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cinéma - Page 214

  • Derrière les murs

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    Son arrivée n’est pas passée inaperçu dans ce village d’Auvergne ; Suzanne (Laetitia Casta) est une romancière parisienne qui a décidé de quitter la ville pour se ressourcer. Dans la maison qu’elle occupe, elle va découvrir une sorte de grotte dans sa cave qui était dissimulée derrière un mur de briques. C’est dans cette pièce qu’elle va installer son bureau pour écrire son prochain roman mais la jeune femme est hantée par un douloureux souvenir ; celui de sa fille disparue. Est-ce pour combler ce manque qu’elle s’est spontanément proposer des cours particuliers à une jeune fille de la région ? Toujours est-il que lorsque celle-ci disparait soudainement, tous les regards se portent immédiatement sur Suzanne.

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    Bon déjà, une précision qui a son importance ; le film est sorti en version 3D dont vous pouvez largement vous en dispenser car dormir avec les lunettes sur le nez n’est pas très pratique. Oui, vous l’aurez deviné, Derrière les murs a toutes les chances de vous assoupir car il ne s’y passe strictement rien à part quelques apparitions de jeunes en robe et une invasion de rats, bouh qu’est ce que ça fout les jetons ! La prestation de Casta est dans l’ensemble anodine ce qui ne sert pas l’intérêt général de ce film. Ce n’est pas avec ce genre de productions qu’on sera tenté de franchir le mur, surtout au prix actuel du billet de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller acheter un piège à rats !

  • Case départ

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    Nos potes Joël & Régis (Thomas Ngijol & Fabrice Eboué) n’ont que peu de choses en commun ; le premier galère après avoir passé 3 mois en prison tandis que le second est un conseiller municipal prêt à tout pour se faire bien voir. Le seul lien qui les unit leur vient de leur père qui n’a jamais été très présent pour eux et dont les jours sont comptés. C’est en se rendant aux Antilles que leurs chemins se croisent et à cette occasion, ils se voient léguer une chose incroyable : l’acte d’affranchissement qui a libéré leurs ancêtres. Un héritage qui semble laisser de glace nos 2 compères qui détruisent le document ce qui a le don d’énerver leur vieille tante (Isabel del Carmen Solar Montalvo) qui leur jette alors un sort. Lorsqu’ils reprennent connaissance, ils se retrouvent en 1790, époque où les noirs sont encore considérés comme des esclaves.

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    Rendus célèbres grâce à leurs apparitions dans le Jamel Comedy Club, le duo Thomas Ngijol & Fabrice Eboué se lancent maintenant dans le cinéma avec évidemment une comédie à la clé. A noter que les 2 comédiens ne se sont pas juste contentés de faire les clowns devant la caméra mais ils se sont également impliqués dans l’écriture du scénario et dans la réalisation. Si leur humour ne vous a jamais séduit, il risque d’en être de même ici d’autant plus qu’ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’agit de déballer leur lot de préjugés. L’objectif étant bien sur de sensibiliser les spectateurs sur le thème du racisme tout en ne perdant pas de vue qu’on est là pour se marrer. Résultat final réussi et donc Case départ est le film idéal pour se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus voir votre mamie de la même façon !

  • La traque

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    Tout a débuté dans la propriété privée de la famille Lemans : des cerfs se sont encastrés dans leurs clôtures et en voulant dégager les carcasses de ces animaux, David (Joseph Malerba) a fait une importante découverte. Il retrouve une dent provenant qu’un sanglier qui semble énorme et pour éviter que ce genre de problèmes se renouvelle, il décide de partir à la chasse. Accompagné de son père Eric (Fred Ulysse), de son frère Nicolas (François Levantal) et de Nathan (Grégoire Colin), le médecin de la région mais aussi le petit-ami de sa nièce Claire (Bérénice Béjo) ; ils se rendent dans la foret mais sont loin d’imaginer ce qui les attend. Ils découvrent en effet que les animaux ne sont pas dans leurs états normaux ; quelque chose les a métamorphosés et cela est lié aux activités familiales.

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    Pour son premier film, on ne peut pas dire que notre pote Antoine Blossier ait pris beaucoup de risques et cela risque malheureusement de s’en ressentir au niveau des entrées. C’est un énième thriller qu’on essaie de nous refourguer ici si ce n’est que le fameux tueur est en fait une horde de sangliers sauvages dopés. Bref, on ne peut pas dire que La traque fasse dans l’originalité que ce soit au niveau de l’histoire ou dans la réalisation ; les personnages étant eux aussi assez transparents. Il faut bien comprendre que ce film n’a pas les atouts nécessaires pour attirer les spectateurs, c’est plutôt honnête mais cela a juste 15 ans de retard donc à vous de voir si vous avez envie de voyager dans le temps.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir un rôti de sanglier pour la prochaine réunion familiale.

