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cinéma - Page 212

  • The trip

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    Chargé de rédiger un article pour le quotidien anglais The observer, le comédien Steve Coogan avait initialement prévu d’effectuer ce parcours gastronomique en compagnie de sa petite-amie Mischa (Margo Stilley). Hélas, cette dernière est actuellement aux Etats-Unis et le comédien décide alors d’inviter un de ses potes d’enfance Rob Brydon pour partager ce voyage. Ils font route vers le Nord de l’Angleterre et vont passer ensemble une semaine entière à déguster le meilleur de la gastronomie britannique ce qui n’empêche pas Steve d’avoir des soucis plein la tête. Entre sa carrière d’acteur qui est au point mort et sa relation avec Mischa qui bat actuellement de l’aile, il se pose pas mal de questions.

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    C’est un drôle de voyage auquel nous sommes invités ici ; un parcours gastronomique qui nous met vraiment l’eau à la bouche mais il vous faudra supporter les présences de Coogan & Brydon. Le mot est peut-être un peu fort mais il faut savoir que le duo s’adonne continuellement à jouer les imitateurs en se prenant pour Michael Caine, Roger Moore ou encore Hugh Grant. Plutôt marrant au départ mais perpétuellement rabâché tout au long du film, ça finit forcément par nous taper sur les nerfs. Précision importante à préciser pour nuancer le tout ; The trip est à la base une mini-série crée à l’attention de la chaine de télévision BBC réadaptée pour les salles obscures et il faut savoir que certains échanges sont de pures improvisations.

     

    Il faut le voir pour : Noter quelques recettes pour préparer des noix de Saint-Jacques.

  • Le sang des templiers

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    1215. L’Angleterre est sous le joug du roi Jean (Paul Giamatti) mais son règne fut contesté par le peuple et il fut contraint de signer une charte pour leur rendre leurs libertés. Cependant, le souverain n’entend pas laisser le pouvoir lui échapper aussi facilement et avec l’aide de mercenaires danois il entreprend de reconquérir son royaume. Durant sa quête, il va croiser le chemin de Frère Thomas (James Purefoy), chevalier de l’ordre des templiers qui va s’associer avec le Baron d’Albany (Brian Cox). Afin de stopper l’avancée des troupes du roi, ils vont s’emparer du château de Rochester, lieu stratégique mais ils ne sont qu’une vingtaine d’hommes pour vaincre des milliers d’ennemis !

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    Sur le papier, ça a tout de l’énième film d’action épique et d’ailleurs en dehors de Paul Giamatti, le reste du casting devrait vous laisser plutôt indifférent. Et puis très vite, ce qui nous frappe en plein visage dans Le sang des templiers ce sont les scènes de combat, violentes et impitoyables, c’est particulièrement sanglant et l’interdiction aux moins de 16 ans se justifie amplement. Outre les corps déchiquetés, les hectolitres d’hémoglobine versée et des mains tranchées ; il faut bien un peu de douceur dans ce monde de brutes et on c’est à ce titre qu’on nous sort l’habituelle romance entre le héros et la jeune princesse. Bourrin à souhait, c’est un film à réserver aux vrais mecs qui ont envie de se changer les idées agréablement.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de passer chez le boucher pour le diner !

  • Reservoir dogs

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    Le coup avait été préparé minutieusement à l’initiative de Joe Cabot (Lawrence Tierney) et de son fils Eddie (Chris Penn). Ils n’avaient qu’à braquer un diamantaire, se retrouver au point de rendez-vous et refourguer la marchandise mais c’est un désastre total. Ce sont d’abord Mr. White & Mr. Orange (Harvey Keitel & Tim Roth) qui atteignent la planque mais ils sont loin d’être indemnes. Orange est salement touché, une balle au ventre et il se vide de son sang, s’il n’est pas rapidement soigné il risque de crever. Ils sont vite rejoints par M. Pink (Steve Buscemi) qui a réussi à s’échapper aux flics et qui est convaincu qu’il y a une balance au sein de leur bande, reste à découvrir de qui il s’agit !

