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cinéma - Page 213

  • Le moine

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    Beaucoup considèrent Frère Ambrosio (Vincent Cassel) comme un homme exceptionnel, tout le monde se déplace pour écouter son prêche mais est-il aussi vertueux qu’on voudrait bien le croire ? Son histoire est mouvementé puisqu’il a été abandonné alors qu’il n’était encore qu’un bébé, on le trouva ainsi devant les portes de l’église. L’enfant suscita d’abord la peur en raison de cette marque de naissance qu’il arbore sur son épaule, une marque empruntant la forme d’une main et les mauvaises langues vous diront qu’il s’agit là de la main du diable. Aujourd’hui pourtant, tout le monde l’écoute notamment lorsqu’il s’agit d’accueillir un homme défiguré par un incendie et obligé de porter un masque qui a décidé de se rapprocher de Dieu.

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    C’est vrai que j’avais déjà quelques à-priori à l’idée d’aller voir Le moine, la religion n’étant pas mais alors pas du tout mon dada. Au fonds, j’espérais peut-être un miracle à l’image de celui qu’on a eu avec Des hommes et des dieux au lieu de quoi on a droit à ce que l’on craignait le plus : un film hautement austère et n’ayons pas peur des mots ennuyeux. Avant la révélation finale, le réalisateur Dominik Moll n’est pas parvenu à donner de l’intensité à ce scénario adaptation du roman de Matthew G. Lewis, il n’y a encore que la présence du personnage de Déborah François qui vient redonner un peu de vigueur à l’ensemble. Pas accrocheur pour un sou, ce sera à réserver pour ceux qui ne manquent aucune messe du dimanche !

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller vous confesser

  • Bambi

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    Un nouveau jour se lève dans la foret et tous les animaux se réveillent tout doucement mais un évènement va vite les réunir : la naissance du nouveau petit prince ! Un jeune faon du nom de Bambi fait ses premiers dans la foret sous les regards émerveillés de ses nouveaux potes d’enfance. Les jours passent et Bambi découvre les secrets de cet immense foret et ses habitants où il est rapidement adopté par Pan Pan le lapin, Fleur le putois ou encore la si belle Féline. Il découvre également le plaisir de se promener dans la magnifique prairie hélas, il va également apprendre qu’il n’est pas à l’abri de nombreux dangers et notamment de celui qu’on appelle l’homme.

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    C’est en revoyant aujourd’hui Bambi que je me rends réellement compte comment ce dessin animé de Walt Disney doit être considéré comme un véritable chef d’œuvre du 7ème art. Bambi c’est avant tout l’histoire de la vie, un cycle qui se traduit au gré des saisons et qui débute notamment par la naissance de notre héros. Il faut savoir que la production de Bambi fut maintes fois retardée et qu’entre-temps on a pu découvrir un autre chef d’œuvre du nom de Fantasia. On retrouve une certaine influence puisque Bambi s’apparente pratiquement à un spectacle animé servi par une bande originale particulièrement soignée, les dialogues y sont minimalistes afin également de restituer au mieux l’univers animalier de l’histoire. Un must de l’animation.

     

    La scène à ne pas louper : Les premiers pas de Bambi.

  • Un amour de jeunesse

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    1999. Camille & Sullivan (Lola Creton & Sebastian Urzendowsky) sont un jeune couple et leur relation est intense, fusionnel au point que la jeune femme n’imagine pas son avenir sans lui à ses cotés. Pour ce dernier, les choses sont différentes ; si ses sentiments sont sincères, il ressent également le besoin de profiter de sa jeunesse. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a pris la décision de quitter l’école et de partir en voyage en Septembre prochain pour visiter l’Amérique du sud, une expérience qui devrait forger son caractère. Les premières semaines seront pénibles pour Camille, seule consolation étant les lettres envoyées par Sullivan mais le temps passant, leur relation s’éteint. Des années plus tard, le destin fait revenir le jeune homme dans sa vie et malgré la souffrance qu’elle a vécue, elle ne peut réfréner son amour pour lui.

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    Qui connait un tant soit peu la réalisatrice Mia Hansen-Love sait que son univers cinématographique brille avant tout par son authenticité. Tout comme dans son précédent film Le père de mes enfants, on retrouve dans Un amour de jeunesse une histoire qu’on pourrait qualifier de banale à savoir la relation amoureuse d’un jeune couple et son évolution. Cela passe par beaucoup de scènes anodines et de là chacun se fera son opinion : soit on trouve le temps très long soit on s’immerge dans l’histoire pour mieux partager la détresse de Camille. Si on ne trouve rien à redire sur la performance de Lola Creton, on est plus dubitatif concernant celle de son camarade Sebastian Urzendowsky qui manque vraiment d’expressivité.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais recontacter vos ex !

