devenu Centurion, notre pote Marcus Aquila (Channing Tatum) a eu l’opportunité de choisir l’armée romaine dont il voulait prendre le commandement. C’est ainsi que sa décision l’a mené en Bretagne, un choix murement réfléchi puisque c’est dans cette région que son père, 20 ans auparavant, aurait perdu 5 000 hommes et l’Aigle d’or, précieux symbole de Rome. Le courage et la vaillance de Marcus ne tarde pas à éclater aux yeux de ses soldats malheureusement lors d’une bataille épique, il est gravement blessé et vit désormais auprès de son Oncle (Donald Sutherland). C’est là qu’il entend parler de rumeurs prétendant que l’Aigle aurait été aperçu au-delà du mur d’Hadrien. Avec l’aide de son esclave Escla (Jamie Bell), le Centurion part pour récupérer l’objet pour rendre l’honneur à son père.

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    Attention, on serait tenté de croire qu’avec L’aigle de la 9ème légion on allait assister à un de ces péplums de la veine d’un 300 ou Le choc des Titans mais on est bien loin du compte. Les 20 premières minutes et quelques petites scènes par la suite mis à part, le film de Kevin Macdonald ne joue pas la carte du spectaculaire mais propose plutôt une profonde introspection du personnage de Marcus. Avec cette quasi-absence d’action, l’ombre de l’ennui plane donc au dessus des spectateurs malgré les belles prestations de Channing Tatum et notamment de Jamie Bell. On adhère difficilement à l’histoire de cette quête personnelle et on ne peut alors que constater les longueurs de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Lever votre pouce pour sauver une vie !

  • De l’eau pour les éléphants

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    1931. C’est un jour important pour Jacob Jankowski ( Robert Pattison) qui passe l’examen de l’université de Cornell afin de devenir vétérinaire. Hélas, au moment où il débute l’épreuve, il apprend que ses parents ont eu un accident de voiture mortel et le voilà désormais seul au monde. Le sort s’acharne sur lui puisque la maison et le cabinet de son père sont saisis par la banque pour rembourser un prêt contracté pour les études de Jacob. Ce dernier n’as plus rien et erre donc sans but lorsqu’il monte clandestinement dans un train. Il s’agit en fait du convoi du cirque Benzini dirigé par August (Christoph Waltz) et les talents du jeune vétérinaire vont être les bienvenus.

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    Adaptation du roman de Sara Gruen, le film de Francis Lawrence est fait pour plaire aussi bien aux enfants qu’aux parents. Ainsi certains seront sensibles à cette atmosphère foraine, aux tribulations de cette troupe de cirque les autres apprécieront peut-être la romance un peu trop convenue entre Reese Whiterspoon & Robert Pattinson. Par contre, on s’accordera tous à reconnaitre que l’oscarisé Christoph Waltz incarne à merveille le salopard de service et on se demande s’il se verra un jour proposer un rôle sympathique. Par sa belle reconstitution de l’Amérique de la Grande dépression et surtout pour son univers si particulier, De l’eau pour les éléphants devrait séduire pas mal de spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de donner des cacahuètes aux éléphants, apportez-leur des bouteilles de Whisky.

  • Country strong

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    Kelly Canter (Gwyneth Palthrow) est la grande star actuelle de la Country malheureusement elle a vécu un véritable drame lié à sa dépendance à l’alcool. C’était lors de son dernier concert à Dallas, en état d’ivresse elle a fait une chute qui a couté la vie à l’enfant qu’elle allait mettre au monde. Depuis cet épisode tragique, elle est entrée en cure où elle a rencontré son pote d’enfance Beau Hutton (Garrett Hedlund) qui fut son plus grand soutien. Alors qu’il lui restait 1 mois de traitement, son mari Ed (Tim McGraw) décide de la faire sortir et de la faire remonter sur scène pour une série de concerts. Une décision irresponsable selon Beau qui va les accompagner puisqu’il est aussi chanteur et va faire la première partie de Kelly en compagnie de Chiles Stanton (Leighton Meester).

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    On ne peut pas dire que la musique Country ait vraiment pignon sur rue de ce coté de l’Atlantique ce qui lui vaudra certainement une exposition mineure dans les salles. Indépendamment de ce facteur culturel, Country strong nous invite à la réhabilitation d’une star déchue, brisée par la perte de son enfant. Belle prestation dans l’ensemble avec une mention toute particulière à Gwyneth Palthrow habitant parfaitement son personnage en proie à ses démons intérieurs. On retiendra surtout la scène finale du concert où elle livre toute son énergie au point qu’on en oublierait presque qu’on a passé 1H50 à écouter de la Country !

