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allison janney

  • Spy

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    Si l'agent Bradley Fine (Jude Law) se trouve être d'un des meilleurs éléments de la CIA, il le doit aussi à sa pote d'enfance Susan Cooper (Melissa McCarthy). Cette dernière le guide dans chacune de ses missions grâce à une oreillette et jusqu'à présent c'est un duo qui a toujours fonctionné à merveille. Malheureusement alors que Bradley traquait la redoutable Raina Boyanov (Rose Byrne), il tombe dans un piège et se fait abattre par cette femme. Pire encore, cette dernière annonce avoir mis la main sur l'identité de tous les agents de terrain de la CIA et n'hésitera pas à en éliminer d'autres s'il le faut. C'est l'occasion pour Susan d'avoir un rôle plus actif et de venger ainsi son ami disparu.

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    Autant le réalisateur Paul Feig m'avait éclaté avec Mes meilleures amies autant c'était la douche froide avec Les flingueuses. Spy lui offre l'opportunité de se rattraper à travers une comédie teintée d'espionnage avec un agent vraiment pas comme les autres. Elle n'a pas la classe d'un James Bond, la plastique d'une Lara Croft ou l'énergie d'un Jason Bourne mais ce qui nous intéresse surtout c'est que Melissa McCarthy parvienne à nous faire marrer. On appréciera aussi la présence de Jason Statham qui ne manque pas une occasion lui non plus de déclencher quelques rires en faisant preuve d'une belle autodérision tout comme Rose Byrne. Si on n'est pas en présence d'une comédie extraordinaire, en tant que petit divertissement ça se montre tout à fait à la hauteur.

     

    Il faut le voir pour : Laisser les gens se servir avant vous quand vous allez au restaurant, c'est plus sur !

  • Mille mots

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    Notre pote Jack McCall (Eddie Murphy) est un agent littéraire à qui tout réussit et dernièrement il a fleuré la bonne affaire. Il veut en effet éditer le livre du Dr. Sinja (Cliff Curtis), un gourou qui connait un énorme succès mais il ignore encore que cette rencontre va changer sa vie. De retour chez lui, Jack s’aperçoit qu’un arbre a poussé miraculeusement dans son patio et pas n’importe lequel. Il s’agit de l’arbre de la sagesse qu’il avait vu chez le Dr. Sinja mais le plus étrange reste qu’à chaque mot qu’il prononce, une feuille se détache. Un phénomène inexplicable mais ce qui est sur c’est qu’il ne reste tout au plus qu’un millier de mots avant que l’arbre ne perde toutes ses feuilles et cela signifierait la mort pour Jack !

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    Toujours à la recherche de sa gloire perdue, notre pote Eddie Murphy laisse de coté le travestissement (et on ne s’en plaindra pas !) pour une comédie qui recycle les poncifs du genre. Au niveau du scénario, on opte pour la carte du mec égoïste et bonimenteur dont la vie va miraculeusement prendre un autre sens en se remettant totalement en question. Certains se réjouiront du fait que le sort réservé rend les bouffonneries de l’acteur un peu plus supportable que dans ses précédents films. On notera au passage l’apparition de notre Alain Chabat qui se trouve être également un des coproducteurs. Loin de nous laisser sans voix, Mille mots se résume lui en un seul : insignifiant !

  • Margaret

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    Notre pote Lisa Cohen (Anna Paquin) vit à New-York en compagnie de sa mère Joan (J. Smith-Cameron) et de son petit frère Curtis (Cyrus Hernstadt). Cette lycéenne ordinaire est actuellement à la recherche d’un chapeau de cow-boy pour ses prochaines vacances d’hiver avec son père qui doit l’emmener faire de l’équitation. Alors qu’elle se promène dans la rue, elle croise un chauffeur de bus avec un beau chapeau et tandis que le bus reprend la route Lisa tente d’attirer l’attention de cet homme. Il s’appelle Maretti (Mark Ruffalo) et face à cette distraction va provoquer un terrible accident ; une femme est renversée et ne survivra pas à ses graves blessures. Un drame qui va totalement marquer Lisa.

