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drame - Page 61

  • L’artiste

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    En un temps record il est devenu l’un des artistes les plus doués de sa génération et dans le milieu on ne parle plus que de lui : Jorge Ramirez (Sergio Pangaro) crée la sensation ! Mais comment cet homme qui n’est qu’un simple infirmier su sein d’un service de gériatrie a-t-il pu conquérir aussi subitement son public ? Simplement en allant frapper à la porte d’une galerie d’art afin d’y exposer ses dessins ; des œuvres brutes et étonnantes qui séduisent immédiatement les critiques. Il n’en faut pas plus pour que la machine médiatique s’emballe ; Jorge est invité à des conférences, des expositions mais lui prend ceci avec un certain dédain. Sans doute craint-il le moment où le public apprendra qu’il n’est pas le vrai artiste de ces œuvres mais qu’il s’agit d’un de ses patients Romano (Alberto Laiseca).

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    A l’image de toute forme d’art, ce film trouvera aussi bien critiques adoratrices qu’avis plus acerbes. L’artiste pose une question extrêmement vaste à savoir qu’est-ce que l’art ? Le regard que porte Jorge sur ses propres œuvres est aussi celui d’une bonne partie du public, celui qui semble imperméable à cet "art" là où d’autres sont capables d’entrevoir une incroyable manifestation des sentiments les plus enfouis de l’auteur. L’exemple le plus flagrant étant ce dessin qu’il pensait complètement gâché mais qui se révèle être un de ses chefs d’œuvre ! Un film qui ne va pas passionner les foules mais saluons la performance des acteurs majoritairement débutants et un Alberto Laiseca assez fascinant lorsqu’il se met à créer.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vos grands-parents à dessiner !

  • Melancholia

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    Cela devait être une soirée mémorable pour nos potes Justine & Michael (Kirsten Dunst & Alexander Skarsgård) qui célébraient leur mariage mais cette nuit n’allait pas se dérouler comme ils l’avaient imaginé. La jeune mariée se montre en effet très distante et on doit presque la contraindre à assister à la cérémonie donnée en son honneur ce qui ne plait guère à sa sœur Claire (Charlotte Gainsbourg) et encore moins à John (Kiefer Sutherland), le beau-frère qui a généreusement tout financé. Tandis que les heures s’écoulent, le jeune couple n’aura jamais paru aussi éloigné avant de provoquer une rupture qui semblait inévitable. Ce changement de comportement soudain de la part de Justine trouverait-elle un explication sur le phénomène incroyable que vit la Terre : l’arrivée dans son sillage de la planète Melancholia ?

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    On en a beaucoup parlé lors du Festival de Cannes 2011 d’abord par les propos indécents du réalisateur Lars Von Trier et puis sur une note plus positive avec la Palme de la meilleure interprète féminine attribuée à Kirsten Dunst. Après une magnifique séquence d’introduction, Melancholia nous invite à vivre la fin du monde à travers les visions conjuguées de 2 sœurs chacune se voyant attribuer un chapitre du film. On ne peut pas dire que ce soit réellement subjuguant, disons qu’il nous laisse tout le loisir d’admirer les interprétations parfaites de Kirsten Dunst et de notre Charlotte Gainsbourg nationale. Quant au reste, ça rappelle un peu ce que j’avais ressenti avec The tree of life de Terrence Malick ; pas mal de spectateurs risquent de rester sur la touche devant l’ambition de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout pas inviter votre patron au mariage, il serait capable de vous faire bosser !

  • Voltiges

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    Emma (Mathilda Paradeiser) est une adolescente qui vit avec sa petite sœur Sara (Isabella Lindquist) et son père. Elle a décidé d’intégrer un concours de voltige équestre et c’est à cette occasion qu’elle fait la connaissance de Cassandra (Linda Molin) qui va la prendre en main et lui prodiguer quelques précieux conseils. Une amitié nait entre les 2 filles qui passent de plus en plus de temps en dehors des cours mais leur relation devient progressivement plus ambiguë. C’est Cassandra qui dévoile la première ses sentiments en embrassant sa pote d’enfance mais alors que la sélection pour le spectacle approche, l’esprit de compétition entre les 2 filles ne cessent de grandir.