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    Harvey Keitel, Steve Buscemi, Michael Madsen, Tim Roth & Chris Penn ; un casting qui laisse rêveur d’autant plus lorsqu’on sait qu’il s’agit là de la 1ère réalisation de Quentin Tarantino. L’enfant terrible d’Hollywood va marquer le cinéma de son empreinte avec Reservoir dogs, un huis-clos totalement déjanté avec des personnages non moins déments. On entrevoit déjà tout le talent de Tarantino que ce soit à travers son prologue improbable posant un débat sur les œuvres de Madonna, ses répliques mémorables et cette célèbre scène de l’oreille sur fonds de "Stuck in the middle with you" dont on ne se lasse pas de revoir. C’est ce qu’on appelle un classique !

     

    La scène à ne pas louper : Le face à face entre Mr. Pink & Mr. White.

  • Mr. Popper et ses pingouins

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    Son père était un grand aventurier qui a visité les 4 coins du monde et Tom Popper (Jim Carrey) n’a passé que peu de temps avec lui. De ses innombrables voyages, il lui ramenait toujours un souvenir mais aujourd’hui est un triste jour puisque Tom a appris la mort de son père. Le lendemain, il reçoit un drôle de colis : un pingouin qu’il pensait congelé et qui, à sa grande surprise, va soudainement prendre vie. Il n’est pas au bout de ses peines car ce n’est pas 1 pingouin dont il va hériter mais 6. Totalement réfractaire à l’idée de les conserver, il change cependant d’avis lorsqu’il s’aperçoit que cela comble de bonheur ses 2 enfants qu’il ne voyait qu’un week-end sur deux. Ses pingouins vont lui permettre de les voir plus fréquemment mais aussi de se détacher de son travail de promoteur immobilier qui accaparait son temps.

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    Quel est le meilleur pote d’enfance de l’homme ? Le pingouin évidemment ! Avec Mr. Popper et ses pingouins on retrouve l’inégalable Jim Carrey qui ne nous laisse jamais de glace dans cette petite comédie familiale plutôt sympathique. Outre la présence des fameux membres de la famille des Alcidés, on retiendra une très belle scène où le célèbre musée Guggenheim se transforme en un gigantesque toboggan aquatique. Pour le reste, c’est pour le moins assez classique puisque le personnage de Tom va se métamorphoser en compagnie des pingouins pour se recentrer sur sa famille mais ça c’est une soupe qu’on nous a déjà maintes et maintes fois servi. Dommage que la présence de Carrey n’est pas été davantage exploité pour nous faire rire mais on passe néanmoins un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir un pingouin qui vole !

  • Trois fois 20 ans

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    Mary (Isabella Rossellini) était venue pour assister à cette cérémonie où son mari Adam (William Hurt) se voyait récompensé pour l’ensemble de son travail d’architecte. Le couple allait même terminer la nuit à l’hôtel pour célèbre cet évènement comme il le faut mais au réveil Mary a une drôle de surprise puisque qu’elle a totalement oublié comment ils ont pu terminer dans ce lit. Inquiétée par cette perte de mémoire, elle se dit que ce sont là les premiers effets de la vieillesse car la soixantaine approche à grands pas. Pendant ce temps, Adam se voit confier un nouveau travail : la construction d’une maison de retraites ce qui est loin de le ravir. Ainsi lorsqu’un groupe de jeunes stagiaires évoque le projet d’un musée censé être le nouveau Louvre, il se porte volontaire pour donner un coup de main ; une façon de se dire aussi qu’il ne faudrait pas le placardiser.

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    Le film de Julie Gavras dresse le portrait d’un couple arrivé à une étape cruciale de leur vie ; celle où le spectre de la retraite pointe doucement le bout de son nez et cela s’accompagne de son lot de remises en question. Ce duo, parfaitement incarné par Isabella Rossellini & William Hurt, va alors vivre chacun de son coté leur expérience sous le regard parfois incrédule de leurs enfants. Trois fois 20 ans est un film largement porté par ses 2 interprètes principaux qui en font une comédie plutôt agréable mais dont le thème ne trouvera pas un écho auprès de tous les spectateurs. A mettre peut-être de coté, lorsque l’heure de la retraite aura sonné !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à votre retraite, ça peut arriver très vite !

