Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

drame - Page 63

  • Beginners

    aff.jpg

    Durant toute son enfance, notre pote Oliver (Keegan Boos / Ewan McGregor) s’est interrogé sur la relation qui unissait ses parents. Il pensait que leur mariage n’était qu’illusion et qu’il n’y a jamais eu d’amour entre eux ce qui est faux ; ils s’aimaient mais de manière différente. C’est à la mort de sa mère qu’Oliver découvre enfin la vérité : son père Hal (Christopher Plummer), après 44 ans de mariage, annonce qu’il est gay ! Malheureusement, celui-ci tombe gravement malade et aujourd’hui Oliver se remémore avec émotion les derniers moments qu’il a partagés avec son père. Dans le même temps, il a rencontré Anna (Mélanie Laurent), une comédienne dont il est tombé fou amoureux.

    01.jpg

    Mike Mills est encore peu connu au cinéma puisqu’il s’agit là de son 2nd long métrage seulement mais on a pu le voir à l’œuvre dans de nombreux clips vidéos pour Air ou Moby. On retrouve sur certains passages de Beginners son sens artistique malheureusement, cela se fait parfois aux dépens de l’intrigue. Bousculé par la narration qui alterne passé et présent, le spectateur devient témoin d’une double histoire plutôt inégale. De mon coté, la relation avec le père reste la trame la plus intéressante et qu’il fallait donc développer tandis que l’idylle naissante avec Anna apparait comme anecdotique. La comédienne française a beau être charmante, elle nous laisse ici totalement de glace !

     

    Il faut le voir pour : Continuer à parler avec vote chien car oui, il vous comprend !

  • American translation

    aff.jpg

    Notre pote Aurore (Lizzie Brocheré) s’était rendue à l’hôtel Bristol afin de voir son père actuellement en voyage à paris pour ses affaires mais une fois de plus leur rencontre s’est transformé en réunion de travail. Une nouvelle déception pour elle qui va cependant à croiser le regard de Chris (Pierre Perrier) et ce fut immédiatement le coup de foudre. Très vite, le jeune homme emménage dans l’appartement d’Aurore à Paris et le couple se la coule douce mais le comportement de Chris a parfois de quoi laisser perplexe. Un jour, ils décident de prendre la route et tombent sur un jeune prostitué qui réveille des pulsions chez Chris, des pulsions meurtrières !

    01.jpg

    Vraiment un drôle de film que cet American translation que l’on doit à la collaboration de Jean-Marc Barr & Pascal Arnold. La scène d’ouverture ne fait pas mystère sur la nature criminelle de son personnage principal et on suit ainsi son parcours allant jusqu’à impliquer sa petite-amie. Le duo de comédiens se donne corps et âme malheureusement on ne trouve pas vraiment trace de leur âme tant leurs personnages apparaissent comme dépourvus de caractères. Selon le générique de fin, les réalisateurs se sont inspirés du vécu de véritables serial-killers, peut-être auraient-ils du également s’inspirer de bons films ça nous aurait évité de perdre notre temps !

     

    Il faut le voir pour : Se dire que même avec une camionnette Peugeot, vous pouvez aller draguer les nanas !

  • Une séparation

    aff.jpg

    Entre Simin & Nader (Leila Hatami & Peyman Moadi ) rien ne va plus, le couple est aux bords de la séparation. Simin a pour projet de partir à l’étranger alors que son mari refuse de quitter l’Iran prétextant notamment qu’il doit s’occuper de son père atteint de la maladie d’Alzheimer. Entre ces 2 parents qui se déchirent se trouve Termeh (Sarina Farhadi), 11 ans qui garde l’espoir que tout redevienne comme avant. Le couple a pourtant passé le point de non-retour puisque Simin quitte le foyer pour emménager chez sa mère. Il faut désormais que Nader trouve une personne pour s’occuper de son père et c’est ainsi qu’il engage Razieh (Sareh Bayat) mais un terrible drame va alors se jouer.

