Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

biopic - Page 5

  • Sur la route

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Après la mort de son père, notre pote Sal Paradise (Sam Riley) a vécu une longue traversée du désert et c’est une rencontre qui va le remettre en selle. Par l’intermédiaire de son pote d’enfance Carlo (Tom Sturridge), il va en effet être présenté à Dean (Garrett Hedlund) et de sa petite-amie Marylou (Kristen Stewart) et dès lors une belle & solide amitié va naitre. Commence alors des années de voyage pour Sal, une période qui va s’avérer inoubliable pour cet écrivain New-yorkais et qui va inspirer son plus célèbre roman. A partir des nombreuses notes qu’il a recueillies dans son petit carnet, il rédigera ainsi en quelques semaines un livre retraçant ses déplacements et surtout ses plus belles rencontres.

    01.jpg

    Romancier et pilier du mouvement littéraire nommé Beat génération, Jack Kerouac sortait en 1957 On the road, œuvre adaptée aujourd’hui sur le grand écran par Walter Salles. Préalablement à cette publication, il avait effectué un long périple et c’est exactement cette période de sa vie qui nous est présenté dans Sur la route. Embarqué sur les routes américaines de New-York à Denver en passant par la Californie, on est les témoins de la vie plus que dissolue menée par un sympathique duo Riley / Hedlund accompagné d’une Kristen Stewart autrement plus intéressante quand elle est loin de Twilight. Un road-trip qui sort un peu des sentiers battus mais on a malheureusement l’impression de refaire la même route à chaque fois, trop de longueurs donc pour nous enthousiasmer.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à baisser le cout de la vie !

  • W.E.

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Son prénom, elle le doit à Wallis Simpson (Andrea Riseborough), une américaine du début du XXème siècle qui bouleversa la royauté anglaise par la relation qu’elle entretenait avec Edouard (James d'Arcy), Prince de Galles et futur roi d’Angleterre. La vie de Wally Winthrop (Abbie Cornish), à son grand regret, est loin d’être un conte de fée ; elle vit avec William (Richard Coyle), un médecin prestigieux mais qui se montre rarement disponible difficile alors pour le couple d’envisager de fonder une famille. Tout comme sa mère et sa grand-mère avant elle, Wally est obnubilée par la vie qu’a mené le duc et la duchesse de Windsor et lorsque Sotheby’s organise une vente aux enchères des objets ayant appartenu au couple royal, elle passe ses journées à l’exposition précédant l’évènement laissant parfois son esprit vagabonder.

    01.jpg

    Ce n’est pas 1 mais 2 histoires que nous dévoile W.E., la dernière réalisation de Madonna. Nous découvrons ainsi les vies parallèles de 2 femmes de différentes époques impliquant un perpétuel va-et-vient temporel assez troublant au départ. Le problème est que si la vie de Wallis Simpson, future Duchesse de Windsor reste assez passionnante à suivre, ce n’est pas le cas avec l’histoire de la pauvre Wally malgré tout le talent d’Abbie Cornish. Les points de vue alimenteront les discussions mais à mes yeux, ce film n’est ni plus ni moins qu’un biopic sur Simpson que la reine de la pop a voulu naïvement embellir. A voir juste pour compléter votre connaissance de la famille royale anglaise d’autant plus si vous avez apprécié Le discours d’un roi.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre femme participer à une vente aux enchères, ça pourrait vous couter cher !

  • Cloclo

    star 04.jpg

    01.jpg

    Il est né et a grandi en Egypte mais Claude (Tom Dufour/ Jérémie Renier) et sa famille ont du quitter le pays précipitamment lors de la nationalisation du Canal de Suez en 1956 en laissant tout derrière eux. Quelques temps plus tard, c’est à Monaco que la famille François s’est installée et leur quotidien est difficile. C’est à cette même époque que la carrière de Claude débute, il intègre l’orchestre du Sporting Club et fait ses premiers pas sur scène qu’il ne quittera plus jamais. Il est sur les chemins de la gloire, une voie que son père n’approuvera jamais mais la France s’apprête elle à ouvrir les bras à Claude François, un artiste exceptionnel mais aussi un homme confronté à ses démons intérieurs et qui n’a laissé personne indifférent.