  • Cars 2

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    Après avoir remporté sa 4ème Piston Cup, notre pote Flash McQueen fait son grand retour à Radiator Springs pour le plus grand bonheur de Sally mais aussi et surtout de Martin. A peine est-il arrivé qu’il doit déjà repartir car il a été invité à participer au 1er World Grand Prix organisé par le millionnaire Miles Axlerod afin de promouvoir l’allinol, une essence alternative. Direction le Japon où Martin va plus que se faire remarquer et sans le savoir il va jouer les espions aux cotés de l’agent britannique Finn McMissile et de sa collègue Holley Shiftwell. Alors que le chaos s’installe en ville, McQueen participe à la première course mais, suite à un malentendu avec Martin, il va terminer à la seconde place. Entre les 2 potes d’enfance, le torchon brule et la remorque décide de retourner aux Etats-Unis du moins c’est ce qui était prévu.

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    Katcha, il est de retour ! Qui ? Mais Flash McQueen bien sur et les studios Pixar ne plaisantent pas lorsqu’il s’agit d’offrir une suite à l’un de leurs plus grands succès en invitant entre autres l’espion de sa majesté dans l’aventure. Le résultat c’est une grosse dose d’action qui vient s’ajouter à des courses toujours plus rapides et évidemment toujours plus spectaculaires et un Martin plus gaffeur et attachant que jamais. Que ce soit dans les rues illuminées de Tokyo, dans les magnifiques paysages d’Italie ou encore sous les yeux de la Reine d’Angleterre, Cars 2 nous fait voyager et nous en met plein la vue. Les spectateurs qui avaient apprécié l’épisode précédent devraient trouver facilement leur bonheur dans cette suite qui terminera sans aucun doute dans la pole position du box office !

     

    Il faut le voir pour : Eviter les glaces à la pistache quand vous irez au Japon !

  • Course à la mort 2

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    Dans un futur proche, le système carcéral a vécu une véritable révolution ; des fonds privés viennent désormais financer leur fonctionnement. Cela a notamment permis à la Weyland Corporation de s’offrir le pénitencier de Terminal Island ainsi qu’une programmation innovante. Des combats de prisonniers sont organisés et retransmis en direct source de nombreux paris, une manne financière qui les pousse à aller encore plus loin. C’est ainsi que nait la Death race, une course de voitures détonante à laquelle va devoir prendre part notre part Carl Lucas (Luke Goss). Tous les coups sont permis et il n’en restera qu’un !

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    Encore une fois, voilà la suite d’un film qui se révèle en fait être un prequel puisqu’on assiste ici aux origines de la Course à la mort mais également à la naissance de Frankenstein. Coté casting, de nouveaux visages apparaissent et pas des moindres ; Danny Trejo, Sean Bean & Ving Rhames sont de la partie avec au programme de la baston, du sang et des courses de bagnoles. De quoi ravir les spectateurs qui ont besoin de se vider la tête, c’est certain avec Course à la mort 2, vos neurones ne risquent pas la surchauffe ! Si le 1er épisode avait réussi à vous distraire alors ce 2nd opus vous tend les bras mais je doute quand même que cela séduise le public féminin.

  • Harry Potter et les reliques de la mort Partie 2

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    Nos potes Harry, Hermione & Ron (Daniel Ratcliff, Emma Watson & Rupert Grind) n’ont pas le temps de pleurer la disparition de leur compagnon Dobby qu’ils doivent déjà repartir à la chasse aux Horcruxes. Ils savent que leur prochaine cible se trouve dans le coffre-fort de Bellatrix Lestrange (Helena Bonham Carter) mais pour arriver jusque là, ils vont devoir faire preuve d’ingéniosité. Par la suite, ils devront retourner à Poudlard désormais dirigé par l’inflexible Severus Rogue (Alan Rickman) où un autre Horcruxe est dissimulé mais Voldemort (Ralph Fiennes) n’a pas l’intention de les laisser agir à leur guise. Le nouveau maitre de la baguette de Sureau a conscience que son influence maléfique diminue au fur et à mesure qu’Harry détruit les Horcruxes.

