Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

biopic - Page 4

  • Victor Young Perez

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Benjamin Perez (Steve Suissa) a un match de boxe à mener mais sur un coup du destin, il doit se résoudre à laisser sa place à son jeune frère Victor (Brahim Asloum). Ce dernier dévoile alors son talent qui ne manque pas de frapper le manager Léon Beillères (Patrick Bouchitey) qui décide de le prendre sous son aile et de lui offrir un billet pour la France. Le potentiel de Victor ne tarde pas à se confirmer et il a rendez-vous avec le succès. Après une série de victoires, il atteint la consécration en devenant en 1931 Champion du monde des poids plumes. Le jeune tunisien connait alors la gloire, l’amour auprès de l’actrice Mireille Balin (Isabella Orsini) mais aussi l’horreur des camps de concentration.

    01.jpg

    Il faut certainement être un grand amateur de boxe pour connaitre Victor Young Perez, champion tunisien avec un palmarès de 91 victoires dont 27 par KO. Ça s’annonçait donc un projet plutôt séduisant puisque cela permet de faire découvrir au grand public ce boxeur au funeste destin. Malheureusement, si Brahim Asloum est doué avec ses poings, il n’a pas encore la carrure nécessaire pour décrocher une médaille en ce qui concerne la comédie. Il n’est pas non plus aidé par la réalisation souvent grotesque de Jacques Ouaniche émaillée par quelques lignes de dialogues d’une naïveté parfois déconcertante. Au final, on ne peut que constater que cet hommage au boxeur est trop souvent dans les cordes et finit par s’effondrer au sol.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller de plus près les fréquentations de votre petit frère.

  • Violette

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Pour gagner sa vie, notre pote Violette Leduc (Emmanuelle Devos) vendait des produits alimentaires au marché noir mais cette époque est désormais révolue. Elle a d’abord découvert L’invitée de Simone de Beauvoir (Sandrine Kiberlain) et a ensuite cherché à rencontrer l’auteure pour lui confier ses propres écrits. C’est là que Violette fut encouragée dans l’écriture ce qui lui a permis de publier son tout premier ouvrage L’asphyxie en 1946 qui marquera le début d’une grande carrière. Pour son second livre L’affamée, elle évoque son attirance pour Simone malheureusement cet amour semble, à son grand regret, rester à sens unique.

    01.jpg

    On va jouer franc jeu, le nom de Violette Leduc m’était jusqu’alors inconnu avant de découvrir le film de Martin Provost. Il y avait donc un certain intérêt à suivre le portrait de cette femme totalement mal dans sa peau et dont les écrits vont participer, au même titre que les œuvres de Simone de Beauvoir, à l’émancipation de la femme. Il fallait une actrice solide pour l’incarner et Emmanuelle  Devos ne déçoit pas aussi convaincante dans la passion amoureuse qui l’anime que dans ses crises d’hystérie. Une grande performance pour laquelle elle se retrouve aussi en belle compagnie avec Sandrine Kiberlain ou Olivier Gourmet et qui nous font oublier une réalisation somme toute très classique.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une auteure méconnue.

  • Diana

    star 02.jpg

    aff.jpg

    1995. Diana Spencer (Naomi Watts) vit désormais séparé du Prince Charles et les tabloïds ne manquent pas une occasion d’évoquer un divorce qui ferait mauvais effet à la cour d’Angleterre. En se rendant à l’hôpital elle rencontre Hasnat Khan (Naveen Andrews), un brillant chirurgien dont elle va tomber amoureuse mais leur relation est-elle seulement possible ? Pourchassée continuellement par les paparazzis, tout ce qui concerne la vie privée de Diana est immédiatement déballé au grand public et Hasnat ne peut concevoir une vie aussi médiatisée. La Princesse de Galles rêve d’une autre vie à l’étranger et fera son possible pour le réaliser mais le 31 Aout 1997, le monde pleurera sa disparition tragique.

    01.jpg

    Jouissant d’une incroyable popularité, il était inévitable de voir un jour la vie de la Princesse Diana déballée sur le grand écran. Le film d’Oliver Hirschbiegel n’est pas ce qu’on pourrait considérer comme un véritable biopic puisqu’il s’intéresse essentiellement à la vie amoureuse de la femme et plus particulièrement à sa rencontre avec Hasnat Khan. Un aspect de la vie de Diana qu’on ne cherchait pas forcément à découvrir là où on attendait plutôt l’incroyable destin qui l’a conduit à devenir la reine des cœurs des anglais. On a donc rien de plus qu’une vulgaire tragédie romantique qui se repose sur l’aura de la Princesse de Galles.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les rues, il y a peut-être des princesses cachées sous une perruque !

