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  • Une femme d'exception

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    Lorsque notre pote Ruth Bader Ginsburg (Felicity Jones) intègre la prestigieuse Université d’Harvard, elle ignore qu’elle est en train d’écrire l’Histoire. Elle fait en effet partie des rares femmes à avoir rejoint une école de Droit jusque là majoritairement masculin. Se faire une place parmi eux n’a pas été facile et elle le constate encore aujourd’hui alors qu’elle cherche à se faire embaucher. Difficile pour Ruth de trouver un cabinet qui sache reconnaître ses compétences mais elle peut compter sur le soutien de son mari Martin (Armie Hammer). Celui-ci est aussi avocat et va la convaincre de s’occuper d’une affaire de fiscalité où un homme serait victime de sexisme. Une affaire qui va lancer sa carrière d’avocate et la mener vers les sommets.

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    Cela fait un peu moins de 10 ans qu’on avait pas revu la réalisatrice Mimi Leder dans les salles et son retour elle le fait avec ce biopic consacré à Ruth Bader Ginsburg. Nommée à la Cour Suprême des États-Unis depuis 1993, elle est réellement Une femme d’exception mais cela n'empêche pas que l’on plaide l’ennui durant ce film ! Le scénario se base en effet sur la première grande affaire qu’a eu à traiter celle qu’on a surnommé Notorious RBG où il est question de fiscalité. Ce n’est pas le sujet le plus excitant n’est-ce pas ? Felicity Jones et son compère Armie Hammer ont beau se montrer sous leur meilleur jour, une certaine monotonie finit par s’installer à l’écran. Les délibérations se font donc interminables jusqu’au verdict final que l’on devine aisément.



    Il faut le voir pour : Demander un dépistage pour le Cancer des testicules

  • La mule

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    Les fleurs passionnent notre pote Earl (Clint Eastwood) et cela lui accapare tout son temps aux dépens de sa famille. Non seulement son couple n’y a pas survécu mais il n’a même pas daigné se rendre au mariage de sa fille unique Iris (Alison Eastwood). Celle-ci ne lui a d’ailleurs pas pardonné et ne lui a pas adressé la parole depuis 12 ans. Les malheurs s’abattent pour ce vieil homme ; il n’arrive plus à vivre avec la vente de ses fleurs victime de la concurrence apparue avec Internet. Aux abois financièrement, quelqu’un va lui proposer un travail qui pourrait lui rapporter gros. La seule chose qu’il a à faire est de conduire et de livrer la marchandise mais ceux qui l’emploient ne sont rien d’autres que des membres d’un cartel mexicain !

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    Il n’est pas prêt à prendre sa retraite, notre pote Clint Eastwood fait son retour à double titre puisqu’on le retrouve aussi bien derrière que devant la caméra. La mule s’inspire de la véritable histoire de Leo Sharp, un horticulteur qui fut le passeur de drogues le plus insoupçonnable aux yeux du monde. Outre cet improbable scénario, le film doit beaucoup au caractère de ce vétéran qui n’a pas de filtres lorsqu’il s’agit de s’exprimer donnant ainsi quelques situations cocasses. Ce qui est un peu moins réussi, c’est que le suspense tourne vite court ; on comprend rapidement où va nous mener l'enquête parallèle menée conjointement par Bradley Cooper & Michael Peña. Sans être exceptionnel, le film se montre réussi en grande partie grâce au charisme éternel de son interprète principal.


    Il faut le voir pour : Regarder sur Google comment on change une roue tant que vous avez du réseau !

  • L’incroyable histoire du facteur Cheval

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    Joseph Cheval (Jacques Gamblin) est un homme très singulier qui a bien du mal à laisser s’exprimer ses émotions. Il a eu le malheur de perdre sa femme et à cause de cela son fils Cyrille (Louka Petit Taborelli) va être confié à de la famille proche car son métier de facteur ne lui permet pas de l’élever. Au cours d’une de ses tournées, Joseph va faire la rencontre de Philomène (Laetitia Casta) et avec le temps une relation intime va se nouer. De leur amour va naître une fille du nom d’Alice (Zélie Rixhon) pour laquelle le facteur va soudainement vouloir construire un palais. Ce projet insensé il l’a eu après une chute où il est tombé sur une roche qui devient en quelque sorte la première pierre à sa future édifice.