    01.jpg

    Autant être honnête avec vous, il ne se passe quasiment rien dans Une séparation ce qui n’empêche pas le film de Asghar Farhadi, qui m’avait déjà agréablement surpris avec A propos d’Elly, d’être merveilleusement réussi. On y suit le combat judiciaire de 2 familles mais autour de cet évènement c’est une photographie de la société iranienne à travers des thèmes comme la religion, la lutte des classes etc. Récompensé de nombreux prix d’interprétation lors de la Berlinale 2011, l’ensemble des comédiens est vraiment sidérant au point que les scènes devant le juge pourraient presque être assimilées à un documentaire. Un film fort qu’il faut aller voir d’où mon Coup de cœur Ciné2909 et surtout un réalisateur à surveiller à tout prix !

     

    Il faut le voir pour : Programmer toutes vos machines sur le 4 quand votre femme n’est pas là !

  • Un baiser papillon

    aff.jpg

    Cela fait 6 mois que Billie (Valeria Golino) a appris qu’elle était gravement malade ; atteint d’un cancer elle est condamnée et doit se résoudre à abandonner son mari Louis (Vincent Perez) et ses 2 filles Manon & Fleur (Roxanne Depardieu & Iman Perez). Jusqu’à présent elle avait gardé le secret sur sa santé mais avec sa chimiothérapie, elle ne peut plus leur cacher la vérité. Seule sa pote d’enfance Marie (Elsa Zylberstein) était au courant ; elle aussi traverse une période difficile. Elle tente désespérément de tomber enceinte mais à l’âge de 38 ans, il semble qu’il y ait peu d’espoir qu’elle connaisse la joie d’être mère.

    01.jpg

    Pour sa première réalisation au cinéma, Karine Silla a su s’entourer d’un casting particulièrement soigné notamment avec un trio de comédiennes qui ne manque pas de charmes. A notre grand regret, les présences de Valeria Golino, Elsa Zylberstein & Cécile De France ne suffisent pas à insuffler une âme à ce film. Dès les premières minutes, on est bombardé par une galerie de personnages dont on découvre progressivement les liens qui les unit mais on pressent qu’il manque déjà quelque chose. A force de vouloir faire à tout prix un film choral, Un baiser papillon se retrouve dénué d’émotions et donc d’intérêt ; un bel écrin mais pas de bijou pour l’accompagner.

     

    Il faut le voir pour : Croire aux miracles !

  • Monsieur papa

    aff.jpg

    Cette fois notre pote Marie Vallois (Michèle Laroque) a décidé d’agir, elle va prendre les choses en main pour satisfaire son fils Marius (Gaspard Meier-Chaurand). Ce dernier s’est montré particulièrement turbulent avec une idée en tête ; retrouver son père qu’il n’a jamais eu la chance de connaitre. C’est ainsi qu’une idée a germé dans l’esprit de Marie : engager un homme qui se ferait passer pour le père de Marius et c’est ce qui l’a conduit à se présenter auprès de Robert Pique (Kad Merad) qu’elle avait croisé sur son lieu de son travail. L’objectif est de détruire le mythe qu’a construit Marius autour de son père mais les choses ne vont pas se passer comme elle le voudrait.

    020.jpg

    On en a beaucoup parlé et le voilà devant nos yeux ce premier film réalisé par Kad Merad qui enfile par la même occasion la casquette de comédien. Des débuts prometteurs avec Monsieur papa car il a eu l’intelligence de ne pas en faire une comédie banale qui se serait perdue dans la masse de productions françaises. Le seul hic c’est un manque d’émotions dans la relation entre le jeune Marius et Robert, on n’est pas du tout convaincu par les rapports entre ces 2 personnages ce qui plombe complètement ce film. En fonction de ses affinités avec le nouveau réalisateur, on sera plus ou moins indulgent et pour ma part la surprise se mêle à une certaine déception.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que les hommes ne savent pas repasser les vêtements !