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    C’est loin d’être un sujet évident à développer qu’a choisi Lisa Aschan pour une première réalisation puisqu’il s’agit d’aborder la sexualité de jeunes filles et même celle d’une enfant ! Bien entendu, pour cette dernière il ne s’agit que des prémices de sa découverte sexuelle puisqu’elle tombe amoureuse de son propre cousin tout en constatant les changements de son corps. La jeune Isabella Lindquist devient alors la vraie révélation de Voltiges alors qu’elle n’a en fait qu’un rôle mineur puisque l’héroïne du film reste Emma. Si le sujet est osé, la réalisation est parfois monotone et il manque un élément provocateur pour marquer nos esprits si bien que le temps pourrait vous paraitre bien long !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre fille choisir son maillot de bain !

  • Une vie tranquille

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    Dans la région de Wiesbaden en Allemagne, Rosario Russo (Toni Servillo) gère un hôtel-restaurant avec sa femme Renate (Juliane Köhler) et tous deux ont un fils Mathias (Leonardo Sprengler). Les affaires tournent bien et notre pote a une vie tout ce qu’il y a de plus tranquille jusqu’au jour où il reçoit la visite d’un certain Diego (Marco D'Amore) accompagné d’Edoardo (Francesco Di Leva). Il le présente comme un membre éloigné de sa famille mais les 2 hommes sont beaucoup plus proches qu’ils ne le laissent paraitre. Diego fait partie d’un passé que Rosario voulait laisser derrière lui. Les nouveaux arrivants décident de s’installer en prenant une chambre mais ils ne sont pas venus prendre des vacances ; ils sont là pour exécuter un contrat. Se doutant de quelque chose, le restaurateur les a suivis et s’il a pu arrêter Diego, il n’a pas pu empêcher Edoardo d’éliminer sa cible.

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    Une vie de famille tout ce qu’il y a de plus heureuse en apparence, 2 italiens qui débarquent et qui font ressurgir les spectres du passé et c’est le début des ennuis. Voilà à quoi se résume Une vie tranquille, un thriller diablement efficace qui doit beaucoup à la qualité de ses interprètes avec en tête de file le charismatique Toni Servillo et le vrai duo formé par Marco D’Amore & Francesco Di Leva. Son personnage recèle de secrets qui sont parfois simplement suggérés (son infidélité) mais ce sont les rémanences d’un passé plus violent et dangereux qui nous tient ici en haleine. Simple mais efficace, le réalisateur italien Claudio Cupellini nous prouve qu’il n’est pas forcément nécessaire de faire de la surenchère pour trouver son public !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’organiser un concours de crachat sur votre balcon, ça pourrait mal se terminer !

  • Voyez comme ils dansent

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    Notre pote Lise (Marina Hands) est cinéaste et s’est lancée dans le projet de réaliser un documentaire sur le Canadian, un train qui assure la liaison Toronto-Vancouver. Equipée d’une petite caméra, elle va filmer tout son périple et ce voyage ne sera pas de tout repos mais pendant le trajet, elle ne cessera de penser à son ex-mari Victor Clément (James Thierrée) récemment disparu. Il était un artiste incroyable, un homme de scène qui déployait toute son énergie pour enchanter son public mais dans sa vie privée, il était parfois difficile à cerner. Après avoir été victime d’un malaise en plein milieu de son spectacle, il a rencontré Alex (Maya Sansa) dont il est tombé amoureux et s’est installé chez elle à Gatchel, au Canada. Destin ou hasard, voilà que le Canadian se trouve justement immobilisé à quelques kilomètres de cette ville et Lise décide d’appeler cette femme pour la rencontrer.