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    C’est le parcours d’une adolescente, témoin bien malgré elle d’un accident mortel point de départ de nombreuses interrogations et d’un combat pour la justice. Bien que le film dure près de 2H29 (alors que le projet initial du réalisateur Kenneth Lonergan s’approchait des 3H30 provoquant le retard de la sortie en salles de 5 ans !), on ne voit pas vraiment le temps passer puisqu’autour de ce drame gravite d’autres histoires. Qu’il s’agisse des aventures de Lisa ou de la relation naissante entre Joan & Ramon, Margaret brille par la qualité de son interprétation  avec évidemment en tête Anna Paquin. Un casting complété également par les présences plus furtives de Matt Damon & Matthew Broderick pour un film dramatique intense.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de distraire le chauffeur de bus !

  • La couleur des sentiments

    cinéma, film, drame, comédie, Emma Stone, Jessica Chastain, Viola Davis, Bryce Dallas Howard, Allison Janney, Chris Lowell, Sissy Spacek, Octavia Spencer, Tate Taylor

    Son rêve est d’être journaliste et notre pote Skeeter (Emma Jones) va tout faire pour y arriver et pour le moment elle a besoin d’avoir plus d’expérience dans le métier. Ce travail au Jackson Journal est donc une belle opportunité pour elle même s’il n’est pas très intéressant mais elle va finir par trouver un sujet passionnant pour l’écriture d’un livre : la vie des femmes noires. Nous sommes dans l’Amérique des années 1960 et l’égalité entre blancs et noirs n’est encore qu’une belle utopie. Les femmes noires sont cantonnées aux taches ménagères et sont chaque jour victimes de discriminations. Avec les témoignages d’Aibileen & Minny (Viola Davis & Octavia Spencer), Skeeter a l’intention de révéler les difficiles conditions de vie de ces femmes courageuses.

    cinéma, film, drame, comédie, Emma Stone, Jessica Chastain, Viola Davis, Bryce Dallas Howard, Allison Janney, Chris Lowell, Sissy Spacek, Octavia Spencer, Tate Taylor

    C’est une époque pas si lointaine puisque la lutte pour l’égalité des droits civiques remontent au célèbre discours de Martin Luther King en 1963, révolution sociétale à laquelle La couleur des sentiments joue les prologues. Adaptation du roman du même nom, le film utilise un schéma bien classique mettant en opposition les mauvais patrons blancs face aux servantes victimes et au milieu un personnage, une "héroïne" qui va rétablir un semblant de justice. Malgré le fait qu’on ne soit pas submergé par l’originalité, on n’est pas complètement indifférent à cette jolie fable et on s’étonne même de voir les 02H26 défiler sans temps mort.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter définitivement les tartes au chocolat.

  • Life during wartime

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    Il faut bien que notre pote Joy (Shirley Henderson) se fasse une raison, son mari Allen (Michael Kenneth Williams) est un pervers, une maladie avec laquelle elle va devoir vivre. Pour l'instant, elle a décidé de faire un break en Californie où vivent sa mère et sa sœur Trish (Allison Janney) dont le fils Timmy (Dylan Riley Snider) va prochainement célébrer sa bar-mitsva. Ce dernier est par ailleurs très troublé puisqu'il vient d'apprendre une terrible nouvelle, son père qu'il croyait mort est en fait emprisonné après avoir été condamné pour pédophilie.

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    Pour les connaisseurs, Life during wartime est en quelque sorte une suite au film Happiness de Todd Solondz sorti en 1998. Le réalisateur reprend les mêmes personnages pour les plonger dans le monde actuel avec un humour corrosif et parfois très osé. Cependant, le film est vite rattrapé par des portraits souvent ennuyeux malgré quelques scènes surréalistes comme cette conversation entre mère et fils sur l'orgasme qu'elle a eu. Une pertinence qu'on aurait bien apprécié de retrouver tout au long du film hélas c'est une certaine monotonie pour ne pas dire de l'ennui qui reprend vite le dessus.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d'assassiner les bébés carottes !