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cinéma - Page 211

  • Colombiana

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    Colombie, 1992. Notre pote Cataleya (Amandla Stenberg/ Zoe Saldana) n’était encore qu’une jeune fille lorsque ses parents ont été exécutés par les hommes de Don Luis (Beto Benites). Elle avait réussit à échapper à ces assassins et à trouver refuge à l’ambassade américaine avant de s’échapper et de se rendre chez son oncle Emilio (Cliff Curtis) à Chicago. 15 ans plus tard, Cataleya est devenue une femme exquise mais aussi très dangereuse puisqu’elle a fait de l’assassinat son métier. C’est son oncle qui sélectionne méticuleusement ses victimes mais cette colombienne a encore dans un coin de sa tête la volonté de venger la mort de ses parents. Afin d’attirer l’attention de Don Luis, elle laisse volontairement le dessin d’une orchidée ; sa signature mais aveuglée par sa quête, elle va commettre des erreurs qui vont lui couter cher.

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    Pendant longtemps on a rêvé que le cinéma français soit capable de nous pondre des films d’action à l’américaine et les tentatives n’ont pas toujours été auréolées de succès (loin de là). Après leur collaboration sur Le transporteur 3, le producteur Luc Besson & le réalisateur Olivier Megaton sont de retour avec une femme fatale qui n’est pas sans rappeler une certaine Nikita. Tout est réuni pour faire de Colombiana un excellent film d’action à commencer par la sublime Zoe Saldana qui nous éblouit par son coté félin. Hormis sa présence, on respecte vraiment le schéma imposé par nos amis d’outre-Atlantique peut-être même trop ; une "french touch" n’aurait  certainement pas été de trop cependant on passe un bon moment ce qui n’était pas gagné d’avance.

     

    Il faut le voir pour : Virer les photos de votre copine du portable, ça va vous créer des ennuis !

  • Mes meilleures amies

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    Depuis que sa boutique de pâtisseries a coulé, notre pote Annie (Kristen Wiig) n’en finit plus de toucher le fond ! D’abord abandonnée par son petit-ami après la faillite de son affaire, elle doit se contenter de Ted (Jon Hamm) qui la traite comme un simple amusement. Une bonne nouvelle vient cependant lui redonner le sourire, sa pote d’enfance Lilian (Maya Rudolph) va se marier et c’est évidemment Annie qui va jouer la demoiselle d’honneur. Il va falloir organiser le mariage mais aussi l’enterrement de vie de jeune fille or il faudra compter également sur Helen (Rose Byrne) qui s’est autoproclamée meilleure amie de Lilian et qui a bien l’intention de marquer de son empreinte l’évènement. Commence alors une féroce rivalité entre les 2 femmes et tous les coups sont permis pour obtenir les faveurs de la future mariée.

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    En jetant un rapide coup d’œil à l’affiche, on serait tenté de croire qu’on a là une énième comédie romantique mais ce serait se tromper lourdement ! Pour information, sachez déjà qu’à la production on retrouve un certain Judd Apatow et vous avez maintenant une véritable idée de ce que vous réserve Mes meilleures amies. Ici pas de soirées à siroter un Cosmopolitan dans une boite branchée, nos demoiselles d’honneur vont vivre des expériences beaucoup plus trashs. On gardera en mémoire ce toast interminable en faveur des mariés ou bien la séance d’essayage des robes qui laissera des traces. Surtout, on déroulera le tapis rouge à l’hilarante Kristen Wiig issue du célèbre Saturday Night Live, véritable révélation de ce film et qui ne recule devant rien pour nous faire marrer et rien que pour ça c’est le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’aller déjeuner dans un restaurant mexicain avant d’essayer les robes de mariée.

  • Submarine

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    Ne vous étonnez pas lorsque vous croiserez notre pote Oliver Tate (Craig Roberts) dans les couloirs du lycée s’il a l’air d’avoir la tête ailleurs. Il aime se déconnecter du monde extérieur s’imaginant par exemple mort et provoquant alors une mobilisation nationale en sa mémoire. Et puis il y a aussi Jordana (Yasmin Paige) qui occupe ses pensées, une ado spontanée dont le seul défaut serait ses plaques d’eczéma qu’elle arbore ici et là. A la maison, Oliver n’est guère plus expansif ; ses parents semblent en froid (ils n’ont pas eu de rapports depuis 7 mois, c’est scientifiquement prouvé !) et son père notamment reste prisonnier d’une profonde dépression. Les choses pourraient vite changer car le jeune homme apprend que leur nouveau voisin Graham (Paddy Considine) est une vieille connaissance puisqu’il s’agit d’un ex de sa mère !

