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drame - Page 66

  • Les yeux de sa mère

     

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    C’est la mort de son père qui a tout déclenché, soudain Maria Canalès (Géraldine Pailhas) a réalisé qu’elle devait revoir son fils qu’elle n’a jamais connu. Elle avait 16 ans à l’époque et ne pouvait pas s’occuper de lui car elle ambitionnait de devenir danseuse étoile, un objectif qu’elle a aujourd’hui réalisé. Cette grossesse, elle ne l’a jamais avoué à ses parents et encore moins à sa mère Lena Weber (Catherine Deneuve), célèbre présentatrice du journal télévisé depuis 15 ans maintenant. Entre les deux femmes, les relations se sont distanciées progressivement ; des secrets familiaux qui intéressent Mathieu Roussel (Nicolas Duvauchelle), journaliste qui a réussit à s’immiscer dans leurs vies sans qu’elles suspectent quoi que ce soit.

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    Portrait d’une famille sur 3 générations incarnée respectivement par Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas & Jean-Baptiste Lafarge Les yeux de sa mère est un joli mélo signé Thierry Klifa. Le cinéma de l’ancien critique de Studio magazine repose énormément sur la richesse de ses personnages (entendez vous attendez pas à de l’action) et il nous en donne encore la preuve en l’occurrence. Si l’impressionnant casting démontre la volonté du réalisateur de nous offrir un film d’une grande densité, il y a des aspects qui interpellent comme cette starification trop superficielle de Catherine Deneuve ou encore les relations ambigües de Nicolas Duvauchelle. Un film plutôt plaisant.

     

     

     Il faut le voir pour : Ne plus étonner de voir des personnes s’évanouir soudainement.

  • Ma compagne de nuit

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    Marine & Julia (Hafsia Herzi & Emmanuelle Béart) se sont rencontrées à l’hôpital. La première y travaillait en tant que régisseuse et logeait gracieusement au sein de l’établissement, la seconde s’apprêtait à sortir. En voulant venir en aide à une patiente en difficulté, Marine a violé les protocoles de sécurité et excédée par ces reproches, elle s’est enfuie. C’est alors que Julia lui a proposé de l’héberger mais en échange d’un service ; elle souffre d’un cancer généralisé et ses jours sont donc comptés. Elle veut simplement mourir chez elle et engage ainsi la jeune femme comme aide-ménagère.

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    Sur le papier le duo Emmanuelle Béart / Hafsia Herzi est plutôt inattendu et malheureusement pour la première réalisation d’Isabelle Brocard, elles ne parviennent aucunement à trouver la juste partition. Le personnage de Julia parait très distant si bien qu’elle ne parvient jamais à nous transmettre la moindre émotion. Quant à la découverte de La graine et le mulet, elle a toujours autant de mal à nuancer son jeu au point qu’elle nous insupporte dès qu’elle se met à élever la voix (et elle ne pourra pas se recycler dans la musique). Dans l’ensemble c’est donc très monotone, le tandem des 2 actrices principales est très décevant et puis on s’épuise devant le dénouement interminable de Ma compagne de nuit.

     

    Il faut le voir pour : Ecouter la radio pour vous endormir.

  • Conviction

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    Dès sa plus tendre enfance, notre pote Kenny Waters (Sam Rockwell) a eu des soucis avec les forces de l’ordre. Avec la complicité de sa sœur Betty Anne (Hilary Swank), ils s’amusaient à voler des bonbons ou à entrer chez les gens en s’imaginant avoir une vie normale. Des années plus tard, Kenny est cette fois dans de sales draps puisqu’on l’accuse de meurtre ; une femme a été retrouvée baignant dans une mare de sang poignardée sauvagement à plusieurs reprises. Une fois de plus, Betty Anne est la première à prendre sa défense mais en raison de difficultés financières, elle ne peut faire appel à un avocat. Elle décide donc de reprendre ses études qui lui permettront de devenir membre du barreau et défendre ainsi son frère.

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    Conviction a tout de la belle histoire - hormis le fait qu’il y ait un meurtre en toile de fond évidemment- d’autant plus qu’elle est tirée de faits réels. C’est notre chère Hilary Swank qui prête ses traits à Betty Anne Waters, femme héroïque qui a consacré une partie de sa vie pour obtenir la libération de son frère accusé à tort. Une relation fraternelle forte jusqu’à la limite du fusionnel que nous restitue à la perfection le duo d’acteurs notamment Sam Rockwell, un acteur plutôt discret dans le cinéma américain. Un film au déroulement très classique mais qui réussit tout de même à semer le trouble à certains moments, bref une belle séance de cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on a vraiment pas de chance d’être fils ou fille unique !

