Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinéma - Page 209

  • Voltiges

    aff1.jpg

    Emma (Mathilda Paradeiser) est une adolescente qui vit avec sa petite sœur Sara (Isabella Lindquist) et son père. Elle a décidé d’intégrer un concours de voltige équestre et c’est à cette occasion qu’elle fait la connaissance de Cassandra (Linda Molin) qui va la prendre en main et lui prodiguer quelques précieux conseils. Une amitié nait entre les 2 filles qui passent de plus en plus de temps en dehors des cours mais leur relation devient progressivement plus ambiguë. C’est Cassandra qui dévoile la première ses sentiments en embrassant sa pote d’enfance mais alors que la sélection pour le spectacle approche, l’esprit de compétition entre les 2 filles ne cessent de grandir.

    01.jpg

    C’est loin d’être un sujet évident à développer qu’a choisi Lisa Aschan pour une première réalisation puisqu’il s’agit d’aborder la sexualité de jeunes filles et même celle d’une enfant ! Bien entendu, pour cette dernière il ne s’agit que des prémices de sa découverte sexuelle puisqu’elle tombe amoureuse de son propre cousin tout en constatant les changements de son corps. La jeune Isabella Lindquist devient alors la vraie révélation de Voltiges alors qu’elle n’a en fait qu’un rôle mineur puisque l’héroïne du film reste Emma. Si le sujet est osé, la réalisation est parfois monotone et il manque un élément provocateur pour marquer nos esprits si bien que le temps pourrait vous paraitre bien long !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre fille choisir son maillot de bain !

  • Une vie tranquille

    aff1.jpg

    Dans la région de Wiesbaden en Allemagne, Rosario Russo (Toni Servillo) gère un hôtel-restaurant avec sa femme Renate (Juliane Köhler) et tous deux ont un fils Mathias (Leonardo Sprengler). Les affaires tournent bien et notre pote a une vie tout ce qu’il y a de plus tranquille jusqu’au jour où il reçoit la visite d’un certain Diego (Marco D'Amore) accompagné d’Edoardo (Francesco Di Leva). Il le présente comme un membre éloigné de sa famille mais les 2 hommes sont beaucoup plus proches qu’ils ne le laissent paraitre. Diego fait partie d’un passé que Rosario voulait laisser derrière lui. Les nouveaux arrivants décident de s’installer en prenant une chambre mais ils ne sont pas venus prendre des vacances ; ils sont là pour exécuter un contrat. Se doutant de quelque chose, le restaurateur les a suivis et s’il a pu arrêter Diego, il n’a pas pu empêcher Edoardo d’éliminer sa cible.

    01.jpg

    Une vie de famille tout ce qu’il y a de plus heureuse en apparence, 2 italiens qui débarquent et qui font ressurgir les spectres du passé et c’est le début des ennuis. Voilà à quoi se résume Une vie tranquille, un thriller diablement efficace qui doit beaucoup à la qualité de ses interprètes avec en tête de file le charismatique Toni Servillo et le vrai duo formé par Marco D’Amore & Francesco Di Leva. Son personnage recèle de secrets qui sont parfois simplement suggérés (son infidélité) mais ce sont les rémanences d’un passé plus violent et dangereux qui nous tient ici en haleine. Simple mais efficace, le réalisateur italien Claudio Cupellini nous prouve qu’il n’est pas forcément nécessaire de faire de la surenchère pour trouver son public !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’organiser un concours de crachat sur votre balcon, ça pourrait mal se terminer !

  • Timecop 2 : The Berlin decision

    aff.jpg

    2040. Le voyage dans le temps, fantasme d’hier est désormais devenu une réalité. Cependant, impossible de remonter dans le passé pour changer le cours des évènements sans qu’il y ait de conséquences sur le présent. C’est pourquoi la Time Enforcement Commission (TEC)  a été crée afin de réguler les voyages dans le temps mais afin de ne pas céder les pleins pouvoirs à cette entité, la Society for Historical Accuracy a également vu le jour. Ryan Chan (Jason Scott Lee), membre du TEC, était en mission mais son pote d’enfance Brandon Miller (Thomas Ian Griffith) lorsque celui-ci a voulu modifier un évènement majeur de l’Histoire. Impossible de le laisser agir malheureusement c’est la femme de Brandon qui meurt accidentellement et il fera tout pour la venger !