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    Si l’ensemble du film avait été pareil à ce qui nous est proposé durant la première demi-heure, on aurait eu droit à une jolie surprise. Submarine nous ramène à l’âge de l’adolescence, période à la fois si agréable mais également tellement compliquée. On accompagne ainsi Oliver dans ses premiers émois amoureux mais surtout à travers la crise familiale qui se déroule sous ses yeux, une vision décalée qui donne au film un ton particulier dans la première partie. Malheureusement, cela ne dure qu’un temps et on finit par se retrouver devant quelque chose de plus conventionnel et par conséquent moins attirant. Même si on passe un bon moment, on a cette désagréable impression qu’on est passé tout près d’un grand film et ça reste plutôt frustrant !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter votre période chapeau, ça va pas le faire.

  • Les contes de la nuit

    cinéma, film, animation, Michel Ocelot, les contes de la nuit, Julien Beramis, Marine Griset, Michel Elias, Olivier Claverie, Isabelle Guiard, Yves Barsacq, Legrand Bemba Débert, Fatoumata Diawara, Fabrice Daudet Grazaï, Sabine Pakora

    Alors que tombe la nuit, 3 personnes se réunissent dans une salle de cinéma afin de découvrir et d’interpréter par la même occasion différents contes. En guise d’accessoires, ils ont une machine extraordinaire qui leur permet de créer n’importe quel costume et ils peuvent ainsi prendre l’apparence qui leur plait. Mieux encore, ils ont un engin qui va leur donner la possibilité de vivre pleinement leurs histoires et c’est à ce voyage hors du commun qu’ils vous convient. A la découverte des cités d’or aztèques ou encore dans les tréfonds des terres antillaises sans oublier bien sur de passer par l’Afrique, ce sont autant de contes qui vont vous émerveiller !

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    En seulement quelques films, Michel Ocelot est devenu une des références de l’animation en France, le papa de Kirikou et d’Azur et Asmar continue de nous émerveiller. D’abord diffusé à la télévision sous un format court sur Canal +, le réalisateur français propose cette fois une version cinéma. Du point de vue graphique, il est resté fidèle à ses principes et nous propose un film épuré utilisant la technique des ombres chinoises. A priori, la simplicité des traits sauterait aux yeux mais on est surtout contemplatif devant la richesse, les couleurs chatoyantes et l’exotisme des décors. S’il est avant tout destiné aux enfants, Les contes de la nuit s’impose surtout comme une sortie familiale parfaite !

     

    Il faut le voir pour : Voyager à travers les histoires !

  • Taram et le chaudron magique

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    Selon d’anciennes légendes, il existe quelque part dans ce monde un chaudron renfermant d’incroyables pouvoirs. Bien décidé à s’en emparer et à faire renaitre son armée de guerriers, le maléfique Seigneur des ténèbres cherche à mettre la main dessus mais il ignore encore où se trouve ce précieux artefact. Pendant ce temps, au royaume de Prydain, on retrouve notre pote Taram, un jeune garçon impétueux qui n’a qu’une envie ; rejoindre l’armée pour combattre les forces du Seigneur des ténèbres. Son mentor Dallben essaye tant bien que mal de tempérer ses ardeurs et va lui confier une importante mission : protéger Tirlir ! Ce cochon a en effet un pouvoir incroyable ; prédire l’avenir mais également révéler où se trouve le chaudron magique et ce don pourrait bien lui attirer des ennuis.

