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drame - Page 59

  • My name is Khan

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    01.jpgJe m'appelle Rizwan Khan (Shah Rukh Khan), je suis atteint du syndrome d'asperger mais ça ne fait pas de moi un fou ne vous inquiétez pas. Il y a des choses que j'ai du mal à comprendre c’est tout.

     

    Je suis arrivé à San Francisco après la mort d’Ammi. Ammi voulais que j'ai une vie heureuse et j'y suis arrivé quand j'ai épousé Mandira (Kajol Mukherjee-Devgan). Ammi me disait toujours que dans la vie il y a les hommes bons et les hommes mauvais ; je sais que Mandira est une bonne personne pour moi.

     

    02.jpgNous étions heureux avec le petit Sameer (Yuvaan Makaar), c'est mon fils et il adore le football. Et puis il y a eu le 11 septembre qui a tout changé. Mandira ne veut plus que je rentre à la maison, elle veut que j'aille voir le président et que je lui dise ceci : mon nom est Khan et je ne suis pas un terroriste.

     

     

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  • Et maintenant on va où ?

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    Un village quelque part au Liban. C’est l’évènement du moment, tous les habitants se sont réunis pour pouvoir profiter de la télévision ; un nouveau moment de communion pour l’ensemble de ces chrétiens & musulmans. En dépit de leur différence religieuse, ce village vit dans l’harmonie mais cette paix est des plus fragiles et il suffit qu’un nouveau conflit éclate quelque part dans le pays pour que tout s’embrase. Amale (Nadine Labaki) et les autres femmes l’ont bien remarqué et malgré leurs efforts, il est difficile de les raisonner aussi décident-elles de calmer les ardeurs des hommes en engageant des danseuses. Prétextant une panne de véhicule, 5 jolies jeunes blondes viennent s’installer au village et tous les regards se portent sur elles hélas les choses vont à nouveau dégénérer.

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    Nadine Labaki signe là son 2nd long métrage, regard d’une femme sur une société où les conflits religieux continuent de menacer une paix éphémère. Pour mieux dénoncer les aberrations de ces guerres, la réalisatrice et actrice a posé ses caméras dans un village isolé où la cohabitation était devenue une fierté et il aura suffit d’un rien pour que les tensions apparaissent. Formidable leçon d’humilité et de tolérance, Et maintenant on va où ? traite avec grande intelligence d’un sujet grave avec un soupçon d’humour bienvenue mais aussi des phases musicales entrainantes. Un film plein d’émotions à voir sans aucunes hésitations et donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre la recette du space cake libanais !

  • Warrior

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    Cela fait 14 ans que Tommy (Tom Hardy) n’a pas revu son père Paddy Conlon (Nick Nolte). Leur famille a complètement volé en éclat à cause de ce dernier qui s’était abandonné aux démons de l’alcoolisme aussi les retrouvailles ne se font pas réellement dans la liesse générale. Même si Paddy a arrêté de boire depuis bientôt  1000 jours, ses 2 fils ne lui ont jamais pardonné ce qui s’est passé et même entre les 2 frères les conflits persistent. Alors que Tommy s’était engagé dans les Marine, Brendan (Joel Edgerton) lui s’est construit une belle vie de famille mais il croule également sous les dettes. Le destin va faire que leurs chemins vont de nouveau se croiser au tournoi Sparta, l’évènement de l’année pour tous les amateurs de Mixed Martial Arts (MMA) avec à la clé une récompense de 5 millions de dollars.

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    2 frères qui se retrouvent adversaires lors du plus grand tournoi de MMA, ce scénario succinct laisser présager d’un film plutôt bourrin et avec la dernière heure, on ne s’y est pas trompé. Dans ce genre de productions, ce qu’on cherche avant tout c’est de l’action ; l’histoire n’étant elle qu’un prétexte fallacieux pour amener nos héros à s’échanger quelques torgnoles dans la sueur et le sang et ici on en a pour son argent. Pour autant Warrior prend réellement le temps de nous introduire des personnages attachants, membres malgré eux d’une famille totalement détruite. Si la MMA n’a pas de secrets pour vous, c’est le film qu’il ne faut surtout pas manquer et même les amateurs de catch seront ravis de voir Kurt "It’s real" Angle !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’emmerder votre prof de Physique !