  • Rendez-vous avec un ange

    aff.jpg

    Notre pote Judith (Isabelle Carré) vient de se faire virer mais la seule chose à laquelle pense actuellement cette infirmière est de rejoindre son compagnon Roland (Sergi López) à l’opéra. Ce dernier est en effet un ancien journaliste de musique lyrique qui s’est reconverti bien malgré lui en vendeur. D’ailleurs, il aimerait bien faire son retour et espère décrocher une interview exclusive avec une grande cantatrice.  La communication n’est pas le fort au sein du couple, la jeune femme n’ose pas avouer qu’elle se retrouve sans travail mais Roland va finir par l’apprendre mais est surpris de constater que Judith continue de lui mentir à ce sujet. Ignorant ce qu’elle fait de ses journées, il commence à la suivre et c’est là qu’il la soupçonne de se prostituer pour sauver les apparences.

    01.jpg

    Déjà c’est un film très étrange que cette première réalisation de Sophie de Daruvar & Yves Thomas, par son ambiance et par le rythme emprunté. Si les airs d’opéra vous laissent de glace, il en sera de même avec Rendez-vous avec un ange d’autant plus que le scénario tient en quelques lignes et qu’il ne se passe pour ainsi dire rien durant les 1H40 que dure le film. Une fois qu’on a compris ce que fait réellement le personnage de Judith (à propos d’un sujet hautement polémique), il n’y a plus rien à attendre si ce n’est cette légère transformation de Roland. Même moi qui adore Isabelle Carré, j’ai trouvé le temps très long et malheureusement j’ai bien peur que ce long-métrage réussisse à combler beaucoup de spectateurs … d’ennui !

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer un CD si vous avez peur d’avouer les choses !

  • Le complexe du castor

    aff.jpg

    Il fut un temps où Walter Black (Mel Gibson) fut heureux mais cette époque semble bien loin désormais. Plongé dans une profonde dépression, son état n’a cessé d’empirer au fil des années et cela affecte également toute sa famille ; sa femme Meredith (Jodie Foster) et ses 2 fils Porter & Henry (Anton Yelchin & Riley Thomas Stewart). Une situation qui a conduit le couple à se séparer et Walter s’était résigné à mettre fin à ses jours jusqu’à ce qu’il trouve une marionnette de castor qui va devenir son meilleur pote d’enfance. Difficile au départ de le prendre au sérieux néanmoins on ne peut que constater les progrès que cette marionnette a sur son état de santé.

    01.jpg

    Après la tempête médiatique qui s’est abattue sur notre pote Mel Gibson, l’actrice et réalisatrice Jodie Foster lui démontre son soutien indéfectible en lui confiant ce rôle de composition et certainement l’un des meilleurs de sa carrière. Le complexe du castor dresse le portrait d’une famille brisée par la dépression dont laquelle s’est enfermée Walter, un personnage auquel on s’attache presque instantanément. C’est l’occasion de revoir également la jeune Jennifer Lawrence qui nous avait totalement charmé dans l’étonnant Winter’s bone. Un film drôle, émouvant et authentique qui fera le bonheur de tous les amateurs du 7ème art.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier s’il n’y a pas un trou dans le mur de la chambre de vos enfants.

  • La conquête

    aff.jpg

    Le 6 Mai 2007, La Vème république française accueille son 6ème président en la personne de Nicolas Sarkozy (Denis Podalydès). Un aboutissement pour un homme qui a dédié l’ensemble de sa carrière politique pour atteindre cet objectif même si cela s’est fait aux dépens de sa vie personnelle. La course à l’Elysée a commencé lors du 2nd mandat de Jacques Chirac (Bernard Le Coq), Sarkozy est nommé Ministre de l’intérieur et va le faire savoir aux français. Il multiplie ses apparitions, n’hésite pas à créer des polémiques bref il fait l’actualité pour mieux préparer les présidentielles. Alors qu’il s’impose progressivement dans le paysage politique et à l’approche des élections, sa relation avec sa femme Cécilia (Florence Pernel) s’en trouve bouleversée car elle a un autre homme dans sa vie.