    aff.jpg

    Beaucoup l’attendaient et les premières images mettant en scène Jérémie Renier nous avaient bluffé, Cloclo est indéniablement un bel hommage à ce grand artiste. Le comédien est vraiment exceptionnel, une performance telle que le réalisateur Florent Emilio Siri semble s’y être totalement reposé et ne prend donc pas de risques pour son biopic. Le film revient donc de la naissance à l’ascension de Claude François mais plus intéressant sur les blessures, les doutes, les troubles obsessionnelles de l’homme. Classique mais prenant, sans aucun doute un film populaire qui donne envie de replonger dans la discographie d’un chanteur qui fait partie intégrante de notre patrimoine. Ça a fait naufrager les papillons de ma jeunesse et donc ça mérite bien un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Eclairer votre salle de bain avec des bougies !

  • La dame de fer

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Elle est née Margaret Roberts (Alexandra Roach / Meryl Streep) mais c’est sous le nom de Margaret Thatcher que le monde entier va apprendre à la connaitre. Fille d’épicier, ses convictions politiques ont très vite été forgées par les discours du Parti Conservateur et la volonté d’aider son pays va la conduire inexorablement sur le devant de la scène. Les débuts sont difficiles car si ses idées sont respectées, le seul fait qu’elle soit une femme apparait comme un frein pour sa carrière et ce n’est qu’avec le soutien de son mari Denis (Harry Lloyd / Jim Broadbent) qu’elle va révolutionner le paysage politique. En 1979, elle est élue Premier Ministre d’Angleterre, elle devient ainsi la première femme à occuper ces fonctions ce qui lui vaudra aussi bien louanges que critiques acerbes.

    02.jpg

    C’est le rôle d’une grande carrière, celui qui aura valu à Meryl Streep de rafler l’Oscar de la meilleure actrice en 2012. Surnommée La dame de fer, le passage de Margaret Thatcher à la tête du gouvernement anglais entre 1979 & 1990 aura laissé des traces. On aurait d’ailleurs mieux apprécié que ce biopic s’attarde davantage sur cette période charnière que de nous infliger ce va et vient perpétuel avec une femme victime des maux de la vieillesse. Que ce soit la Guerre des Malouines, le mouvement de grève des mineurs britanniques ou l’attentat du Grand Hôtel de Brighton ; ces évènements cruciaux sont à peine survolé. C’est donc un portrait en demi-teinte qui s’offre à nous, la superbe prestation de l’actrice réussit à peine à masquer un film qui sonne creux.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller de près le prix du lait !

  • J. Edgar

    star 03.jpg

    aff.jpg

    C’est peu dire que notre pote John Edgar Hoover (Leonardo DiCaprio) aime son pays, il lui est totalement dévoué ! Il fut d’abord l’un des plus fervents assaillants contre l’expansion des communistes et son engagement couplé à une organisation sans faille va le conduire à prendre la tête du Bureau des Investigations. Beaucoup de choses vont alors changer ; les hommes qui seront sous ses ordres devront être irréprochables et il trouve d’ailleurs le bras droit idéal en la personne de Clyde Tolson (Armie Hammer). Commence alors un long règne qui durera 48 ans et pendant lesquels il va servir sous pas moins de 8 présidents, Hoover devient l’une des figures emblématiques des Etats-Unis et fondateur du désormais célèbre FBI.

    01.jpg
    C’est un personnage historique peut-être davantage aux Etats-Unis que de par chez nous mais J. Edgar a l’envergure d’un grand homme. Un biopic qui réunit 2 autres géants à savoir Clint Eastwood derrière la caméra et Leonardo DiCaprio qui se glisse dans la peau du célèbre directeur du FBI ; le résultat ne pouvait pas être décevant. Dans un sens c’est exact ; on apprécie la performance de DiCaprio qui incarne le personnage à travers le temps mais dans ce portrait il nous manque ce qui caractérisait Hoover à savoir plus de controverses. Ça reste donc très sage d’autant plus que la réalisation à base d’aller et retour entre passé et présent n’apporte pas grand-chose et amène au contraire un peu de confusion dans nos esprits. Bon film mais certainement pas la grande œuvre espérée.