  • Ma vie avec Liberace

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Tout a commencé un soir de 1977, notre pote Scott Thorson (Matt Damon) fut invité par Bob (Scott Bakula) à assister au spectacle de Walter Liberace (Michael Douglas) à Las Vegas. Ce pianiste d’exception rencontre un franc succès et malgré l’exubérance qui se manifeste sur scène comme dans sa vie privée, il a toujours réussi à cacher son homosexualité au grand public. Pour Scott, la vie va changer puisque Liberace lui propose de venir s’installer avec lui et de devenir son partenaire et même plus. La relation entre les 2 hommes est fusionnelle au point qu’il acceptera de subir une lourde opération chirurgicale pour ressembler à son amant.

    01.jpg

    Nouveau biopic consacré à un personnage que peu de gens doivent finalement connaitre ; Wladziu Valentino Liberace était un artiste renommé aux USA. L’artiste a cumulé les conquêtes et d’ailleurs ce film s’inspire en fait du livre écrit par l’un d’entre eux Scott Thorson, une adaptation signée Steven Soderbergh (qui doit être à son 3ème ou 4ème dernier film). On sera d’abord ébloui par les paillettes de son personnage principal puis par les prestations de Matt Damon & du revenant Michael Douglas cependant le parcours du pianiste n’est pas non plus des plus captivants. Ma vie avec Liberace est un portrait bien trop linéaire, il devrait juste intéresser quelques spectateurs à défaut de les passionner.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre moitié si il ou elle accepterait une opération chirurgicale …

  • Le majordome

    Il est certainement l’un des plus anciens pensionnaires de la Maison Blanche, Forest Whitaker va incarner Le majordome inspiré d’une véritable histoire et qui bénéficie qu’un casting richissime où l’on croisera aussi bien John Cusack, Jane Fonda, Robin Williams ou encore Mariah Carey, Lenny Kravitz et même Oprah Winfrey !

    Date de sortie : 11 Septembre 2013


  • Jobs

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Original, Steve Jobs (Ashton Kutcher) l’est assurément mais au milieu des années 1970, on ignore encore l’influence que va avoir ce génie qui fera d’Apple une compagnie rayonnante dans le monde entier. Armé de sa grande détermination, il conçoit avec son pote d’enfance Steve Wozniak (Josh Gad) un premier circuit de ce qui sera l’Apple I et qui sera le point de départ d’une véritable aventure, de l’émergence d’un énorme empire. Comme tous les créateurs, Steve a une vision particulière des choses et s’investit sans compter pour son travail mais tout cela a un cout ce qui ne plait pas forcément aux décisionnaires.

    01.jpg

    Si je vous dis Steve Jobs, vous me sortirez forcément votre Ipod ; oui il s’agit bien du génial fondateur d’Apple qui a (peut-être) révolutionné votre quotidien. Bien sur, l’homme a apporté de belles innovations technologiques mais est-ce que cela justifiait qu’on lui consacre ce biopic qui reprend sans enthousiasme les moments les plus marquants de sa vie. Un portrait qui évoque également ses cotés plus controversés mais qui sont malheureusement trop vite balayés. Trop politiquement correct, avec Jobs on a pendant 2H07 une belle promotion pour la célèbre marque à la pomme tout simplement !

     

    Il faut le voir pour : Vous promener pieds-nus si vous en avez envie !

  • A very englishman

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Notre pote Paul Raymond (Paul Coogan) aime le spectacle et il en a fait son métier en proposant des shows très particuliers. Les belles femmes attirent les regards et encore plus lorsqu’elles sont nues et ça il l’a bien compris ; c’est ce qui va faire son succès et sa richesse. Bien que mariée avec Jean (Anna Friel) et père de 2 enfants, sa libido débordante l’amène à collectionner les conquêtes néanmoins avec le consentement de sa femme. Sa relation avec Fiona (Tamsin Egerton) sera différente puisqu’il quittera le foyer familial avant de demander le divorce afin de vivre avec cette rousse flamboyante et star de ses productions.

    01.jpg

    Si les Etats-Unis ont Hugh Hefner avec Playboy, l’Angleterre a Paul Raymond une des plus grandes fortunes du pays qui a construit lui aussi un véritable empire du charme. Il est plus que probable que vous ne connaissiez pas ce personnage (ou que vous feignez de ne pas connaitre) avant ce film de Michael Winterbottom qui vous permet ainsi de découvrir son ascension professionnelle. Difficile de ne pas s’intéresser à la vie dissolue de ce beau parleur toujours en galante compagnie d’autant plus que Steve Coogan livre une belle performance pour ce biopic divertissant sans réussir à rendre A very englishman incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à être un bon père et fournir de la bonne drogue à vos enfants !