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    Voyez comme ils dansent est le portrait d’un homme qui se construit à travers les souvenirs de 2 femmes qui a profondément aimé ; les flashbacks nourrissent le film défiant toute chronologie. La grande force de la dernière réalisation de Claude Miller c’est tout d’abord James Thierrée (qui est le petit-fils de Charlie Chaplin) véritablement hypnotisant. Ses 2 partenaires ne sont pas en reste dans des registres certes différents, leur fort caractère donne lieu à de perpétuels moments de tension. Entre le personnage de Marina Hands qui arbore parfois ses airs de pimbêche et celui de Maya Sansa avec son attitude légèrement hautaine, on est toujours au bord du clash. Sans pour autant marquer nos esprits, ce voyage à bord du Canadian est donc une agréable surprise.

     

    Il faut le voir pour : Jeter toutes vos cravates vertes !

  • Le voyage de Lucia

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    Lucia (Sandra Ceccarelli) est hôtesse de l’air et c’est au cours d’un vol qu’elle a appris qu’elle attendait un enfant. Quelques temps plus tard, elle était sur le point d’annoncer cette bonne nouvelle à son mari Bruno (Cesar Bordon) lorsqu’elle fut pris d’un malaise qui s’est avéré être une fausse-couche. Après de nombreux examens, son médecin ne trouve pas d’explications pour ce drame mais conseille Lucia de sortir, de se changer les idées. Elle décide alors d’appeler Lea (Francesca Inaudi) qui l’avait contactée quelques jours plus tôt pour prendre des cours de piano. Les 2 femmes ont des styles de vie complètement opposés ; Lea est spontanée et toujours pleine d’entrain et leurs relations étaient au départ un peu tendues mais elles vont laisser place peu à peu aux sentiments.

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    Le voyage de Lucia n’est pas à proprement parler un film basé sur l’amour qui unit 2 femmes mais véritablement le parcours de Lucia pour retrouver goût à la vie. Sa relation avec Lea était écrite d’avance mais le réalisateur Stefano Pasetto a surtout voulu nous relater le réveil d’une femme qui s’était évanoui dans une existence monotone et qui se retrouve soudainement confrontée à l’incertitude. Malgré une bonne présence des 2 principales comédiennes, ce film péche malheureusement par son manque flagrant d’émotions si bien qu’on finit par être indifférent à l’histoire. Plutôt correct dans l’ensemble, ce long métrage ne vous emballera pas plus que cela.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais déranger quelqu’un qui est en train de faire un tatouage !

  • Killing Bono

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    Dublin en 1976 ; un certain Paul Hewson (Martin McCann) rejoint un groupe de rock appelé The hype avant d’être rebaptisé U2. Ce garçon est aujourd’hui à travers le monde entier sous le nom de Bono ! Ce que l’on ignore c’est qu’à la même époque et dans le même lycée, un autre groupe s’était formé à l’initiative des frères Neil & Ivan McCormick (Ben Barnes & Robert Sheehan). Bono les connait parfaitement et avait pensé à enrôler Ivan dans son groupe mais il s’est vu essuyé le refus de son frère ainé. Neil est en effet un garçon borné et souhaite que son succès soit le fruit de ses propres efforts  et ce n’est pas parce que U2 est en train de conquérir le monde qu’il va déroger à ses principes !

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    En attendant l’arrivée d’un éventuel biopic sur le célèbre groupe Irlandais, les projecteurs se braquent sur ces artistes qui auront vécu dans l’ombre de U2. Drôle de destin pour les frères McCormick tiré évidemment de leur réelle expérience pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris. On ira surtout voir Killing Bono pour la découverte de ce groupe méconnu, dommage que les scènes musicales manquent tant d’énergie pour réellement nous captiver. Un peu à l’image de Robert Sheehan, le héros de l’excellente série Misfits que l’on a connu plus extravagant ce qui nous laisse un léger gout de déception. Ça reste toutefois un film divertissant particulièrement pour les amateurs de musique.

     

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi on utilise l’expression "Un bain de sang" !