  • Un tigre parmi les singes

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    Gorbaciof (Tony Servillo) travaille en tant que comptable dans une prison, il est en outre chargé du coffre contentant l’argent versé par les familles des détenus. Avec plus ou moins de précautions, il lui arrive de piocher quelques billets car notre pote est également un joueur compulsif ; machines à sou, paris et surtout parties de poker engloutissent toutes ses économies. C’est dans l’arrière-salle d’un restaurant asiatique que les cartes s’échangent et c’est en ce même lieu que Gorbaciof va tomber sous le charme de Lila (Mi Yang), serveuse mais aussi fille d’un patron tout aussi accro au jeu. Cette rencontre va changer sa vie et il envisage désormais de tout plaquer et de s’enfuir avec elle mais pour rendre cela possible, il va lui falloir trouver suffisamment d’argent.

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    Si vous ne connaissez pas l’acteur Tony Servillo, vous allez apprendre à le connaitre car il est le pilier d’Un tigre parmi les singes. Sa présence dans ce film est d’autant plus remarquable que le réalisateur Stefano Incerti a choisit le parti-pris d’épurer au maximum les échanges. Tout au plus le personnage de Gorbaciof doit avoir 20 lignes de dialogues mais ce n’est pas pour autant qu’on ne plonge pas avec enthousiasme dans ce polar. Par contre, le gros reproche qu’on pourra lui faire c’est ce dénouement qu’on qualifiera de stupide pour ne pas dire ridicule. Ça gâche tout ce qui a été fait précédemment mais cela reste tout de même un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la confirmation que pour vivre avec une femme, il faut beaucoup d’argent !

  • Les oiseaux

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    Melanie Daniels (Tippi Hedren) s’était rendue chez l’animalerie Davidson pour récupérer un perroquet qu’elle avait commandé et qu’elle souhaitait offrir à sa tante mais un problème de livraison a fait que l’oiseau n’est pas encore arrivé. Au même moment, Mitch Brenner (Rod Taylor) fait son entrée dans le magasin et interpelle notre pote Melanie car il aimerait acheter un couple d’Inséparables pour l’anniversaire de sa petite sœur. Un jeu de séduction commence, la jeune femme prétend travailler dans le magasin mais son client n’est pas dupe d’autant qu’il la connait bien ! Il n’en faut pas plus pour intriguer Melanie, elle a l’intention de lui offrir ce couple d’oiseaux qu’il cherchait mais apprend qu’il est allé passer le week-end à Bodega Bay.

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    Evidemment, le titre en dit long sur ce 48ème film d’Alfred Hitchcock pourtant le maitre du suspense prend un certain temps avant d’entrer dans le vif du sujet. Les oiseaux débute presque comme une comédie romantique avec cette rencontre entre la belle Tippi Hedren & Rod Taylor qui se prolonge en un séjour sur la cote ouest américaine. Par-ci par-là, le comportement des oiseaux intrigue puis on est soudainement embarqué sur une autre intrigue celle qui entoure Lydia, mère de Mitch brouillant un peu plus les pistes. A l’époque, les critiques n’ont pas été tendres soulignant notamment l’absence d’un véritable dénouement ou encore d’explications fondées sur cette révolte à plumes mais ce qui est sur, c’est qu’on ne verra jamais plus les oiseaux de la même façon après ce film. Un nouveau classique à ajouter à votre collection !

     

    La scène à ne pas louper : L’évacuation de l’école.