  • Switch

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    Cet été s’annonçait sinistre pour notre pote Sophie Malaterre (Karine Vanasse) ! Cette québécoise sombrait en effet dans une certaine dépression ; célibataire et sans emploi, elle avait clairement besoin de se changer les idées. On lui parle alors d’un site Internet : Switch.com qui lui permettrait d’échanger son logement avec d’autres personnes à travers le monde. Elle se lance dans l’aventure et son choix se porte sur un somptueux appartement situé à Paris et à sa grande surprise, la propriétaire Bénédicte Serteaux (Karina Testa) accepte l’échange. En quelques heures, les bagages sont faits et direction la France où elle redécouvre les charmes de la vie parisienne mais Sophie va vite déchanter. Le lendemain matin de son arrivée, la police débarque chez elle et découvre le corps d’un homme décapité mais le plus incroyable dans tout ça, c’est que son identité a été volée.

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    Le scénario signé conjointement par Jean-Christophe Grangé & Frédéric Schoendoerffer n’est pas sans rappeler le récent Sans identité à la différence qu’ici notre héroïne est une femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Cela constitue d’ailleurs un des reproches que l’on peut faire au film, pour servir le développement de l’intrigue le scénario se permet quelques facilités ; on peine à imaginer qu’une frêle demoiselle réussisse à mettre la misère à notre Cantona national. C’est l’occasion tout de même de faire connaissance avec Karine Vanasse propulsée héroïne quant à l’ancien footballeur, son rôle de flic bourru aurait mérité d’être un peu plus tempéré. Si ce genre de détails ne vous hérisse pas le poil alors oui, vous saurez apprécier à juste titre Switch, un thriller qui ne manque pas d’action.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant d’échanger votre logement pour les vacances !

  • Y’a-t-il un flic pour sauver Hollywood ?

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    Fraichement retraité, notre pote Frank Drebin (Leslie Nielsen) devrait couler des jours heureux avec la belle Jane (Priscilla Presley) mais contre toute attente, il s’ennuie ! Il est loin pour lui le temps où il trucidait les malfrats désormais il passe son temps derrière les fourneaux mais l’action lui manque et cela Ed (George Kennedy) l’a bien compris. Il fait en effet appel à Frank pour jouer les agents infiltrés afin d’obtenir des informations sur un prochain attentat qui risque d’être particulièrement meurtrier. Sans hésiter, l’ancien flic accepte la mission au grand désarroi de son épouse qui songeait plutôt à ce que le couple envisage sérieusement d’avoir un enfant.

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    Dans toute saga cinématographique, il y a un seuil qu’il ne faut pas dépasser ne serait-ce que par respect pour le spectateur hélas ce n’est pas le cas ici car Y’a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? ne rend pas du tout honneur à ses prédécesseurs. La faute à un humour beaucoup trop poussif qui repose davantage sur la parodie de films (Les incorruptibles, Thelma & Louise …) plutôt que sur l’aspect gaffeur qui faisait le charme de Drebin. Pour garder un bon souvenir de Frank Drebin je ne peux que vous déconseiller cet épisode final et mieux vaut se rabattre sur les opus précédents.

     

    En savoir plus sur Y’a-t-il un flic pour sauver la reine ?

    En savoir plus sur Y’a-t-il un flic pour sauver le président ?

  • Hanna

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    C’est désormais une certitude, notre pote Hanna (Saoirse Ronan) est prête ! Cette adolescente à l’air si innocent cache en fait une fille entrainée dès son plus jeune âge à traquer, tuer et disparaitre sans laisser de traces. C’est son propre père Erik (Eric Bana) qui s’est chargé de sa formation et ils ont un but bien précis : éliminer une certaine Marissa Wiegler (Cate Blanchett), responsable de la mort de la mère d’Hanna. Autrefois, Erik fut un des meilleurs agents secrets et travaillait avec Marissa mais un désaccord les a séparé et depuis il était devenu introuvable. Après avoir actionné volontairement une balise pour signaler leur position, le repère du père et de la fille est assailli mais ils n’y trouveront qu’Hanna. En la ramenant à leur base, ils ne se doutent pas un seul instant qu’ils agissent exactement selon le plan prévu par Erik.

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    Attention, fille fatale ! Voilà un bon film d’action sans fioritures et sans artifices servi par un casting de prestige avec une Cate Blanchett aux allures de Dana Scully, Eric Bana dont les performances sont toujours appréciables et surtout une bluffante Saoirse Ronan. Pas de doute, le rôle d’Hanna semble avoir été crée pour elle et son interprétation impeccable porte littéralement l’histoire sans compter que la réalisation de Joe Wright est elle aussi très efficace. Celui à qui l’on doit Reviens-moi ou plus récemment Le soliste joue ici le grand écart en s’essayant au film d’action et quand on voit le résultat on ne peut que l’encourager à continuer dans cette voie. A noter également une bande originale signée The chemical brothers qui viennent rythmer avec joie les scènes d’action !

     

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais prendre de jeunes filles inconnues dans vos bras !