  • Lourdes

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    Pour notre pote Christine (Sylvie Testud), il s’agit d’un énième pèlerinage à Lourdes mais elle y tient énormément car c’est aussi la seule occasion qu’elle a de sortir de chez elle. Souffrant d’une sclérose en plaques, cette jeune femme a perdue l’usage de son corps et a besoin d’une aide permanente pour vivre ; ce voyage est donc pour elle une parenthèse heureuse et toujours porteur d’espoir. C’est Maria (Léa Seydoux) qui l’accompagne durant ce voyage mais même si elle est pleine de bonnes intentions, cette jeune infirmière est avant tout une femme et délaisse parfois Christine pour aller s’amuser. Alors que des milliers de personnes

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    Qui n’a jamais entendu parler de ces miracles intervenus à Lourdes, des histoires qui ont forgé à jamais la légende de cette ville extraordinaire et qui attire désormais des millions de visiteurs de tous horizons. Si l’aspect mystico-religieux du film me passe clairement par-dessus la tête, c’est la présence de l’excellente Sylvie Testud qui monopolisera l’attention. Lourdes décrit également l’atmosphère si particulière qui se dégage de ces pèlerinages ; l’espoir d’un miracle y est immense et lorsqu’on croit être témoin cela déchaine les jalousies et les interrogations des uns et des autres. Ce n’est donc pas tant le portrait de Christine qui est mis en lumière ici mais bel et bien tout ce qui entoure le folklore lié à la ville de Lourdes.

     

    Il faut le voir pour : Préparer un voyage à Lourdes et continuer à croire aux miracles.

  • Absent

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    Jeune lycéen, Martín (Javier De Pietro) se retrouve dans une drôle de galère. Il était en plein milieu d’une séance de sport à la piscine lorsqu’il a ressenti une gêne à son œil. Pour s’assurer que cela ne s’aggrave pas, son professeur Sebastián (Carlos Echevarría) décide de l’emmener faire des examens à l’hôpital et finalement tout cela n’était qu’une fausse alerte. A son retour à la piscine, Martín découvre que son pote d’enfance Juan Pablo (Alejandro Barbero) chez qui il devait passer la nuit s’est éclipsé et puis surtout il n’a pas les clés de sa maison. Sa grand-mère avec qui il habite s’est elle aussi absentée et voilà que le jeune garçon se retrouve sans toit pour la nuit. Bien que cela soit strictement défendu, Sebastián va l’inviter à passer la nuit chez lui mais il ignore qu’en faisant ça il réalise tout ce qu’avait planifié son élève.

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    Le nom de Marco Berger parlera peut-être aux amateurs du 7ème art, le réalisateur argentin avait proposé en 2009 un film assez particulier avec Plan B. Il continue son introspection dans l’identité sexuelle en proposant cette fois une histoire entre 2 hommes confrontés avant tout par leur statut (l’un est prof, l’autre son élève). Le réalisateur enfonce une porte qu’il avait entrouverte mais si son précédent film se montrait assez brouillon et donc vite insignifiant, Absent fait preuve d’une grande pudeur et surtout serti par un duo d’acteur des plus convaincants. Tant par sa réalisation austère que pour son histoire, il ne risque pas de séduire tous les spectateurs mais il s’agit incontestablement de la séance découverte du moment.

     

    Il faut le voir pour : Fermer la porte de votre chambre à double tour si vous invitez un pote à dormir à la maison … ou pas !

  • 127 heures

    Salut,

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    01.jpgJe m’appelle Aron Ralston (James Franco), nous sommes le Dimanche 26 Avril 2003 et cela fait 24 heures que je suis parti faire une excursion dans les gorges de l’Utah. Insouciant comme je suis, personne ne sait où je suis et je dois vous avouer que je le regrette terriblement à l’heure actuelle.

     

    Au cours de ma randonnée, j’ai glissé et je suis tombé dans une faille au Blue John Canyon et comble de malchance, un rocher m’a accompagné dans ma chute. Le résultat est là devant vos yeux ; mon bras est complètement coincé et je suis condamné car mes provisions s’amenuisent à vitesse grand V.

    02.jpgMes parents s’appellent Donna & Larry (Kate Burton & Treat Williams) et vivent à Englewood, dans le Colorado si vous trouvez cette vidéo, merci de la leur transmettre et vous pouvez garder le caméscope.

     

    Maman, papa, je vous aime

     

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