  • Revenge

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    C’est une période extrêmement difficile pour notre pote Christian (William Jøhnk Nielsen) qui vient de perdre sa mère emportée par un cancer. Ce drame l’a conduit à retourner vivre au Danemark en compagnie de sa grand-mère. Son père lui, brille par son absence ne cessant de voyager dans le cadre de son travail. Le jeune garçon découvre ainsi une nouvelle école et il va rapidement se rapprocher d’Elias (Markus Rygaard) considéré par toute la classe comme la tête de turc. Lorsque celui-ci est pris à parti par certains de ses camarades, Christian est le premier à intervenir quitte à prendre lui aussi quelques coups. Cependant, il n’a pas l’intention de devenir une nouvelle victime et va utiliser une méthode musclée pour obtenir le respect.

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    Revenge nous arrive précédé d’une belle réputation puisqu’il s’agit ni plus ni moins de l’Oscar du meilleur film étranger décerné par Hollywood. On connait assez peu la réalisatrice danoise Susanne Bier et on s’intéressera davantage à sa carrière après la découverte de ce magnifique long-métrage. Le sujet est fort - la vengeance est ses contrecoups - mais surtout il est magnifié par les performances de Mikael Persbrandt et surtout de William Jøhnk Nielsen fascinant en garçon obsessionnel. Prenant de la première à la dernière minute, c’est donc une excellente surprise qui mérite amplement le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser vos enfants jouer avec des feux d’artifice.

  • Route Irish

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    La mort de Frankie (John Bishop) a été un choc pour tout le monde et encore plus pour son pote d’enfance Fergus (Mark Womack). C’est d’ailleurs lui qui l’avait convaincu de le rejoindre en Irak en tant qu’agent de sécurité et sans le savoir il l’aura précipité à sa mort. Au cours d’un voyage sur la Route Irish, nom donné à la route reliant la Green Zone à l’aéroport de Bagdad, le véhicule de Frankie a été incendié et lui avec. Pour certains, sa disparition s’arrête là mais Fergus sait que la vérité est ailleurs puisque dans les affaires de son ami, on a retrouvé un téléphone portable contenant une vidéo qui remet tout en cause. Et si la mort de Frankie n’était pas un simple accident mais véritablement une exécution ?

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    Après nous avoir éblouis en compagnie du King Eric Cantona avec l’excellent Looking for Eric, Ken Loach revient à un sujet plus grave inspiré d’une histoire vraie. Derrière cette histoire de vengeance, le cinéaste vient mettre en évidence les dérives d’une guerre dictées par l’appât du gain et la folie des hommes. Un message fort pas forcément très bien retranscrit dans sa réalisation ; le déroulement de l’histoire est particulièrement sommaire. De plus, certaines scènes apparaissent très poussives comme cette discussion entre les 3 potes d’enfance où le mot "Fuck" est utilisé à toutes les sauces. Loach nous avait habitués à mieux, si bien qu'on hésitera à emprunter cette Route Irish !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de vous trouver au mauvais endroit, au mauvais moment.

  • Ma part du gâteau

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    Dans un geste désespéré, France (Karin Viard) a tenté de mettre fin à ses jours. L’usine où elle était employé depuis plus de 20 ans vient d’être délocalisé en Chine et ayant perdu tout espoir d’entretenir ses 3 filles, elle avait baissé les bras. Fort heureusement, elle a échappé au pire et doit vite se ressaisir ce qui va la conduire à Paris. Grace à ses relations, elle devient femme de ménage et se fait embaucher par Steve (Gilles Lellouche), un trader talentueux venu se réinstaller en France pour quelques mois. A 35 ans, ce célibataire endurci a une belle situation du moins professionnellement car au niveau de sa vie privée, il est loin d’avoir trouvé le bonheur.

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    Alors c’est vrai on pourra reprocher au dernier film de Klapisch une certaine caricature dans les portraits de France (un prénom ô combien symbolique), ouvrière pure souche et Steve, trader et playboy capitaliste. Pourtant, on ne peut pas rester impassible devant certaines scènes simplement géniales comme ce remake de Pretty Woman version populiste et surtout ce final abrupt. Il y a aussi la superbe prestation de Karin Viard dans un de ses tous meilleurs rôles sans mettre de coté Gilles Lellouche, le mec qu’on adore détester. Bref, Ma part du gâteau va diviser les avis en tout cas de mon coté, ce fut un vrai bon moment de plaisir !

     

    Il faut le voir pour : Nourrir les petits canards en priorité !

  • Jimmy Rivière

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    C’est une étape importante pour notre pote Jimmy Rivière (Guillaume Gouix) qui vient tout juste d’être baptisé. En tant que nouveau chrétien, il a abandonné la boxe thaïlandaise mais manque de chance, c’est à ce même moment que Gina (Béatrice Dalle) est parvenue à lui organiser un grand combat. 6 mois qu’il attendait une telle opportunité mais désormais sa vie est pleinement dédiée à Dieu mais l’envie de remettre ses gants le démange. Malgré les nombreux avertissements de son entourage, il franchit la ligne interdite et remonter sur le ring ; il a besoin de la boxe pour exister. Sa relation avec Sonia (Hefsia Herzi) est elle aussi mal vue et la jeune femme se désespère de cette situation.

