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biopic - Page 2

  • The program

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    Après avoir remporté des courses aux États-Unis, notre pote Lance Armstrong (Ben Foster) est venu tenter sa chance en Europe. Malgré ses efforts, ses performances sont décevantes et pour cet homme obsédé par la victoire cela ne peut pas durer plus longtemps. Il est prêt à tout quitte à prendre des produits interdits et c’est ce qui va le conduire à contacter le médecin Michele Ferrari (Guillaume Canet). Le cycliste se métamorphose et rencontre ses premières victoires mais en 1996, sa carrière est brusquement remise en cause lorsqu'on lui diagnostique un cancer des testicules. Comment deviner alors que cet homme deviendra le septuple vainqueur du Tour de France.

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    Pas la peine d’être un grand spécialiste du vélo pour connaître Lance Armstrong qui a fait la une des médias d’abord pour ses performances sportives puis par le scandale du dopage. Stephen Frears revient sur son ascension fulgurante tout comme le fut sa chute ; on y découvre un champion qui aura longtemps vécu dans le déni avant de devenir le héros déchu que l'on connaît aujourd'hui. Pour l'incarner et c'est l'un des points forts de The program, notre pote Ben Foster nous livre une prestation à l'image de sa transformation c'est-à-dire impressionnante. Un biopic sur un personnage malgré tout fascinant et qui doit beaucoup à son interprète principal.

     

    Il faut le voir pour : Ressortir votre vélo !

  • Big eyes

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    1958. Une nouvelle vie commence pour notre pote Margaret (Amy Adams) qui s'est enfuie avec sa fille Jane (Delaney Raye / Madeleine Arthur) abandonnant derrière elle son mari. Sa passion pour la peinture va lui permettre de faire la connaissance de Walter Keane (Christoph Waltz) qui deviendra assez vite son nouvel époux. Tous deux tentent de faire connaître leurs œuvres et c'est d'abord dans un bar qu'ils seront exposés marquant le début de leur succès. Les peintures de Margaret sont reconnaissables au premier coup d’œil et deviennent célèbres mais en beau-parleur qu'il est, Walter va réussir à faire croire qu'il est l'auteur de ces œuvres. Une imposture qui durera plus de 10 ans !

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    Incroyable histoire que celle de l’artiste Margaret Keane. Big eyes rétablit ainsi une vérité aux yeux du monde tout en rendant hommage à cette femme dominée par l'ombre imposante de son mari. Le casting est particulièrement réussi avec une Amy Adams juste parfaite et surtout un Christoph Waltz aussi prodigieux qu'il est exubérant. Ce duo crève littéralement l'écran et l'autre surprise vient du fait qu'il est difficile si ce n'est impossible de deviner que Tim Burton se cache derrière la caméra tellement ce film se différencie de ses précédentes réalisations. Sans nous en mettre plein les yeux, on a un tandem magnifique qui s'exprime à travers une histoire captivante.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme de se mettre à la peinture !

  • Imitation game

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    Alors que la Grande-Bretagne vient d’entrer en guerre contre l’Allemagne, notre pote Alan Turing (Benedict Cumberbatch) intègre les services secrets de Sa majesté. Génie des mathématiques en provenance de Cambridge, ses talents vont être mis à profit afin de venir à bout d’Enigma, un programme de cryptage allemand sophistiqué. C’est un projet qui réunit d’autres éminents chercheurs mais Alan n’est pas vraiment adepte du travail d’équipe. Pourtant, il va prendre la direction de ce groupe et contre l’avis de tous va se lancer dans la conception d’une machine ambitieuse qui devrait permettre d’interpréter les messages codés d’Enigma.

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    Il est fort probable que le nom d’Alan Turing ne vous dise rien et Imitation game est là pour combler cette lacune. Cet homme aura non seulement joué un rôle primordial durant la Seconde Guerre Mondiale mais aura également eu une influence considérable dans notre quotidien en créant l’ancêtre de l’ordinateur ! On pourrait dire tellement de ce film ; saluer la réalisation ingénieuse de Morten Tyldum, louer une fois encore l’acteur Benedict Cumberbatch qui s’impose dans n’importe quel rôle ou encore dire qu’on se passionne pour le destin tragique de cet homme. Parce qu’il faut que le monde se souvienne d’Alan Turing, voilà un incontestable Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Faire davantage de mots croisés !

  • Foxcatcher

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    Déjà sacré Champion olympique de lutte, Mark Schultz (Channing Tatum) a pour objectif de ramener une nouvelle médaille lors des prochains Jeux Olympiques à Séoul en 1988. Il y aura d’abord les championnats du monde et c’est dans cette optique qu’il s’entraine avec ardeur en compagnie de son frère Dave (Mark Ruffalo). Un soir, il reçoit un appel ; Mark est invité en Pennsylvanie  afin de rencontrer John E. du Pont (Steve Carell). Issu d’une dynastie prestigieuse, cet homme se passionne pour la lutte et aimerait que le champion olympique rejoigne l’équipe de Foxcatcher pour l’amener jusqu’à la victoire.