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    La découverte de l’univers d’Harry Potter fut pour moi assez tardive et malgré des films de qualité inégale, on ne peut pas retirer à la saga le fait que l’on ait la chance de grandir en compagnie de ces personnages. C’est donc forcément un moment d’émotion que de savoir que ce dernier épisode vient conclure plus de 10 ans d’aventures mais Harry Potter et les reliques de la mort Partie 2 s’avère quelque peu décevant. Sans pouvoir faire de comparaisons avec l’œuvre littéraire, je trouve quand même que certains éléments comme la mort de Bellatrix ou le combat final entre Harry & Voldemort sont presque bâclés. Surtout, il y a une absence totale d’émotions qui rend ces adieux un peu fades ce qui pourrait nourrir quelques regrets.

     

    Il faut le voir pour : Dire au revoir à vos potes d’enfance !

  • Les mythos

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    Parce qu’il a invité son patron à aller N..... sa mère, Nico (Alban Ivanov) et ses potes d’enfance Moussa & Karim (Ralph Amoussou & William Lebghil) se sont fait virer de leur boulot d’agents de sécurité dans un supermarché. C’est de nouveau la galère pour ce trio de glandeurs mais Moussa est motivé plus que jamais à rebondir car il a quand même un mariage à payer ! Son nouveau plan est de devenir gardes du corps et pour cela il va faire la tournée des grands hôtels en compagnie de Karim. Refoulés partout où ils se présentent, ils n’ont pas tout perdu puisqu’ils mettent la main sur le portable d’un des agents qui les ont gentiment raccompagnés et c’est ainsi qu’ils décrochent leur premier contrat. Ils vont devoir protéger Marie Van Verten (Stéphanie Crayencour), riche héritière de passage à Paris pour une vente aux enchères.

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    C’est l’histoire de 3 jeunes potes d’enfance qui galèrent à droite à gauche et qui vont finir par se retrouver dans une drôle de situation, bon le scénario ne casse clairement pas des briques mais ce second film de Denis Thybaud est plutôt divertissant. Sans pour autant être un modèle de comédie, Les mythos base son ressort comique sur la tchatche de son trio mais les bonnes idées se font plutôt rares et vous ne risquez pas d’entretenir vos abdominaux avec ça. On reprochera également des personnages un peu trop caricaturés notamment avec ce sosie de Paris Hilton et le message moralisateur (oui, l’argent ne fait pas le bonheur on sait !) pas très subtil qui s’est glissé. Un moment amusant mais certainement pas au point de payer une place de ciné !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas vous étonner de voir un mec courir à coté d’une voiture, c’est un garde du corps !

  • I’m still here - The lost year of Joaquin Phoenix.

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    L’information a fait le buzz dans le monde entier, alors que les critiques saluaient sa performance dans le film Two lovers ; Joaquin Phoenix annonçait la fin de sa carrière cinématographique. Le plus étonnant reste à venir car dans la foulée, il prétend vouloir se lancer dans la musique et plus particulièrement dans le rap ! C’est le point de départ de ce documentaire, Casey Affleck a suivi son beau-frère dans son difficile parcours car beaucoup pensent que tout cela n’est qu’une mascarade. Au fil des jours, Joaquin se métamorphose : ses atours physiques laissent place à une belle bedaine et sa barbe saillante captera l’attention de tous les médias. Il ne perd pourtant pas de vue son objectif et va tout faire pour percer dans la musique jusqu’à frapper à la porte du célèbre P. Diddy.

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    Flash-back sur un évènement qui avait secoué à l’époque Hollywood, la retraite anticipée de Joaquin Phoenix qui avait suscité pas mal d’interrogations. Son annonce avait été largement relayé par tous les médias mais on ne savait pas forcément qu’il s’était reconverti en chanteur de rap bouffi et c’est là qu’intervient I’m still here - The lost year of Joaquin Phoenix. Casey Aflleck nous dévoile aujourd’hui toutes les coulisses de cette incroyable supercherie ; un projet assez fou dans lequel Phoenix s’est investi corps et âme pour casser son image d’acteur torturé. Le résultat final en valait vraiment la chandelle vu que les spectateurs se sont vite désintéressés de la nouvelle carrière fictive du comédien.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de vous raser demain matin !