     

    Il faut le voir pour : Aller vous acheter une compilation de Country.

  • Gigante

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    Lorsque la nuit tombe et que la plupart des gens regagne leur foyer, notre pote Jara (Horacio Camandule) commence lui son travail de gardien. A 23h tapantes, il est chargé de surveiller les employés de ce supermarché et le temps parait parfois bien long ! Entre deux jeux de mots croisés, ses yeux s’arrêtent sur une femme de ménage dont il tombe littéralement sous le charme. Cette femme va jusqu’à devenir une obsession puisqu’il se met à la suivre dans tous ses faits et gestes que ce soit au cybercafé ou au cinéma. Par la suite, il se débrouille pour découvrir son nom ; elle s’appelle Julia (Leonor Svarcas) mais il ne trouve pas le courage de l’aborder.

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    Gigante est sans conteste une comédie romantique qui sort vraiment de l’ordinaire dans la mesure où les 2 personnages principaux n’échangeront qu’un salut au cours de tout le film. Le réalisateur Adrian Biniez signe là un premier film qui ne nous laisse pas indifférent en parvenant à instaurer une relation sans qu’il y ait la moindre interaction entre les personnages. Le naturel de Leonor Svarcas & d’Horacio Camandule font ensuite le reste pour un film simple et efficace qui mérite qu’on y jette un coup d’œil. Evidemment c’est le genre de découverte qui plaira aux cinéphiles avertis et non pas forcément à l’ensemble des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier si personne ne vous a suivi dans la salle de cinéma.

  • John Rabe

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    1937. Cela fait près de 30 ans que John Rabe (Ulrich Tukur) et sa femme Dora (Dagmar Manzel) se sont installés à Nankin en Chine. Cet homme d’affaires, membre du parti nazi, travaillait pour Siemens et s’apprêtait à regagner Berlin jusqu’à ce que la ville soit bombardée par l’armée japonaise. Au lendemain de cette attaque, les ressortissants étrangers de Nankin se réunissent pour créer une zone de sécurité afin de protéger la population. De par ses relations, John prend la présidence de cette zone de sécurité avec le soutien du docteur Robert Wilson (Steve Buscemi) et très vite les gens affluent mais le danger est toujours présent.

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    C’est une page de l’histoire qui fait encore polémique dans les relations sino-nippones, le massacre de Nankin n’étant pas officiellement reconnu par les dirigeants japonais. John Rabe apparait comme un biopic pertinent puisqu’il s’intéresse au destin d’un membre du parti nazi mais il faut aller au-delà des apparences pour considérer cet homme. S’il s’agit d’une certaine forme de réhabilitation pour celui qu’on a surnommé le "Juste de Nankin", ce long-métrage vise surtout à entretenir la mémoire des victimes de ce massacre. Un film instructif et très bien interprété que je vous conseille sans la moindre hésitation.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de faire les concours japonais, ça vous ferait perdre la tête !

  • La fille du puisatier

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    Patricia (Astrid Berges-Frisbey) est une charmante jeune femme de 18 ans mais c’est également une fille remarquable. Lorsqu’elle n’apporte pas le déjeuner à son père le Puisatier (Daniel Auteuil), elle s’occupe de la maison et de ses 5 sœurs. En ce jour du 21 Avril où on célèbre sa fête, elle a fait la rencontre d’un homme dont elle apprendra qu’il s’agit de Jacques Mazel (Nicolas Duvauchelle), fils du bazar et aviateur. Entre eux deux c’est le coup de foudre mais à peine se sont-ils connus qu’ils doivent déjà se séparer ; Jacques a été appelé pour partir en Afrique. Il n’a pas le temps de prévenir Patricia mais charge sa mère (Sabine Azéma) de l’avertir.

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    Evoquer Marcel Pagnol dans le cinéma français c’est forcément penser à des films comme La gloire de mon père et Le château de ma mère qui ont jalonné notre jeunesse. Daniel Auteuil fait donc parler la fibre nostalgique pour séduire le spectateur et effectue ses premiers pas en tant que réalisateur. Après la version de Pagnol datant des années 1940 avec Raimu & Fernandel, il dépoussière son œuvre avec passion, un film dans son ensemble plutôt agréable à voir. Auteuil & Merad sont excellents dans leurs rôles, on est moins convaincu par les premières scènes hésitantes d'Astrid Berges-Frisbey et d’un Nicolas Duvauchelle peu crédible. Pour qui a envie d’entendre à nouveau le chant des cigales, voici le film idéal à voir en famille.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser trainer vos filles avec des hommes en motocyclettes, ennuis garantis !