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    C’est une histoire qui fait plutôt froid dans le dos puisqu’il s’agit d’évènements réels. L’intérêt de Foxcatcher se centre vite sur l’interprétation avec tout d’abord un Channing Tatum totalement imprégné dans son rôle. Le plus impressionnant reste tout de même les transformations physiques de Steve Carell & Mark Ruffalo qui en deviennent méconnaissables. Il est certain que ce trio porte à bout de bras musclés le film car la réalisation de Bennett Miller se montre à la longue monotone rendant toutefois la conclusion bien plus abrupte aux yeux des spectateurs. A voir forcément pour les performances d’acteurs.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment perdre 5 Kilos en 90 minutes !

  • Une merveilleuse histoire du temps

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    Université de Cambridge dans les années 1960. Étudiant passionné par les Sciences et faisant preuve d’extraordinaires connaissances, notre pote Stephen Hawking (Eddie Redmayne) a l’esprit ailleurs ces derniers jours. En fait, depuis sa rencontre avec la belle Jane Wilde (Felicity Jones) celle-ci ne quitte plus ses pensées et très vite un couple se forme. Alors qu’il travaille sur une théorie sur le thème de l’Espace-temps, Stephen est soudain victime d’un accident neurologique. Il ne parvient plus à contrôler certains de ses muscles mais le plus grave c’est que les médecins lui prédisent qu’il ne lui restera plus que 2 ans à vivre. Malgré cette nouvelle bouleversante, Jane va rester à ses cotés et devenir sa femme.

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    Il est l’homme qui a éclairci la question des trous noirs, il est l’un des scientifiques les plus connus à travers le monde ; la vie de notre pote Stephen Hawking se dévoile à travers Une merveilleuse histoire du temps. Un biopic dans lequel on ne peut évidemment pas passer à coté de la remarquable performance d’Eddie Redmayne qui crève l’écran et il ne faut pas oublier ses partenaires à commencer par la charmante Felicity Jones. Au-delà de ces prestations, le film reste cependant assez classique dans son déroulement alors qu’on aurait pu s’attendre à ce que les recherches sur l’Espace-temps offre un visage un peu plus personnel à ce portrait. Un hommage mérité pour un homme qui laissera encore un peu plus son nom dans l’histoire.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une excuse pour justifier votre abonnement à Penthouse !

  • Invincible

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    Bagarres, cigarettes et alcool voilà à quoi passe son temps notre pote Louie Zamperini (C.J. Valleroy / Jack O'Connell) et ce n’est encore qu’un enfant ! Il aurait pu mal tourner si son frère Pete (John D'Leo / Alex Russell) ne l’avait pas convaincu de se mettre au sport et plus précisément à la. Surnommé la Tornade de Torrance, son talent incroyable va le mener jusqu’aux Jeux Olympiques. Son destin bascule cependant lorsqu’il rejoint l’armée américaine et participe au conflit qui oppose son pays au Japon. Lors d’une mission de sauvetage, l’avion qui les transportait rencontre un problème et seuls Phil, Mac (Domhnall Gleeson, Finn Wittrock) & Louie s’en sortiront vivants. Ils doivent désormais lutter pour leur survie.

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    Parce que son histoire est aussi incroyable que belle, Louie Zamperini méritait bien qu’on lui rende hommage à travers ce film adapté du livre de Laura Hillenbrand. La scène d’ouverture magistrale nous embarque immédiatement au cœur de ce conflit avant que le portrait de notre héros se dresse à coups de flashbacks. Plus que jamais Angelina Jolie semble s’épanouir en tant que réalisatrice et avec Invincible, on a l’impression d’avoir un film à la Clint Eastwood. Un magnifique biopic qui souffre tout de même de légères longueurs et au déroulement attendu mais qui permet à ce sportif d’entrer dans la postérité et constitue également un formidable message de paix.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que vos enfants boivent bien du lait.

  • Pasolini

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    Après son voyage à Stockholm où il est allé promouvoir son dernier livre Les cendres de Gramsci, notre pote Pier Paolo Pasolini (Willem Dafoe) est de retour à Rome. Cet homme aux multiples talents est un personnage qui fascine par son sens de la provocation et il ne compte pas s’arrêter là ! Après avoir travaillé sur son prochain livre, il a également développé le scénario d’un nouveau film qu’il souhaite tourner au plus vite. Il a d’ailleurs l’occasion de présenter le scénario à Ninetto Davoli (Riccardo Scamarcio) où l’histoire suivrait Epifanio (Ninetto Davoli) partant à la chasse d’une comète annonçant la naissance du messie et le conduisant ainsi jusqu’à une fête assez particulière.