    01.jpg

    Déjà que je trouve ridicule l’exposition médiatique qui entoure nos politiciens, voilà que Sarkozy envahit également le grand écran. Impossible de ne pas évoquer le casting et l’impressionnant mimétisme entre les comédiens et leurs modèles ; de Sarkozy à Chirac en passant par Villepin, l’illusion est trompeuse ! Le film de Xavier Durringer revient ainsi sur la course aux présidentielles de Sarkozy avec son lot de manipulations médiatiques, règlements de comptes et de désillusions sentimentales hélas l’histoire reste bien plate notamment dans son dénouement interminable. Construit à partir de toutes les rumeurs, les faits et les déclarations tapageuses qui ont nourri l’actualité de la classe politique, La conquête mérite juste le coup d’œil pour son interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Vous convaincre d’aller voter en 2012 … c’est pas gagné !

  • Une folle envie

    aff.jpg

    C’est en dévalant les pistes de ski que nos potes Rose & Yann (Olivia Bonamy & Clovis Cornillac) sont tombés amoureux et ils sont désormais prêts à passer une étape supplémentaire. Il est temps pour eux d’avoir un bébé et ils vont tout mettre en œuvre pour y arriver ; dès que l’occasion se présente et quel que soit le lieu ils n’arrêtent pas de faire l’amour. Après avoir essayé toutes les positions du Kâma-Sûtra, le couple n’y arrive toujours pas et tente de découvrir l’origine de ce blocage. Peut-être est-ce du aux problèmes familiaux de Yann ou encore de la fausse couche qu’a vécu Rose alors qu’elle n’avait encore que 16 ans.

    01.jpg

    Etape indispensable à tous ceux qui veulent bâtir une famille, la naissance d’un enfant est parfois un chemin de croix pour certains couples. Un sujet particulièrement grave que le réalisateur Bernard Jeanjean a vécu et a voulu dédramatiser en adoptant la forme d’une comédie légère, beaucoup trop légère ! Pas plus séduits que ça par le duo Bonamy / Cornillac, on sourit timidement à leurs frasques mais on est bien loin d’avoir Une folle envie d’en découvrir davantage. Un thème intéressant mais qui se perd à travers un long-métrage sans inspiration, un film qui se laisse voir mais certainement pas indispensable pour les amateurs de ciné.

     

    Il faut le voir pour : Eviter les déjeuners chez les beaux-parents.

  • Le gamin au vélo

    aff.jpg

    Niant l’évidence, notre pote Cyril (Thomas Doret) refuse de croire que son père Guy (Jérémie Renier) est parti sans lui laisser la moindre nouvelle. D’ailleurs, dès qu’il en a l’opportunité, il court vers l’immeuble de son père mais il va devoir se faire une raison ; celui-ci a bien quitté les lieux depuis près d’un mois sans laisser ses nouvelles coordonnées. Contre toute attente, une jeune femme du nom de Samantha (Cécile De France) qu’il avait croisé lors de sa fuite est venue lui rendre visite au centre. Elle lui a retrouvé le vélo auquel le garçon tenait tant et Cyril va alors lui demander si elle veut bien devenir sa famille d’accueil tout en gardant l’espoir de retrouver son père.

    01.jpg

    Le gamin au vélo s’appelle Thomas Doret et c’est une nouvelle découverte que l’on doit aux frères Dardenne car ce petit garçon est impressionnant d’authenticité dans son rôle. A la recherche d’un père qui refuse de s’assumer, il mène ce film de bout en bout et forme avec Cécile De France un extraordinaire duo. Une nouvelle fois les Dardenne trouve le ton juste ce qui leur a d’ailleurs valu d’être récompensé avec le Grand prix du 64ème festival de Cannes mais ça commence à devenir une habitude pour eux ! Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire.

     

    Il faut le voir pour : Aller faire un tour en vélo !