    Il faut le voir pour : Finir de se convaincre qu'Hoover détenait beaucoup de vérités !

  • The lady

    aff.jpg

    1988. Aung San Suu Kyi (Michelle Yeoh) vit en Angleterre dans la ville d’Oxford avec son mari Michael (David Thewlis) et est mère de 2 enfants ; Kim & Alexander (Jonathan Raggett & Jonathan Woodhouse). Un appel téléphonique lui apprend une mauvaise nouvelle : sa mère est gravement malade et c’est tout naturellement qu’elle décide d’aller à son chevet en Birmanie. Le retour dans son pays natal est brutal, un climat de répression règne sous l’impulsion du Général Ne Win (Htun Lin) qui n’hésite pas à faire couler le sang pour imposer sa loi. L’arrivée d’Aung San Suu Kyi n’est pas passé inaperçu car elle est la fille du célèbre Général Aung San assassiné lors du coup d’Etat de 1962 et un homme particulièrement apprécié du peuple. Beaucoup espère désormais qu’elle va reprendre ce prestigieux flambeau et mener le pays vers la démocratie.

    01.jpg

    Le nom d’Aung San Suu Kyi ne vous est certainement pas inconnu mais tout le monde ne connait pas son extraordinaire histoire. C’est notre Luc Besson national qui se charge donc de ce biopic ambitieux en mettant en scène une Michelle Yeoh totalement imprégnée de son rôle. Si The lady nous permet de connaitre davantage les sacrifices qu’a du supporter cette femme exceptionnelle et Prix Nobel de la paix en 1991, le film n’est pas exempt de tous reproches. On relèvera une dernière partie assez amorphe et un portrait un peu trop réducteur pour réellement rendre hommage à cette courageuse et grande dame. Il ne faut certainement pas s’attendre à un chef d’œuvre et on peut même dire que c’est l’aura d’Aung San Suu Kyi qui porte le film.

     

    Il faut le voir pour : Faire écouter plus de musique aux soldats !

  • Killing Bono

    aff1.jpg

    Dublin en 1976 ; un certain Paul Hewson (Martin McCann) rejoint un groupe de rock appelé The hype avant d’être rebaptisé U2. Ce garçon est aujourd’hui à travers le monde entier sous le nom de Bono ! Ce que l’on ignore c’est qu’à la même époque et dans le même lycée, un autre groupe s’était formé à l’initiative des frères Neil & Ivan McCormick (Ben Barnes & Robert Sheehan). Bono les connait parfaitement et avait pensé à enrôler Ivan dans son groupe mais il s’est vu essuyé le refus de son frère ainé. Neil est en effet un garçon borné et souhaite que son succès soit le fruit de ses propres efforts  et ce n’est pas parce que U2 est en train de conquérir le monde qu’il va déroger à ses principes !

    01.jpg

    En attendant l’arrivée d’un éventuel biopic sur le célèbre groupe Irlandais, les projecteurs se braquent sur ces artistes qui auront vécu dans l’ombre de U2. Drôle de destin pour les frères McCormick tiré évidemment de leur réelle expérience pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris. On ira surtout voir Killing Bono pour la découverte de ce groupe méconnu, dommage que les scènes musicales manquent tant d’énergie pour réellement nous captiver. Un peu à l’image de Robert Sheehan, le héros de l’excellente série Misfits que l’on a connu plus extravagant ce qui nous laisse un léger gout de déception. Ça reste toutefois un film divertissant particulièrement pour les amateurs de musique.

     

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi on utilise l’expression "Un bain de sang" !

  • 127 heures

    Salut,

    aff.jpg

     

    01.jpgJe m’appelle Aron Ralston (James Franco), nous sommes le Dimanche 26 Avril 2003 et cela fait 24 heures que je suis parti faire une excursion dans les gorges de l’Utah. Insouciant comme je suis, personne ne sait où je suis et je dois vous avouer que je le regrette terriblement à l’heure actuelle.