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    C’est l’histoire d’un jeune homme à la recherche de son identité et qui trouve sur son chemin la voie tracée par notre seigneur. Dit comme ça le scénario a l’air assez candide et c’est vrai que parfois on a le sourire en coin notamment lors des messes. Le premier long-métrage de Teddy Lussi-Modeste est pour le moins atypique aussi bien par son sujet que par son contexte (le milieu des gens du voyage) et pique ainsi notre curiosité. Jimmy Rivière brille avant tout par le premier grand rôle de Guillaume Gouix entouré par des seconds rôles solides (en dehors d’Hafsia Herzi qui peine à retrouver son talent). Une ombre au tableau, l’histoire a tendance à se disperser et le spectateur finit alors par trouver le temps long ; à découvrir si l’occasion se présente.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de coucher avec les femmes si vous voulez qu’elle reste vierge pour le mariage !

  • L’assaut

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    Le 24 Décembre 1996, un Airbus A300 de la compagnie Air France est sur le point de décoller de l’aéroport d’Alger pour rejoindre Paris. Les passagers ont pris place lorsque 4 individus montent à bord en prétendant être des policiers mais ils dévoilent vite leur vrai visage ; ce sont des terroristes qui ont pris possession de l’avion. Au même moment en France, cette prise d’otages secoue l’opinion publique et le GIGN est alerté d’une possible intervention. Frédéric (Vincent Elbaz) fait partie de cette escouade et ce jeune père de famille va une fois de plus risquer sa vie au cours de cette mission.

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    C’est un fait divers qui a marqué les esprits, difficile d’oublier les images de l’intervention du GIGN à l’aéroport de Marignane. Pour son film, Julien Leclercq a donc reconstitué cette célèbre prise d’otages en s’inspirant du livre de Roland Martins tout en y mêlant des images tirés des médias de l’époque. On se retrouve donc fortement immergé dans une histoire certes passionnante mais qui manque tout de même de tensions en dehors de la séquence finale. L’assaut a toutefois le mérite de nous faire découvrir des aspects plus méconnus de l’affaire comme les tractations effectuées avec le terroriste Ali Touchent.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous plaindre quand votre train a un retard de 10 minutes !

  • La ligne droite

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    Notre pote Leila (Rachida Brakni) peut enfin tourner la page, elle bénéficie actuellement d’une libération conditionnelle et quitte ainsi la prison. Grâce à une connaissance, elle dégote un toit et un job en attendant de pouvoir trouver mieux mais pour le moment son instinct la conduit sur les pistes d’athlétisme. Elle y fait la connaissance de Yannick (Cyril Descours), un jeune homme qui a perdu la vue il y a 6 mois à la suite d’un accident de la route. Ils partagent une passion commune pour la course et c’est pourquoi Yannick va lui proposer de devenir son guide pour les compétitions à venir.

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    Le réalisateur Régis Wargnier est un amateur d’athlétisme et n’en est d’ailleurs pas à sa première réalisation sur le sujet proposant jusqu’à présent des documentaires. Pour le grand écran, il s’intéresse de ce fait à ce sport d’un point de vue particulier à travers les exploits d’un coureur aveugle. Une belle histoire qui manque malheureusement de conviction malgré les belles prestations de Rachida Brakni & Cyril Descours, La ligne droite aurait gagné à connaître quelques détours pour nous éviter l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Vous remettre au jogging !

  • Never let me go

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    L’institut d’Hailsham a l’apparence d’un pensionnat, garçons et filles sont des élèves ordinaires vivant sous une stricte autorité. Ils n’ont pas de parents et n’ont jamais quitté les alentours de l’établissement effrayés par les horribles histoires qu’on leur a raconté. Un jour, une de leurs professeurs Miss Lucy (Sally Hawkins) leur révèle la vérité sur leur existence, ils sont nés avec comme seul but dans la vie d’offrir leurs organes. Kathy, Ruth & Tommy (Carey Mulligan /Isobel Meikle-Small, Kieira Knightley / Ella Purnell & Andrew Garfield / Charlie Rowe) vont grandir ensemble jusqu’à l’âge de 18 ans où ils seront ensuite placés à la ferme des Cottages avant d’être séparés. Le destin va toutefois les réunir une dernière fois avant que leur vie s’éteigne.

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    Et si le salut de l’homme venait de lui-même ? Tiré du roman d’anticipation de Kazuo Ishiguro, Never let me go nous met face à une situation qui fait plutôt froid dans le dos ; utiliser des êtres humains afin de répondre aux besoins d’organes. Le plus intéressant étant que le scénario ne se déroule non pas dans un futur proche mais il s’insert dans une réalité parallèle. Une histoire qui joue bien entendu la carte de l’émotion et ça fonctionne très bien sans tomber pour autant dans la facilité. Le trio d’acteurs composé par Carey Mulligan / Kieira Knightley / Andrew Garfield est juste merveilleux, bref un beau film à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à devenir donneur d’organes.