  • Aladdin - Karine Costa & Paolo Domingo / Ce rêve bleu

    C’est en 1993 que débarque ce 40ème long métrage des studios de Walt Disney, inspiré par les contes des milles et une nuits. Aujourd’hui encore Aladdin reste pour moi un des plus beaux films d’animation et le tube interprété par Karine Costa & Paolo Domingo y est pour beaucoup. A noter d’ailleurs que la version originale est même parvenue à décrocher l’Oscar de la meilleure bande originale en 1993. Pour vous dire j’avais même acheté le CD single qui a tourné en boucle et malgré le poids des années, j’ai toujours l’espoir de vivre un jour Ce rêve bleu !

     


  • Chico & Rita

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    La Havane en 1948. Chico et son pote d’enfance Miguelito étaient venus pour boire un verre en charmante compagnie et c’est à cette occasion qu’il l’a vue. Elle chantait ce soir-là et Chico a été comme hypnotisé, le hasard les réunira plus tard dans la nuit et c’est une longue histoire qui commence. Ils ont pour passion commune la musique ; lui est un pianiste au grand potentiel et avec la voix mélodieuse de Rita, ils vont remporter le concours organisé par la station de radio RHC Cadena Azul. A partir de là, le couple aurait pu vivre une formidable aventure malheureusement les quiproquos et jalousies rythmeront leur relation poussant la jeune femme à réaliser son rêve : partir aux États-Unis. Aujourd’hui lorsque Chico entend leur chanson à la radio, il se remémore avec une profonde mélancolie les souvenirs de celle qu’il a toujours aimée.

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    Parce que les films d’animation ne sont pas l’apanage de nos chérubins, Chico & Rita vient mettre un peu de jazz dans nos existences. Bien entendu, le film est grand public mais les enfants ne seront certainement pas aussi réceptifs que nous vis-à-vis de l’ambiance incroyable qui se dégage. De La Havane à New York en passant rapidement par Paris, c’est un festival de musique qui nous est proposé. On y fait même la rencontre de musiciens prestigieux tels que Charlie Parker, Nat King Cole ou encore Chano Pozo. Techniquement, les dessins sont très épurés et l’animation parait parfois saccadé mais dans l’ensemble on oublie ces détails pour se plonger complètement dans un univers haut en couleurs et en musique.

     

    Il faut le voir pour : Voyager en musique à Cuba !

  • Il n’est jamais trop tard

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    Il s’attendait à être nommé une fois encore employé du mois au lieu de quoi notre pote Larry Crowne (Tom Hanks) vient d’apprendre qu’il a été licencié. Tout cela parce que sa hiérarchie a appris qu’il n’avait jamais suivi d’études supérieures et que cela empêchait toute évolution au sein du groupe U-Mart. La nouvelle est difficile à encaisser pour cet homme divorcé mais il va vite reprendre le dessus et décide alors de se remettre aux études. On le dirige notamment vers le cours de l’art du discours informel donné par Mercedes Tainot (Julia Roberts), une professeur qui semble t-il a perdu tout plaisir d’enseigner.

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    C’est le retour de notre pote Tom Hanks aussi bien devant que derrière la caméra et pour l’accompagner il a droit à 2 partenaires de charme : Julia Roberts et surtout Gugu Mbatha-Raw qui volerait presque la vedette à la première. Il n’est jamais trop tard a tout de la comédie romantique de base ; une rencontre providentielle entre 2 personnes radicalement opposées et le début d’une belle histoire. Si l’aspect comédie opère de façon plutôt efficace, on est moins accroché par le couple Roberts / Hanks ; on ne ressent aucune magie dans leur relation. Reste toutefois que l’on passe un agréable moment devant ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais rentrer votre polo dans votre pantalon !

  • Hop

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    Cela fait 1 an que notre pote Fred (James Marsden) est au chômage, une situation qui ne semble pas vraiment le déranger ce qui n’est pas le cas de ses parents chez qui il vit encore. Pour lui donner un coup de main, sa sœur Samantha (Kaley Cuoco) lui dégotte un entretien et lui prête même les clés de la résidence de son patron afin qu’il aille nourrir les chiens et éviter qu’il ne dorme dans sa voiture. Sur le chemin, Fred heurte involontairement Robbie, un lapin qui non seulement parle mais prétend également être le célèbre lapin de Pâques. La vérité n’est pas tout à fait celle-là : il s’est enfui de son ile avant d’être intronisé par son père comme le prochain lapin de Pâques car lui aspire plutôt à devenir un batteur renommé à travers le monde entier.

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    Si vous n’avez plus l’âge d’aller à la chasse aux œufs en chocolat durant le célèbre Lundi de Pâques alors vous ne l’avez pas non plus pour apprécier comme il se doit Hop. L’aventure de ce lapin pourra à peine divertir les enfants car une fois encore l’histoire totalement prévisible est assortie de son humour au ras des pâquerettes. Ce n’est pas parce qu’on fait des films destinés aux plus jeunes qu’il faut croire que ce sont des abrutis finis mais Hollywood a encore du mal à comprendre ça ! La seule chose qui m’aura consolé c’est de voir notre vieux pote David Hasselhoff en guest-star mais ça ne suffit pas pour sauver cette comédie à réserver à ceux qui croient au lapin de Pâques !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de manger des bonbons, vous ignorez d’où ils sortent.