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    J’ai de vagues souvenirs de ce film d’animation que j’avais découvert dans les salles obscures à l’époque mais je ne me rendais pas compte combien l’atmosphère y était sombre pour une production estampillée Disney. C’est une chose plutôt rare puisqu’on y découvre un Seigneur des ténèbres assez effrayant et cherchant à ressusciter une armée de morts-vivants, on est donc bien loin des contes de fée qu’on nous a servi depuis. Il se murmure même que les studios Disney ont renié cette œuvre qui n’est pourtant pas dénué de qualités. Outre son animation, c’est également la richesse de l’univers des romans de Lloyd Chudley Alexander que l’on retrouve à travers une brochette de personnages comme Gurki ou encore les fées (si vous avez l’œil attentif, vous reconnaitrez même la Fée clochette). Taram et le chaudron magique est, certes à réserver à des enfants avertis, mais n’en est pas moins un film d’animation magnifique !

     

    La scène à ne pas louper : Le combat entre Taram et le Seigneur des ténèbres.

  • Dance battle - Honey 2

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    La vie n’a pas épargné notre pote Maria (Katerina Graham) qui a perdu ses parents lors d’un accident de voiture à l’âge de 10 ans. Son adolescence s’en est trouvé perturbée, elle a eu de mauvaises fréquentations qui l’on conduit dans un centre de détention juvénile. Une seconde chance lui est offerte par Connie Daniels (Lonette McKee) à la condition qu’elle se tienne à carreau c’est-à-dire le plus loin possible de Luis (Christopher 'War' Martinez) et de son crew les 718. La tentation était trop forte et elle retombe dans les bras de son ex mais comprend rapidement qu’elle a fait une erreur. Pour tourner la page Maria va intégrer un nouveau crew : les HD et participer au concours Dance battle zone avec comme objectif de détrôner les champions en titre, les 718 !

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    Le premier épisode mettait en scène la belle Jessica Alba malheureusement pour vous messieurs dans Dance battle - Honey 2, vous ne la verrez qu’en photo. Pour la remplacer, on a fait appel à la quasi-inconnue Katerina Graham pour se déhancher avec son groupe pardon son crew ! Comme nombre de ses prédécesseurs, cet énième film de danse reprend à l’identique tout ce qui caractérise le genre à savoir une héroïne surdouée qui tombe amoureuse, des dialogues ponctuées de termes comme "Crew" et "Battle" sans oublier bien sur quelques chorégraphies pour nous en mettre plein les yeux. C’est sur ce dernier point que des films comme Sexy dance 3 The battle avaient su se distinguer mais ce n’est pas le cas ici. A part un show présenté façon Tron, rien à retenir de ce film qui ne fait que rabâcher une recette qui a plus ou moins fait ses preuves.

     

    Il faut le voir pour : Se taper un film avec votre crew entre 2 battles !

  • Timecop

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    Le voyage dans le temps fascine l’homme depuis des siècles mais lorsque ce rêve devient réalité, on se rend alors compte que l’on tient une bombe à retardement dans les mains. Remonter dans le passé est désormais possible et de mauvaises actions pourraient bouleverser le futur et donc notre présent. C’est pour parer à ce genre de problèmes qu’a été fondé la Time Enforcement Commission (TEC) chargée de réguler les voyages temporel dont fait parti Max Walker (Jean Claude Van Damme). Ce dernier aimerait plus que tout modifier son passé et revenir à cette dramatique soirée où sa femme est morte.

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    Ce n’est certainement pas le meilleur film de notre pote JCVD mais un de ceux que l’on retient e sa filmographie. Le point fort c’est bien sur le scénario avec cette police temporelle qui ouvre des passerelles pour une intrigue qui aurait pu s’avérer plus passionnante. Au niveau des effets spéciaux, Timecop a pris un sacré coup de vieux et on s’amuse aussi de la vision qu’avait le réalisateur à l’époque de l’année 2005. Entre 2 coups de savates et 2 grands écarts ; ça reste un film d’action un peu dépassé qui aura tout de même droit à une suite et à une déclinaison en série télévisée en attendant un nouvel épisode ou un reboot.

     

    En savoir plus sur Timecop 2 : The Berlin decision ?

