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christine citti

  • Tue-moi

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    Seule au bord de la falaise, quelques pas de plus auraient suffi pour précipiter notre pote Adèle (Maria-Victoria Dragus) mais elle n’a jamais pu se résoudre à faire le grand saut. Ses parents ne se doutent de rien, il ne voit qu’une adolescente dévouée à leur donner un coup de main pour faire marcher leur ferme. Un jour, en rentrant chez elle, Adèle constate la présence de gendarmes car un prisonnier Timo (Roeland Wiesnekker) est actuellement en fuite. Ce dernier s’est réfugié chez la jeune fille qu’il va prendre en otage mais elle a une réaction étrange ; plutôt que de le dénoncer, elle accepte de l’aider à s’enfuir. La seule condition à cela est qu’une fois qu’il sera à l’abri, il devra la pousser d’une falaise.

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    Pas de mystères, le titre mais aussi la scène d’ouverture résument les intentions du film d’Emily Atef. Les 20 premières minutes sont plutôt soutenues avant de laisser place à une banale cavale où vont se disséminer ça et là quelques éléments de la vie d’Adèle & de Timo censés éclaircir un peu notre lanterne. S’il n’y a rien à reprocher au tandem constitué par Maria-Victoria Dragus & Roeland Wiesnekker, leurs personnages respectifs manquent très clairement de profondeur et rendent ainsi Tue-moi très fade. D’un sujet plutôt intense on se retrouve donc au final avec un film qu’on considérera inachevé et qui ne nous laissera pas un grand souvenir.

     

    Il faut le voir pour : Voler autre chose qu’un poireau quand vous êtes en cavale et que vous devez vous nourrir !

  • Je suis heureux que ma mère soit vivante

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    Thomas (Vincent Rottiers) avait à peine 5 ans lorsque lui et son petit frère ont été abandonnés par leur mère. Ils ont rapidement trouvé une autre famille puisque Annie & Yves Jouvet (Christine Citti & Yves Verhoeven) les ont adoptés et élevé comme s’ils s’agissaient de leurs véritables enfants. Pourtant un jour durant des vacances à la mer, Thomas a commencé à s’interroger sur ses origines et surtout sur cette mère qui n’a jamais pris la peine de prendre de leurs nouvelles. Décidé à retrouver sa trace, il n’hésite pas à entrer en conflit avec ses parents pour parvenir à ses fins mais lorsqu’il parvient enfin à la revoir ; celle-ci a fondé une autre famille.

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    Portrait intimiste d’un garçon désorienté, Je suis heureux que ma mère soit vivante bénéficie de tout le savoir-faire de Claude Miller qui pour l’occasion co-réalise le film avec son fils Nathan. D’autre part, impossible de passer à coté de la performance convaincante de Vincent Rottiers incarnant un personnage sensible, rageur et imprévisible. On se laisse doucement endormir par le récit jusqu’au coup de sang du jeune homme qui nous ramène directement dans une atmosphère dramatique. L’histoire est forte et émouvante, l’interprétation est juste il est juste dommage que des temps morts viennent casser le rythme du film.

     

    Il faut le voir pour : Aller dire à votre mère que vous l’aimez !