    01.jpg

    Malgré son titre, on ne peut pas réellement qualifier Timecop 2 : The Berlin decision de véritable suite puisqu’il n’y a aucun rapport avec le précédent épisode si ce n’est le thème du voyage dans le temps. Van Damme n’étant plus de la partie, on fait appel à un autre adepte des arts martiaux en la personne de Jason Scott Lee, celui qui incarna Bruce Lee dans Dragon. Voilà à peu près tout ce qu’il y a à dire de ce très mauvais film sorti directement en vidéo et qui n’intéressera que les amateurs de navets. Scénario ridicule, des acteurs sans conviction ; bref on aurait préféré que cela se fasse avec notre karatéka belge, au moins on se serait marré un peu !

     

    En savoir plus sur Timecop ?

  • Voyez comme ils dansent

    aff1.jpg

    Notre pote Lise (Marina Hands) est cinéaste et s’est lancée dans le projet de réaliser un documentaire sur le Canadian, un train qui assure la liaison Toronto-Vancouver. Equipée d’une petite caméra, elle va filmer tout son périple et ce voyage ne sera pas de tout repos mais pendant le trajet, elle ne cessera de penser à son ex-mari Victor Clément (James Thierrée) récemment disparu. Il était un artiste incroyable, un homme de scène qui déployait toute son énergie pour enchanter son public mais dans sa vie privée, il était parfois difficile à cerner. Après avoir été victime d’un malaise en plein milieu de son spectacle, il a rencontré Alex (Maya Sansa) dont il est tombé amoureux et s’est installé chez elle à Gatchel, au Canada. Destin ou hasard, voilà que le Canadian se trouve justement immobilisé à quelques kilomètres de cette ville et Lise décide d’appeler cette femme pour la rencontrer.

    01.jpg

    Voyez comme ils dansent est le portrait d’un homme qui se construit à travers les souvenirs de 2 femmes qui a profondément aimé ; les flashbacks nourrissent le film défiant toute chronologie. La grande force de la dernière réalisation de Claude Miller c’est tout d’abord James Thierrée (qui est le petit-fils de Charlie Chaplin) véritablement hypnotisant. Ses 2 partenaires ne sont pas en reste dans des registres certes différents, leur fort caractère donne lieu à de perpétuels moments de tension. Entre le personnage de Marina Hands qui arbore parfois ses airs de pimbêche et celui de Maya Sansa avec son attitude légèrement hautaine, on est toujours au bord du clash. Sans pour autant marquer nos esprits, ce voyage à bord du Canadian est donc une agréable surprise.

     

    Il faut le voir pour : Jeter toutes vos cravates vertes !

  • Le voyage de Lucia

    aff1.jpg

    Lucia (Sandra Ceccarelli) est hôtesse de l’air et c’est au cours d’un vol qu’elle a appris qu’elle attendait un enfant. Quelques temps plus tard, elle était sur le point d’annoncer cette bonne nouvelle à son mari Bruno (Cesar Bordon) lorsqu’elle fut pris d’un malaise qui s’est avéré être une fausse-couche. Après de nombreux examens, son médecin ne trouve pas d’explications pour ce drame mais conseille Lucia de sortir, de se changer les idées. Elle décide alors d’appeler Lea (Francesca Inaudi) qui l’avait contactée quelques jours plus tôt pour prendre des cours de piano. Les 2 femmes ont des styles de vie complètement opposés ; Lea est spontanée et toujours pleine d’entrain et leurs relations étaient au départ un peu tendues mais elles vont laisser place peu à peu aux sentiments.