  • Hitchcock

    star 03.jpg

    2167860595.84.jpg

    La mort aux trousses est un nouveau grand succès pour notre pote Alfred Hitchcock (Anthony Hopkins) mais à maintenant 60 ans, ce réalisateur ne devrait-il pas se retirer au sommet de son art ? Bien sur que non, il travaille d’ailleurs à son prochain film et après avoir longtemps cherché son inspiration, il découvre un roman extraordinaire : Psycho de Robert Bloch. Son histoire verse dans l’horreur et dans son entourage, ce nouveau projet laisse sceptique au point qu’Hitchcock va devoir financer lui-même ce film en hypothéquant sa maison. Une décision que sa femme Alma Reville (Helen Mirren) a bien du mal à accepter.

    01.jpg

    Le maitre du suspense ne pouvait échapper plus longtemps à la dure loi des biopics. Hitchcock échappe au traditionnel film linéaire du genre pour s’intéresser à un tournant de la vie de ce réalisateur, un moment crucial où le succès qu’il rencontre aurait pu instantanément se consumer. On découvre ainsi les coulisses du tournage de l’un des plus grands chefs d’œuvre du 7ème art : Psychose et surtout l’investissement personnel qu’il a couté. S’il ne constitue pas une énorme prouesse, la prestation d’Anthony Hopkins est à l’image du film convaincante mais loin de nous scotcher à l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Revoir Psychose !

  • Lincoln

    star 03.jpg

    aff.jpg

    L’Amérique en 1865. Abraham Lincoln (Daniel Day Lewis) arrive au terme de son second mandat de Président des États-Unis mais avant de quitter les rênes du pouvoir, il tient à écrire l’histoire. La Guerre de sécession bat son plein, le Nord et le Sud du pays s’affrontent depuis 4 ans maintenant et Lincoln veut faire accepter le 13ème amendement, celui qui permettra de promulguer l’abolition de l’esclavage. Pour cela, l’amendement doit être adopté aux 2/3 et s’il peut compter sur la majorité républicaine, il lui manque toutefois 20 voix démocrates. Son équipe va donc être chargée de convaincre ces anciens opposants de voter en faveur d’un amendement qui changera à jamais l’histoire des États-Unis.

    01.jpg

    16ème Président des Etats-Unis, Abraham Lincoln restera pour l’histoire celui qui a permis de libérer les esclaves noirs. Un acte fondateur qui trouve d’autant plus d’écho dans un pays qui a réélu à sa tête Barack Obama témoignant de l’incroyable chemin parcouru en 150 ans d’histoire. Le biopic de Spielberg se concentre donc sur cette période charnière où le Président tente de rallier à sa cause d’anciens opposants et c’est à peu près tout. Lincoln se repose ensuite sur une réalisation que l’on sait maitrisée et sur les prestations de Daniel Day Lewis et Sally Field qui ne parviennent pas à faire digérer pas mal de longueurs puisque le film s’étale quand même sur 2H29 ! Un film solide mais pas forcément très passionnant pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un cours d’histoire.

  • Chasing Mavericks

    star 01.5.jpg

    2535282206.19.jpg

    Fasciné par la mer, notre pote Jay Moriarty (Cooper Timberline / Jonny Weston) a échappé de peu à la noyade alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Le destin a mis sur son chemin Frosty Hesson (Gérard Butler) qui lui sauva la vie mais surtout qui allait devenir dans le même temps un véritable modèle. Désormais adolescent, Jay est devenu un bon surfeur et un soir intrigué, il décide de suivre Frosty. C’est à cette occasion qu’il fait une découverte phénoménale ; les Mavericks, ces vagues gigantesques ne sont pas un mythe ! Dès lors, il n’a plus qu’une seule envie : surfer sur ces vagues mais avant de s’y attaquer, il faudra qu’il suive un entrainement intensif durant 12 semaines.

    01.jpg

    Il n’y a que les spécialistes du surf qui doivent connaitre Jay Moriarty, jeune surfeur de Californie qui s’est fait connaitre pour avoir maitrisé le Maverick’s point à seulement 16 ans. Chasing Mavericks se présente donc comme un bon vieux biopic bien romancé avec son lot de tragédies et bien sur la naissance d’un surfeur exceptionnel. Si l’on apprécie l’hommage qui lui est rendu, en tant que spectateur on aurait été bien plus sensible avec un documentaire plutôt que de nous imposer un film qui ne fera pas de grandes vagues. Il y a de belles images qui impressionnent tout comme les séquences de surf finalement les seuls éléments qui ne prennent pas l’eau.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de vous entrainer à rester sous apnée quand vous êtes en cours !