  • Présumé coupable

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    C’était dans la nuit du 14 Novembre 2001, la famille Marécaux est réveillé en trombes par des policiers accompagnés du juge Burgaud (Raphaël Ferret). Alain (Philippe Torreton) et sa femme Edith (Noémie Lvovsky) sont arrêtés pour viol sur mineur, un véritable choc pour ce couple qui ne comprend rien à ce qui leur arrive et s’apprête à vivre un long cauchemar. Alors que les premières interrogations commencent, Alain continue à crier son innocence mais policiers et magistrats semblent totalement imperméables à ses vérités. Il découvre que c’est le fils d’une certaine Myriam Badaoui (Farida Ouchani) qui a lancé ces accusations de pédophilie alors qu’il ne le connait même pas. Malgré l’absence évidente de preuves, ce père de famille va passer plus de 3 ans en prison et perdre tout ce qu’il avait construit jusqu’à présent.

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    C’était l’un des affaires les plus sordides et donc les plus médiatisées ; Outreau n’a laissé personne indifférent et s’est imposé comme le plus gros scandale judiciaire de ces dernières années. Précisons tout d’abord que ce film est l’adaptation de l’ouvrage d’Alain Marécaux Chronique de mon erreur judiciaire : une victime de l'affaire d'Outreau qui livre sa propre vision des évènements. On ne sera donc pas surpris d’y découvrir ce qui a été relaté auparavant à savoir une enquête bâclée, une présomption d’innocence qui vole en éclat sous les coups de semonce d’un juge Burgaud peu enclin au dialogue. L’atout majeur de ce Présumé coupable reste sans conteste l’interprétation magistrale de Philippe Torreton pour ce qui sera certainement l’un des rôles de sa vie. Film poignant qui dénoncer aussi bien les aberrations d’un système judiciaire que la complète dissolution de la vie d’un homme.

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on est jamais à l’abri d’une erreur judiciaire.

  • Gracie

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    Son frère Johnny Bowen (Jesse Lee Soffer) était un virtuose du ballon rond, un des plus grands espoirs du football. La passion de ce sport coule dans les veines de la famille Bowen puisque son père était lui aussi un talentueux joueur et même notre pote Gracie (Carly Schroeder) adore le contact du cuir. Lorsque Johnny meurt dans un accident de la route, c’est un véritable drame familial mais pour lui rendre un dernier hommage, Gracie se lance un pari fou : intégrer l’équipe de foot. Parce qu’elle est une fille, on pense d’abord qu’il s’agit d’une plaisanterie mais au fur et à mesure de son entrainement et de sa détermination ; elle réussira à intégrer l’équipe de Columbia.

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    Une fille qui joue au football, c’est aussi probable que le PSG décroche la ligue des champions. Oh oui, j’en vois déjà qui se marre derrière leur écran et pourtant quand on passe cet à-priori teinté d’un machisme évident ; on peut alors laisser sa chance à Gracie. Pas de surprises, le scénario est on ne peut plus classique puisqu’on retrouve une héroïne qui va devoir batailler pour imposer son talent et qui bien sur y parviendra au prix de nombreux efforts. Pas évident quand personne ne croit en elle ni même son père mais avec de la volonté tout est possible ! Dans le même genre on préférera quand même Joue la comme Beckham beaucoup plus intéressant et moins convenu.

  • Habemus Papam

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    Alors que des millions de fidèles pleurent la disparition du Pape, les cardinaux du Conclave ont été convoqués afin de désigner son successeur. Beaucoup de noms circulent et des favoris se dégagent mais au final c’est Melville (Michel Piccoli) qui est unanimement désigné comme le nouveau Pape ! Au moment où on s’apprêtait à l’introduire officiellement devant tous ceux qui se sont massés à la place Saint-Pierre ; ce dernier prend alors conscience de la lourde tache qui l’attend. Commence alors un long moment de réflexion pour lui allant jusqu’à le confier aux soins d’un psychanalyste jusqu’au moment où le Pape décide de prendre la fuite !