  • S.W.A.T. Firefight

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    Notre pote Paul Cutler (Gabriel Macht) fait partie du groupe d’intervention du S.W.A.T. de Los Angeles et il est l’un de leurs meilleurs éléments. C’est pour cette raison que la ville de Detroit a fait appel à lui afin de prendre en main la formation d’un groupe de policiers et de leur apprendre à gérer les situations de prise d’otages. Il peut en effet se targuer de ne compter aucune victime parmi toutes ses interventions jusqu’à aujourd’hui où la situation a dérapé. Une femme s’est tirée une balle à bout portant et son mari, un certain Walter Hatch (Robert Patrick) tient Paul et son équipe pour responsables. Avec la ferme intention de se venger, il va mettre au point un plan pour tous les éliminer.

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    On avait déjà eu droit à un film sur le S.W.A.T. avec entre autres Samuel L. Jackson, Colin Farrell & Michelle Rodriguez. Pour alléger le budget, cette suite qui n’en est pas vraiment une puisqu’elle offre une toute autre histoire en braquant les projecteurs sur une autre unité du S.W.A.T. Sans surprise, l’objectif est de nous pondre un pur film d’action efficace mais on perçoit rapidement les limites d’une œuvre destinée au marché du DVD. Ça se résume à un jeu de chat et de la souris entre un psychopathe et des flics avec quelques explosions et échanges de tirs. Loin d’être indispensable, ceux qui ont du temps à perdre en accorderont peut-être à S.W.A.T. Firefight mais mieux vaut s’intéresser au premier épisode.

     

    En savoir plus sur S.W.A.T. Unité d'élité ?

  • Tout se termine ici !!

    Yo les Moldus !

     

    C'est désormais plus qu'une question de jours, à partir du Mercredi 13 Juillet vous pourrez enfin découvrir la conclusion des aventures du célèbre sorcier Harry Potter. Avant de vous jeter sur cet épisode, Ciné2909 vous propose ainsi une rétrospective des 7 premiers volets à (re)-découvrir sans modération !

     

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  • J’ai rencontré le diable

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    Tout a commencé lorsqu’un enfant a découvert une oreille coupée dans un sac plastique. Très vite, la zone a été ratissée de fond en comble et on a alors trouvé la tête coupée de Ju-yeon (Oh San-ha) qui gisait dans l’eau ; la victime est une jeune femme qui a été littéralement dépecée par un psychopathe. Cette découverte atroce a anéanti le père mais aussi son fiancé Soo-hyun (Lee Byung-Hun) qui a bien l’intention de retrouver le responsable de ce massacre et de lui faire payer ses actes. Une liste de 4 suspects lui parvient ; des hommes au lourd passif auxquels il compte rendre visite mais c’est un certain Kyung-Chul (Choi Min-sik) qui va s’avérer être sa véritable cible.

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    Si la vengeance est un plat qui se mange froid, elle va également finir par devenir une vraie spécialité coréenne puisqu’après la trilogie de Park Chan-Wook, le talentueux Kim Jee-won (A bittersweet life ; Le bon, la brute et le cinglé) vient marquer à son tour les esprits des spectateurs. Pour l’occasion on retrouve avec grand plaisir Lee Byung-Hun mais aussi Choi Min-sik qui justement était apparu dans Old boy. J’ai rencontré le diable est un film extra maitrisé de bout en bout qui nous jette au cœur d’une implacable vengeance (une interdiction aux moins de 16 ans justifiée) et qui va se transformer en une terrible chasse à l’homme. Sans aucun doute le thriller de cet été à ne surtout pas manquer et donc un Coup de cœur ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à votre femme à changer une roue crevée !

  • La famille Jones

    Bonjour cher voisin !

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    a.jpgJe suis Steve Jones (David Duchovny) mais appelez-moi Steve je vous en prie ! Voici ma petite famille, ma merveilleuse épouse Kate (Demi Moore) et mes 2 formidables enfants ; Jen & Mick (Amber Heard & Ben Hollingsworth).

     

    Entre donc je vous offre une bière, je l’ai faite importée vous m’en direz des nouvelles. Asseyez-vous, on va pouvoir tester ma tout nouvelle installation hifi-vidéo ; c’est le must du must en la matière ! Oui j’avoue que j’ai un petit faible pour les belles choses comme vous pouvez le constater mais …

     

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    Gardez ça pour vous car en fait nous ne sommes pas vraiment une famille. On a été engagé dans le seul but de vous donner envie d’acheter toutes ces belles choses. Et sinon, ça vous dirait une partie de golf cette semaine ?

     

     

    En savoir plus sur La famille Jones ?