     

    Au cours de ma randonnée, j’ai glissé et je suis tombé dans une faille au Blue John Canyon et comble de malchance, un rocher m’a accompagné dans ma chute. Le résultat est là devant vos yeux ; mon bras est complètement coincé et je suis condamné car mes provisions s’amenuisent à vitesse grand V.

    02.jpgMes parents s’appellent Donna & Larry (Kate Burton & Treat Williams) et vivent à Englewood, dans le Colorado si vous trouvez cette vidéo, merci de la leur transmettre et vous pouvez garder le caméscope.

     

    Maman, papa, je vous aime

     

    En savoir plus sur 127 heures ?

  • Fighter

    aff.jpg

    Il est surnommé la Fierté de Lowell, son heure de gloire il l’a connu lorsqu’on lui a offert la chance de boxer contre Sugar Ray Leonard et qu’il a réussit à le mettre au tapis. Dès qu’il en a l’occasion, notre pote Dicky Ecklund (Christian Bale) ne manque pas de raconter à qui veut l’entendre son exploit et il est d’autant plus excité qu’actuellement la chaine HBO lui consacre un documentaire sur sa vie. A ses cotés, il y a Micky Ward (Marl Wahlberg), son frère qui est lui aussi boxeur mais qui a davantage la réputation de tremplin que de véritable compétiteur. Managé par sa mère et entrainé par Dicky ; il en a assez de ramasser les coups et aimerait lui aussi lancé sa carrière et cela passe par des décisions difficiles à prendre.

    01.jpg

    A part la saga Rocky et le biopic consacré à Mohamed Ali, l’incursion de la boxe au cinéma se fait plutôt rare et on reçoit donc Fighter tel un terrible uppercut. Coté casting, on a de nouveau un énorme Christian Bale décrochant pour l’occasion l’Oscar du meilleur second rôle masculin. Sa transformation physique est impressionnante et n’est pas sans nous rappeler celle qu’il avait opéré dans The machinist. La prestation de Wahlberg n’est pas en reste, on est captivé par les relations ambigües qu’entretiennent ces deux frères et par les combats de boxe de toute beauté. Un grand film assurément et donc un joli Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire de la boxe ; Corps, tête, corps, tête … C’est simple non ?

  • 127 heures

    aff1.jpg

    C’est une manie chez notre pote Aron Ralston (James Franco) ; lorsqu’il part faire de l’escalade, il n’y a plus rien qui compte pour lui. C’est toujours avec une grande excitation qu’il se rend au Blue John Canyon où il a l’occasion de grimper n’importe où et de découvrir de somptueux paysages. Sur la route, il fait la connaissance de Megan & Kristi (Amber Tamblyn & Kate Mara) et ce trio se met à s’aventurer dans les failles des rochers pour atterrir dans une crypte de toute beauté. Aron reprend ensuite sa route mais un mauvais pas va lui couter cher ; un rocher s’effondre et bloque sa main contre la paroi. Il tente vainement de se dégager mais va devoir se résoudre à accepter l’idée qu’il a rendez-vous avec la mort.

    01.jpg

    Adapté de l’histoire vraie d’Aron Ralston ; 127 heures n’est pas sans nous rappeler le récent Buried. A l’inverse du film de Rodrigo Cortés, notre pote James Franco se retrouve certes en plein air mais non moins dans une situation inconfortable et le spectateur avec. Pendant plus d’une heure, Danny Boyle nous laisse ainsi en compagnie de cet aventurier hors du commun. Plus habitué aux seconds rôles, James Franco se plie en quatre de manière exceptionnelle pour nous garder en haleine pendant plus d’une heure et ça fonctionne ! Un film haletant et un magnifique hommage à cet homme miraculé, du bon divertissement en somme mais qui s’oublie rapidement.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’offrir des produits fabriqués en Chine à vos potes qui font de l’escalade.


    Découvrez le film Dans la peau du héros !