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    A la succession de Jean Paul II, on avait été témoin de la ferveur qu’exerce le Pape dans nos sociétés contemporaines et la désignation de Benoit XVI était devenue aussi passionnante qu’un feuilleton télévisé. Nanni Moretti revient donc sur ce moment exceptionnel au Vatican, une idée vraiment intéressante au départ avec un Michel Piccoli on ne peut plus savoureux et qui redonne au Pape une dimension humaine à travers laquelle on se retrouve tous. Le sujet particulier pourrait en dissuader plus d’un d’autant plus qu’on se laisse parfois assoupir par le rythme de cette comédie qui tourne parfois à la légère parodie. Habemus Papam repose sur un scénario ingénieux mais ce n’est certainement pas le film indispensable du moment.

     

    Il faut le voir pour : Penser à passer au Vatican pour assister à leur tournoi de volley-ball.

  • Au revoir

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    Noura (Leyla Zareh) est déterminée à quitter l’Iran, un pays où elle se sent totalement étrangère au point qu’on ne lui permet même pas d’exercer son métier d’avocat. Son mari était journaliste qui, en raison de ses idées contestataires face au régime en place, fut obligé de s’exiler vers le sud mais leur couple reste plus que jamais uni comme au premier jour de leur rencontre. De leur amour indéfectible va naitre leur futur enfant, une étape que Noura devra traverser seule d’autant plus qu’elle doit également gérer son prochain départ du pays. Pour cela elle est entrée en contact avec un homme chargé de lui fournir le visa nécessaire pour son passeport mais le chemin est encore bien long avant d’envisager retrouver sa liberté.

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    Evoquer le cinéma iranien c’est évoquer inévitablement la censure exercée au sein de ce pays et on en a eu encore la preuve lors du Festival de Cannes 2011 qui s’était privé de l’absence du réalisateur Jafar Panahi. On le sait, la liberté d’expression reste encore une belle utopie dans ce pays et voir ainsi arriver Au revoir de Mohammad Rasoulof ravive l’espoir d’un éventuel changement. Inspiré de son expérience personnel, ce long-métrage est un témoignage poignant sur la situation actuelle en Iran qui brille grâce à la formidable Leyla Zareh mais son rythme très lent et sa mise en scène parfois obscure pourraient avoir raison de vous !

     

    Il faut le voir pour : Penser à changer l’eau de votre tortue.

  • Le monde de Barney

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    Aujourd’hui producteur d’une série télévisée au succès relatif, notre pote Barney Panofsky (Paul Giamatti) a eu une vie à la fois mouvementée et bien remplie. Comme la plupart des hommes, ce sont ses différentes rencontres avec les femmes qui ont fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Tout a commencé en 1974 à Rome où il épouse Clara (Rachelle LeFevre), un mariage qui tournera cependant court et une histoire qui connaitra un dénouement dramatique. Par la suite, il retrouvera l’amour et malgré quelques tensions entre leurs parents respectifs, c’est un nouveau mariage pour Barney qui ne trouve rien de mieux à faire que de rencontrer la véritable femme de sa vie ! Elle s’appelle Miriam (Rosamund Pike) et vit à New York et il fera tout son possible pour la séduire.

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    Le monde de Barney, c’est le portrait d’un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire dont la vie fut rythmé par ses rencontres amoureuses. Désillusions amoureuses et coup de foudre sont donc au rendez-vous et pour nous accompagner les 2 heures durant, c’est l’éclectique Paul Giamatti qui interprète avec aisance ce personnage débonnaire. Aucun doute, le casting est parfait puisqu’il est accompagné d’un Dustin Hoffman en père imprévisible et d’un charmant duo Minnie Driver / Rosamund Pike. S’il est loin de s’avérer être une fantastique comédie, cette réalisation de Richard J. Lewis a l’avantage que le spectateur ne voit pas le temps défiler et qu’il nous réserve également un joli petit moment d’émotion dans sa conclusion.

     

    Il faut le voir pour : Constater que vous avez toutes les chances de rencontrer la femme de votre vie … à votre propre mariage !