  • Ni à vendre ni à louer

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    Les vacances à la mer, beaucoup en rêvent et c’est dans la région de Saint-Nazaire qu’on retrouve quelques potes d’enfance. Impossible de manquer le supermarché du coin peu achalandé mais où les codes barres sont faits maison et disposés avec grand soin. Attention si vous croisez les 2 golfeurs ! Ils n’en ont pas l’air comme ça mais ce sont de véritables pickpockets et ils ont une bien belle collection de portefeuilles. Pour d’autres, c’est l’occasion de se détendre que ce soit en faisant du camping avec sa grande famille ou bien en faisant une petite partie de Scrabble qui ne manque pas de sous-entendus. Ne vous étonnez pas non plus de voir un couple pourchasser un cerf-volant en voiture, il s’en passe vraiment de drôles de choses !

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    Pour son second long-métrage, Pascal Rabaté se lance  là dans quelque chose d’osé et d’étonnant puisque Ni à vendre ni à louer est un film choral et de surcroit quasiment dénué de dialogues. Déjà qu’il n’est pas facile de faire cohabiter une bonne quinzaine de personnages, ceux-ci ne s’expriment en effet qu’en onomatopée mais on s’en accommode rapidement. L’histoire se compose ainsi de plusieurs scénettes reposant sur la carte de l’humour et même si on n’est jamais submergé de rire, il y a bien quelques passages qui nous font décrocher un léger sourire. Nul doute que l’expérience du réalisateur en tant qu’auteur de bande dessinée lui a permis de mieux appréhender ce film curieux mais qui mérite qu’on s’y attarde.

     

    Il faut le voir pour : Rester sur vos gardes si vous passez près d’un terrain de golf !

  • My little princess

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    Violetta Gurgiu (Anamaria Vartolomei) est une petite fille plutôt banale élevée par son arrière-grand-mère (Georgetta Leahu) alors que sa propre mère vit dans le même immeuble. Il faut dire que Hanna (Isabelle Huppert) est une artiste et qu’elle a absolument besoin de son espace de création. C’est la nuit tombée qu’elle trouve toute son inspiration au milieu de son univers aux allures morbides et puis un jour lui prend l’idée de photographier sa propre fille. Ce qui n‘était au départ qu’un jeu devient soudainement plus sérieux car Hanna se met à vendre les clichés dans son entourage. Ce travail artistique s’intensifie chaque jour et les poses de Violetta sont de plus en plus suggestives jusqu’à provoquer l’ire de certaines personnes.

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    On savait que le film d’Eva Ionesco allait être dérangeant de par son sujet sensible. Les amateurs du 7ème art trouveront une ressemblance entre l’affiche de My little princess avec celle du film Le livre de Jeremie et ils partagent également quelques points communs dans l’histoire. On y retrouve ainsi l’influence outrancière d’une mère excentrique sur son enfant en l’occurrence ici la jeune Anamaria Vartolomei pleine d’aplomb. Que ce soit cette dernière ou Isabelle Huppert, on est embarqué par leurs interprétations mais en dépit du thème épineux du film (inspirée par l’enfance de la réalisatrice), cela reste toutefois assez sage. Il manque un brin de provocation pour marquer nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Faire profil bas si vous êtes un homme !

  • La prima cosa bella

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    Aujourd’hui c’est l’anniversaire de notre pote Bruno (Valério Mastandrea / Francesco Rapalino / Giacomo Bibbiani) mais c’est un évènement qu’il préfère occulter, ce prof d’italien dans une école hôtelière vit actuellement une grande période de dépression. Sa sœur Valeria (Claudia Pandolfi / Giulia Burgalasse / Aurora Frasca) tente de le joindre sans succès et elle va finalement venir jusqu’à lui car leur mère Anna (Micaela Ramazzotti / Stefania Sandrelli) est gravement malade et il ne lui reste malheureusement que peu de temps à vivre. Il a cependant fallu faire des pieds et des mains pour convaincre Bruno de se rendre au chevet de sa mère car leurs rapports ont été mouvementés par le passé. Anna était une femme élégante qui a quitté un mari maladivement colérique et elle s’est toujours débrouillée par elle-même pour offrir le meilleur à ses enfants.

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    La prima cosa bella est le portrait d’une famille italienne plutôt atypique menée par une femme au fort tempérament. Le réalisateur Paolo Virzi prend comme point d’encrage le présent pour ensuite nous dérouler l’histoire à coups de flashbacks revenant ainsi sur les évènements cruciaux de cette famille. Ce qui nous tient en haleine c’est évidemment le rapport qu’entretient Bruno avec sa mère puisque ce héros se montre au départ étonnamment très réticent à l’idée de la voir malgré son état critique. Avec ses personnages attachants, le film manie avec délicatesse la fibre nostalgique pour emporter les spectateurs pour mieux les séduire malgré quelques moments de flottement.

     

    Il faut le voir pour : Penser à célébrer votre mariage dans votre lit !