    01.jpg

    Le voyage de Lucia n’est pas à proprement parler un film basé sur l’amour qui unit 2 femmes mais véritablement le parcours de Lucia pour retrouver goût à la vie. Sa relation avec Lea était écrite d’avance mais le réalisateur Stefano Pasetto a surtout voulu nous relater le réveil d’une femme qui s’était évanoui dans une existence monotone et qui se retrouve soudainement confrontée à l’incertitude. Malgré une bonne présence des 2 principales comédiennes, ce film péche malheureusement par son manque flagrant d’émotions si bien qu’on finit par être indifférent à l’histoire. Plutôt correct dans l’ensemble, ce long métrage ne vous emballera pas plus que cela.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais déranger quelqu’un qui est en train de faire un tatouage !

  • Richie Norris - Mars attacks

    01.jpg

     

    Richie Norris : Et je voudrais remercier ma grand-mère pour avoir toujours été aussi gentille avec moi, et de m'avoir aidé à sauver le monde et puis tout ça.

  • Les schtroumpfs

    aff1.jpg

    Il était une fois dans une foret magique où vivaient de petits êtres bleus appelés les Schtroumpfs qui habitaient un village de champignons qui était soigneusement caché. En effet, le sorcier Gargamel (Hank Azaria) et son chat Azrael cherchent à tout prix à les capturer afin d’accroitre ses pouvoirs de sorcier. Alors que tout le monde se prépare à célébrer la fête de la lune bleue, le schtroumpf maladroit va croiser son ennemi juré et le conduire accidentellement au village. Un vent de panique souffle et dans la précipitation le schtroumpf maladroit se trompe de chemin et va se retrouver aspiré par un vortex accompagné de plusieurs autres schtroumpfs dont le grand schtroumpf. Ils vont alors atterrir en plein cœur de Central Park à New York mais pas le temps de réfléchir car l’horrible Gargamel est à leurs trousses !

    01.jpg

    Qui ne connait pas la célèbre bande-dessinée crée par Peyo qui s’est écoulée à des millions d’exemplaires à travers le monde ? Les schtroumpfs, c’est une partie de notre enfance et c’est donc un réel plaisir de pouvoir les retrouver sur le grand écran même si on conviendra qu’il s’adresse essentiellement aux moins de 5 ans. Les quelques gags disséminés ne volent en effet pas bien haut composés essentiellement d’un Gargamel infortuné et d’un Azrael tellement martyrisé qu’il émouvra la SPA. Les plus grognons d’entre nous reprocheront une œuvre dénaturée en envoyant nos petits schtroumpfs dans notre réalité mais l’essentiel est de s’amuser et c’est le cas ici !

     

    Il faut le voir pour : Retomber en enfance, nom d’un schtroumpf !


    En savoir plus sur Les schtroumpfs 2 ?

  • Killing Bono

    aff1.jpg

    Dublin en 1976 ; un certain Paul Hewson (Martin McCann) rejoint un groupe de rock appelé The hype avant d’être rebaptisé U2. Ce garçon est aujourd’hui à travers le monde entier sous le nom de Bono ! Ce que l’on ignore c’est qu’à la même époque et dans le même lycée, un autre groupe s’était formé à l’initiative des frères Neil & Ivan McCormick (Ben Barnes & Robert Sheehan). Bono les connait parfaitement et avait pensé à enrôler Ivan dans son groupe mais il s’est vu essuyé le refus de son frère ainé. Neil est en effet un garçon borné et souhaite que son succès soit le fruit de ses propres efforts  et ce n’est pas parce que U2 est en train de conquérir le monde qu’il va déroger à ses principes !

    01.jpg

    En attendant l’arrivée d’un éventuel biopic sur le célèbre groupe Irlandais, les projecteurs se braquent sur ces artistes qui auront vécu dans l’ombre de U2. Drôle de destin pour les frères McCormick tiré évidemment de leur réelle expérience pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris. On ira surtout voir Killing Bono pour la découverte de ce groupe méconnu, dommage que les scènes musicales manquent tant d’énergie pour réellement nous captiver. Un peu à l’image de Robert Sheehan, le héros de l’excellente série Misfits que l’on a connu plus extravagant ce qui nous laisse un léger gout de déception. Ça reste toutefois un film divertissant particulièrement pour les amateurs de musique.

