La couleur des sentiments
Son rêve est d’être journaliste et notre pote Skeeter (Emma Jones) va tout faire pour y arriver et pour le moment elle a besoin d’avoir plus d’expérience dans le métier. Ce travail au Jackson Journal est donc une belle opportunité pour elle même s’il n’est pas très intéressant mais elle va finir par trouver un sujet passionnant pour l’écriture d’un livre : la vie des femmes noires. Nous sommes dans l’Amérique des années 1960 et l’égalité entre blancs et noirs n’est encore qu’une belle utopie. Les femmes noires sont cantonnées aux taches ménagères et sont chaque jour victimes de discriminations. Avec les témoignages d’Aibileen & Minny (Viola Davis & Octavia Spencer), Skeeter a l’intention de révéler les difficiles conditions de vie de ces femmes courageuses.
C’est une époque pas si lointaine puisque la lutte pour l’égalité des droits civiques remontent au célèbre discours de Martin Luther King en 1963, révolution sociétale à laquelle La couleur des sentiments joue les prologues. Adaptation du roman du même nom, le film utilise un schéma bien classique mettant en opposition les mauvais patrons blancs face aux servantes victimes et au milieu un personnage, une "héroïne" qui va rétablir un semblant de justice. Malgré le fait qu’on ne soit pas submergé par l’originalité, on n’est pas complètement indifférent à cette jolie fable et on s’étonne même de voir les 02H26 défiler sans temps mort.
Il faut le voir pour : Arrêter définitivement les tartes au chocolat.