Les sorcières de Zugarramurdi
Il y a foule aujourd’hui à Madrid et quelques passants vont être les témoins d’une scène plutôt insolite puisqu’une boutique d’or vient d’être braquée par Jésus Christ ! Bon sous le déguisement se cache en fait José (Hugo Silva) qui, avec l’aide d’autres complices, a planifié ce coup sans oublier de faire participer son fils Sergio (Gabriel Delgado) dont il avait la garde ce jour-là. Ça tourne rapidement au désastre mais José accompagné de son fils et d’Antonio (Mario Casas) parviennent à s’enfuir avec un joli butin à bord d’un taxi. Ils doivent désormais se faire discret et rejoindre la France (sans oublier de passer par Disneyland) mais sur leur route, ils vont traverser le village de Zugarramurdi réputé pour être l’antre de terrible sorcières.
Considéré comme un réalisateur plutôt décalé, Álex de la Iglesia ne semble pas prêt à se calmer comme en témoigne ce 12ème film. Ça commence sur les chapeaux de roue avec une équipe de braqueurs plutôt originale et ça se poursuit au milieu de dizaines de sorcières prêtes à remettre les hommes à leur place à savoir dans leur estomac ! Avec son scénario qui n’est pas sans rappeler le cultissime Une nuit en enfer, le délire et les rires sont bien au rendez-vous mais le plaisir est enrayé par la confusion qui règne parfois à l’écran. Les sorcières de Zugarramurdi (si cela peut attirer quelques curieux, il s’agit d’un véritable village espagnol) est donc un bon divertissement et avec un peu plus de maitrise aurait pu être incontournable.
Il faut le voir pour : Eviter d’impliquer vos enfants dans vos braquages !