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    Au risque de paraitre inculte (ce qui n’est pas vraiment un scoop), j’ignorais tout de Pier Paolo Pasolini jusqu’à ce film de notre pote Abel Ferrara. La question qui se pose alors est de savoir si connaitre l’œuvre cet artiste italien n’est pas déjà une condition sine qua non pour pouvoir réellement aborder ce "biopic". Il faut aussi dire que le réalisateur prend un malin plaisir pour tenter de nous déstabiliser en imbriquant des histoires dans l’histoire de Pasolini. Ceci d’autant plus qu’on ne revient que sur la dernière journée de sa vie ce qui n’est pas la meilleure façon de le découvrir. On ne sait pas réellement où le réalisateur veut nous emmener mais ce qui est sur c’est qu’il y en a plus d’un qui sera tenté d’aller voir ailleurs.

     

    Il faut le voir pour : Toujours suivre une comète, vous pourriez avoir une surprise ...

  • Le sel de la Terre

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    Poussé par son père à faire de longues études, notre pote Sebastião Salgado s’est ainsi spécialisé dans l’économie avant de changer radicalement de profession. C’est au moment où sa femme Lélia Wanick achète un appareil photo que la révélation va se faire. Sebastião se rend ainsi compte du plaisir incommensurable que lui procure le fait de capter les images mais surtout de vivre des expériences uniques. Commence alors pour lui d’innombrables voyages dans les 4 coins du monde qui vont lui permettre de réaliser de splendides clichés qui construiront sa formidable réputation.

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    Voilà un excellent portrait qui va vous permettre soit de découvrir l’artiste Sebastião Salgado soit de le connaitre davantage. Le sel de la Terre est une biographie captée par les proches à savoir son pote d’enfance le réalisateur Wim Wenders et le fils du photographe Juliano Ribeiro Salgado qui l’ont accompagné sur certaines de ses séances photos. A l’écran cela se traduit par des images d’une puissance prodigieuse, des rencontres uniques ou encore par des témoignages poignants des atrocités vécues. C’est là un Coup de cœur Ciné2909 et l’occasion d’une très belle séance découverte.

     

    Il faut le voir pour : Piquer l’appareil photo de votre femme !

  • Get on up

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    Son enfance fut très difficile ; d’abord abandonné par sa mère puis confié à sa tante Honey (Octavia Spencer), l’avenir de James Brown (Jamarion & Jordan Scott / Chadwick Boseman) semblait compromis. Pas si étonnant alors de le retrouver en prison pour avoir volé une veste mais c’est aussi là que son destin va s’écrire puisqu’il y rencontrera son pote d’enfance Bobby Byrd (Nelsan Ellis). Ce dernier étant venu chanter en compagnie de son groupe de gospel et c’est la musique qui va les réunir. Au fil des concerts, la personnalité de James Brown sans oublier ses pas endiablés va rapidement prendre le dessus et il va tout simplement s’envoler vers la gloire.

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    Il est Mister dynamite, le Parrain de la Soul ; appelez-le comme vous voudrez mais on sera tous d’accord pour dire que James Brown était un artiste prodigieux. Ce biopic signé Tate Taylor (et produit par son potes d’enfance Mick Jagger) revient donc sur son incroyable parcours en alternant récit au présent et au passé évitant ainsi à Get on up tout aspect linéaire. La prestation de Chadwick Boseman est époustouflante et surtout ses performances scéniques sont merveilleuses cependant on peut regretter que les zones d’ombre entourant la star n’aient pas été plus approfondis pour offrir un portrait plus nuancé.

     

    Il faut le voir pour : Rencontrer le Funk personnifié !

  • Jersey Boys

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    A Belleville, New Jersey votre avenir est tout tracé soit vous devenez un mafieux en collectionnant les séjours en prison soit vous vous engagez dans l’armée soit vous pouvez devenir une célébrité. C’est le destin qui attend Frankie Valli (John Lloyd Young) puisqu’il possède une voix en or et ses potes d’enfance, Tommy DeVito (Vincent Piazza) en tête vont le pousser pour qu’il devienne un grand chanteur. Ce duo sera rejoint par Nick Massi (Michael Lomenda) puis par le compositeur Bob Gaudio (Erich Bergen) et c’est ainsi que débute l’histoire du groupe appelé les Four seasons. Bien entendu, les débuts sont difficiles et le quatuor doit d’abord se contenter de jouer les chœurs avant qu’on ne leur donne réellement leur chance. En 1962, ils sortent ainsi leur premier titre Sherry qui deviendra en quelques jours un hit.

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    On pourrait maugréer en se disant qu’on a encore un biopic mais Jersey Boys permettra sans doute à beaucoup de faire découvrir Frankie Valli & the Four Seasons et moi le premier. Et puis quand on sait que le réalisateur n’est autre que Clint Eastwood, on se dit qu’on passera forcément un bon moment de cinéma. Ça ne loupe pas, on est réellement emballé par la vie de ce groupe ; son ascension mais aussi les rivalités, les jalousies qui l’ont mené sur le déclin. Coté mise en scène, elle n’est pas des plus notables car en dehors d’une scène de flashback et de ces personnages qui interagissent directement avec les spectateurs ça reste assez classique mais drôlement efficace ! Et comme la B.O. est merveilleuse c’est normal que ce soit un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les véritables italiens ont un nom qui se terminent par une voyelle !