     

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi on utilise l’expression "Un bain de sang" !

  • Itinéraire bis

    03.jpg

    Jean (Fred Testot) est à la tête d’un restaurant en Corse, cadeau de sa mère qu’il n’a pas eu le courage de refuser à l’époque où notre pote avait décidé d’arrêter son école hôtelière. Le temps a passé et il n’a jamais quitté l’ile de beauté ni même sa mère, quant à sont travail les dettes n’ont cessé de s’accumuler et si M. Ornano (Laurent Fernandez) n’était pas intervenu, c’était le dépôt de bilan assuré. Cet homme providentiel est d’ailleurs de passage puisque sa fille célèbre son mariage demain et va avoir la surprise de recevoir une superbe Porsche 911 bi-turbo, un modèle unique sur l’ile ! En attendant, M. Ornano charge Jean de ramener la voiture et tout se serait bien passé si le restaurateur n’avait pas croisé sur sa route Nora (Leila Behkti) qui fut jetée par-dessus bord par son propre fiancé.

    1273829916_Prison-Break-1600x1200-Wallpaper.jpg

    C’est l’été, il fait beau (enfin en théorie) et chaud ; on n’a pas forcément envie de se prendre la tête et ça doit être le cas également du scénariste d’Itinéraire bis. C’est simple, l’intrigue se résume à un road-trip entre Porto-Vecchio & Bonifacio durant lequel Leila Behkti & Fred Testot vont faire connaissance. On attend vainement que le film démarre mais après 1 heure, on comprend que c’est peine perdue et malgré la sympathie qui se dégage de ce duo, on ne peut que constater que ce premier long-métrage de Jean-Luc Perreard est un beau ratage. Pour passer un bon moment au cinéma, je crois bien qu’il va vous falloir trouver un tout autre itinéraire !

     

    Il faut le voir pour : Trouver une bonne combine pour offrir gratuitement des vases à votre belle-famille.

  • Super 8

    aff1.jpg

    L’été commence à Lillian, Ohio. Pour Joe Lamb (Joel Courtney), ces vacances ont un gout particulier car il a perdu sa mère 4 mois auparavant, victime d’un terrible accident de travail. Son père Jackson (Kyle Chandler) a encore du mal à s’en remettre et les relations avec son fils se sont fragilisées aussi avait-il pensé à l’envoyer dans un camp. Le jeune garçon préférerait rester en ville notamment pour aider son pote d’enfance Charles (Riley Griffiths) à réaliser son film de zombies dont ils vont débuter le tournage. Au cours de cette nuit inoubliable, ils vont être témoins d’un évènement sans précédent ; un train de marchandises déraille après avoir percuté une camionnette et très vite l’armée américaine débarque en force dans cette ville jusque-là tranquille.

    01.jpg

    Après avoir rempli une Mission Impossible, relancé la franchise Star Trek ; le désormais célèbre réalisateur est devenu coutumier de l’exercice cinématographique et sait parfaitement comment faire plaisir aux spectateurs. Difficile de ne pas s’extasier devant les scènes de l’accident de train ou de la ville transformée en champs de guerre, avec un paquet de pop-corn nul doute qu’on en a pour son argent. Pourtant Super 8 n’est qu’un blockbuster parmi d’autres, on a vraiment du mal à s’attacher à ces jeunes héros qui manquent réellement de personnalité (en dehors peut-être d’Alice & Carey). C’est sur on n’est pas déçu par le spectacle et on passera sans aucun doute un bon moment mais ce n’est pas le genre de films qui gagnera à être revu dans quelques années.

     

    Il faut le voir pour : Apporter de la valeur ajoutée à tout ce que vous entreprenez, c’est ça qui fera toute la différence !