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joséphine japy

  • Paris-Willouby

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    Un appel en pleine nuit a réveillé notre pote Claire (Isabelle Carré), elle a alors appris la triste nouvelle : son père est mort. Elle annonce le drame à frère Marc (Alex Lutz) vivant sous le même toit et qui lui reste impassible car il a de vieilles rancœurs envers ce père. Toujours est-il qu’un voyage s’organise pour se rendre aux funérailles à Willouby. Claire et son compagnon Maurice (Stéphane De Groodt) ainsi que leurs enfants Lucie, Alexandre & Prune (Joséphine Japy, Solal Forte & Aminthe Audiard) sans oublier Marc prennent la route. Un voyage qui ne sera pas de tout repos surtout avec cette voiture qui aurait bien besoin d’une révision.

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    Ils s’étaient fait la main à travers 2 courts, le duo Arthur Delaire & Quentin Reynaud passe la vitesse supérieure avec ce premier long-métrage. Paris-Willouby c’est un road-trip en compagnie d’une famille recomposée loin de l’osmose avec une crise de couple, l’altercation entre beaux-frères et les chamailleries des enfants. La principale faiblesse du film se concerne justement ses personnages ; Lucie & Alexandre ne semblent être présents que pour rajeunir le casting, Prune est adorable mais n’apporte pas grand-chose et il n’y a que la relation entre Claire & Marc qui change un peu la donne mais là encore c’est assez expéditif à l’image d’une des scènes finales. Un film loin de se montrer indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Faire écouter du Lara Fabian à vos enfants, ils vont adorer !

  • Cloclo

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    Il est né et a grandi en Egypte mais Claude (Tom Dufour/ Jérémie Renier) et sa famille ont du quitter le pays précipitamment lors de la nationalisation du Canal de Suez en 1956 en laissant tout derrière eux. Quelques temps plus tard, c’est à Monaco que la famille François s’est installée et leur quotidien est difficile. C’est à cette même époque que la carrière de Claude débute, il intègre l’orchestre du Sporting Club et fait ses premiers pas sur scène qu’il ne quittera plus jamais. Il est sur les chemins de la gloire, une voie que son père n’approuvera jamais mais la France s’apprête elle à ouvrir les bras à Claude François, un artiste exceptionnel mais aussi un homme confronté à ses démons intérieurs et qui n’a laissé personne indifférent.

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    Beaucoup l’attendaient et les premières images mettant en scène Jérémie Renier nous avaient bluffé, Cloclo est indéniablement un bel hommage à ce grand artiste. Le comédien est vraiment exceptionnel, une performance telle que le réalisateur Florent Emilio Siri semble s’y être totalement reposé et ne prend donc pas de risques pour son biopic. Le film revient donc de la naissance à l’ascension de Claude François mais plus intéressant sur les blessures, les doutes, les troubles obsessionnelles de l’homme. Classique mais prenant, sans aucun doute un film populaire qui donne envie de replonger dans la discographie d’un chanteur qui fait partie intégrante de notre patrimoine. Ça a fait naufrager les papillons de ma jeunesse et donc ça mérite bien un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Eclairer votre salle de bain avec des bougies !

  • Le moine

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    Beaucoup considèrent Frère Ambrosio (Vincent Cassel) comme un homme exceptionnel, tout le monde se déplace pour écouter son prêche mais est-il aussi vertueux qu’on voudrait bien le croire ? Son histoire est mouvementé puisqu’il a été abandonné alors qu’il n’était encore qu’un bébé, on le trouva ainsi devant les portes de l’église. L’enfant suscita d’abord la peur en raison de cette marque de naissance qu’il arbore sur son épaule, une marque empruntant la forme d’une main et les mauvaises langues vous diront qu’il s’agit là de la main du diable. Aujourd’hui pourtant, tout le monde l’écoute notamment lorsqu’il s’agit d’accueillir un homme défiguré par un incendie et obligé de porter un masque qui a décidé de se rapprocher de Dieu.

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    C’est vrai que j’avais déjà quelques à-priori à l’idée d’aller voir Le moine, la religion n’étant pas mais alors pas du tout mon dada. Au fonds, j’espérais peut-être un miracle à l’image de celui qu’on a eu avec Des hommes et des dieux au lieu de quoi on a droit à ce que l’on craignait le plus : un film hautement austère et n’ayons pas peur des mots ennuyeux. Avant la révélation finale, le réalisateur Dominik Moll n’est pas parvenu à donner de l’intensité à ce scénario adaptation du roman de Matthew G. Lewis, il n’y a encore que la présence du personnage de Déborah François qui vient redonner un peu de vigueur à l’ensemble. Pas accrocheur pour un sou, ce sera à réserver pour ceux qui ne manquent aucune messe du dimanche !

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller vous confesser

  • Neuilly sa mère

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    Parce que sa mère doit s’absenter pour des raisons professionnelles, Sami (Samy Seghir) a été forcé de quitter sa cité de Chalons et ses potes d’enfance pour la banlieue parisienne. En fait, il atterrit chez sa tante Djamila (Rachida Brakni) qui vit à Neuilly-sur-Seine ; la ville de Sarkozy ! Sami  découvre alors un mode de vie complètement différent que celui dans lequel il a grandit et son adaptation n’est pas des plus aisés. Entre son cousin Charles (Jérémy Denisty) qui rêve de devenir Président de la république et les fils à papa de sa nouvelle école qui se prennent pour des caïds, il y a de quoi déprimer. Pour lui remonter un peu le moral, il y a heureusement la belle Marie (Joséphine Japy) même si face à elle il se sent comme Quasimodo devant Esméralda.

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    Tout en restant fidèle aux comédies populaires, Djamel Bensalah expérimente pas mal de choses à travers ses films. Il avait tenté l’aventure avec Le raid, le western version junior avec Big City (dont on retrouve d’ailleurs une partie du casting) et cette fois c’est l’opposition entre banlieue et beaux quartiers qui est né de son imagination confiant toutefois la réalisation à Gabriel Julien-Laferrière. On pourra reprocher à Neuilly sa mère de ne pas nous épargner en termes de clichés mais on lui pardonnerait presque cela car il y a de la bonne humeur pendant 1H30. Bensalah fait également jouer ses relations pour nous proposer une belle brochette de guest-stars. Il y a des scènes vraiment marrantes et c’est le genre de film qu’on appréciera de voir et revoir.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais dire du mal de Zinedine Zidane !