  • J’aime regarder les filles

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    1981. Notre pote Primo (Pierre Niney) est lycéen à Paris où il vit dans une petite chambre payée par ses parents. Les épreuves du bac approchent à grands pas et après un premier échec l’année dernière, il n’a plus le droit à l’erreur. Ce week-end, il avait l’intention de rendre visite à ses parents puisqu’il doit également aller voter dans le cadre des élections présidentielles. Hélas, les choses se passent mal avec son père et Primo retourne à Paris dans la précipitation et lorsque la nuit tombe, il décide de s’incruster dans une soirée. Sur la piste de danse il n’y a que des jeunes bourgeois pour qui l’argent n’est pas un souci et c’est là qu’il va tomber littéralement amoureux de Gabrielle (Lou de Laâge). Bien évidemment, cette dernière ne connait pas la véritable situation du jeune garçon qui va tout faire pour maintenir l’illusion.

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    Avec son titre qui fait référence à la célèbre chanson de Patrick Coutin, on se doute bien qu’il y a de l’amour dans l’air dans ce premier film de Frédéric Louf. Une énième comédie romantique semble donc se profiler sur nos écrans mais J’aime regarder les filles dévoile vite sa particularité. L’histoire prend en effet place au début des années 1980 et plus précisément avec l’accès au pouvoir de François Mitterrand soit l’entrée dans une ère socialiste redoutée par certains français. A travers le portrait de Primo, personnage attachant et interprété avec nonchalance par Pierre Niney, c’est une romance aux allures parfois étranges qu’on nous dévoile qui ne séduira pas l’ensemble des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à manger une pêche avec des couverts.

  • 127 heures

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    01.jpgJe m’appelle Aron Ralston (James Franco), nous sommes le Dimanche 26 Avril 2003 et cela fait 24 heures que je suis parti faire une excursion dans les gorges de l’Utah. Insouciant comme je suis, personne ne sait où je suis et je dois vous avouer que je le regrette terriblement à l’heure actuelle.

     

    Au cours de ma randonnée, j’ai glissé et je suis tombé dans une faille au Blue John Canyon et comble de malchance, un rocher m’a accompagné dans ma chute. Le résultat est là devant vos yeux ; mon bras est complètement coincé et je suis condamné car mes provisions s’amenuisent à vitesse grand V.

    02.jpgMes parents s’appellent Donna & Larry (Kate Burton & Treat Williams) et vivent à Englewood, dans le Colorado si vous trouvez cette vidéo, merci de la leur transmettre et vous pouvez garder le caméscope.

     

    Maman, papa, je vous aime

     

    En savoir plus sur 127 heures ?

  • The murderer

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    Notre pote Gu-Nam (Kim Yun-Seok) est ce qu’on appelle un Joseonjok c’est-à-dire un coréen du nord qui a quitté son pays pour vivre en Chine. Il vit dans la ville de Yanji où il a accumulé de nombreuses dettes notamment pour payer le visa de sa femme partie en Corée du sud et dont il n’a plus de nouvelles. A cela s’ajoute son addiction au Mah-Jong et son ardoise s’élève désormais à 60 000 Yuans, une somme dont il est loin de disposer. Un certain Myun (Kim Yun-seok) entre alors en contact avec lui et propose d’éponger ses dettes à une condition : assassiner un homme en Corée du sud. Poussé par le désespoir, Gu-Nam accepte ce job particulier et va devoir éliminer sa cible au plus vite mais au dernier moment, il va se rendre compte qu’il n’est pas le seul sur l’affaire.

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    A peine avons-nous eu le temps de nous remettre de notre récente rencontre avec le diable que nos potes coréens nous embarquent pour un nouveau thriller. Cette fois c’est le réalisateur Hong-jin Na qui nous propose une nouvelle aventure, lui qui nous avait déjà fait frémir avec l’excellent The chaser récidive pour notre plus grand plaisir. Si on s’étonne dans un premier temps de l’absence d’action, les choses deviennent soudainement plus sérieuses et c’est alors un vrai déluge ponctuée de coups de haches, de machettes et à peu près tout ce qui peut servir d’armes. Le combat sur le bateau et la fuite qui s’en suit restera à coup sur dans vos mémoires même si parfois ça va très vite et que cela nuit à la lisibilité du film. Un futur classique du ciné coréen, The murderer est donc à ne pas manquer.

     

    Il faut le voir pour : Garder un morceau d’os près de votre lit, ça peut vous être utile !