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    Classé parmi les monuments historiques depuis 1969, le Palais idéal est une oeuvre unique en son genre de par son apparence et par l’histoire de son créateur. Personnage à la fois discret et original, il est bien difficile de ne pas s’attacher à Joseph Cheval qui trouve en Jacques Gamblin un parfait interprète . Pour son troisième long-métrage, le réalisateur Nils Tavernier multiplie les ellipses pour retracer près de 30 années de travail au cours desquels notre héros n’aura pas été épargné par les malheurs de la vie. S’il ne brille pas par son originalité, le titre L’incroyable histoire du facteur Cheval résume bien le destin qu’a eu ce facteur pas comme les autres. Un film qui permet autant de découvrir cet homme que de perpétuer sa mémoire.


    Il faut le voir pour : Vous retrousser les manches et construire un palais pour votre fille !

  • Bohemian Rhapsody

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    Jusqu’à maintenant, Farrokh Bulsara (Rami Malek) travaillait comme bagagiste à l’aéroport de Londres-Heathrow mais sa rencontre avec ses potes Brian May & Roger Taylor (Gwilym Lee & Ben Hardy) a tout changé. Ces derniers font partie d’un groupe et viennent de se faire plaquer par leur chanteur mais, séduits par sa voix, ils le remplacent rapidement par Farrokh qui prendra comme nom de scène celui de Freddie Mercury. Le trio sera ensuite rejoint par John Deacon (Joseph Mazzello) et c’est ainsi que va naître un groupe légendaire : Queen ! Les performances de Freddie sur scène ne passent pas inaperçues participant ainsi au succès du groupe jusqu’à la sortie du titre improbable Bohemian Rhapsody qui les fera définitivement entrer dans l’Histoire.

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    Parce que personne n’a oublié Freddie Mercury et qu’on ne se lasse pas d’écouter le révolutionnaire Bohemian Rhapsody, voilà un biopic qui était attendu. La genèse aura été longue (le projet remontant à 2010) et mouvementé (Le réalisateur Bryan Singer a été viré 2 semaines avant la fin du tournage) mais le film tient toutes ses promesses. On pourra quand même lui reprocher de rester cantonné à une structure linéaire d’un biopic toutefois on gardera surtout en mémoire une phénoménale scène finale. Dès les premières minutes, le choix de Rami Malek pour incarner le chanteur apparaît comme une évidence jusqu’à cette incroyable performance qui ne manquera pas de vous donner la chair de poule. Tout ça m’a tellement fait vibrer que je ne peux que lui offrir un Coup de cœur Ciné2909 !


    Il faut le voir pour : Le concert du Live Aid !

  • Seul contre tous

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    Le Docteur Bennet Omalu (Will Smith) travaille à Pittsburgh, Pennsylvanie en tant que légiste ; un travail qu’il prend très à cœur. Sa manière de traiter les autopsies est en effet assez originale et crée parfois des tensions mais encore récemment cela a permis d’éviter une erreur judiciaire. Son destin va être bouleversé lorsqu’il va devoir examiner le corps de Mike Webster (David Morse), ancien champion de football américain. Si aux yeux du grand public sa mort résulte simplement d’un suicide, les causes de son acte sont bien plus profondes. Les examens approfondis de Bennet vont être édifiantes au point de faire trembler la toute puissante NFL mais personne semble vouloir le prendre au sérieux.

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    Peu de chances que le nom de Bennet Omalu vous dise quelque chose à moins de suivre de très près l’actualité du football américain et la magie du cinéma est là pour réparer cette erreur. Seul contre tous est donc un biopic consacré à un médecin qui se sera battu pour sa légitimité et aura défié la NFL pour la reconnaissance des risques quant à la pratique de ce sport. Un combat qui semblait perdu d’avance quand on connait la place de cette ligue au cœur de la société américaine, un sport devenu presque une religion. Souffrant de quelques longueurs (on se serait bien épargné les scènes du couple Gugu Mbatha-Raw / Will Smith mais il fallait bien une touche de féminité), le film de Peter Landesman se montre aussi très prévisible.

     

     

    Il faut le voir pour : Demander à ce qu’on utilise des instruments neufs si jamais vous deviez être autopsié !

  • Free love

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    Notre pote Laurel (Julianne Moore) fait partie des forces de police du Comté d’Ocean, son dévouement pour l’uniforme est reconnu par tous ses collègues à commencer par Dane (Michael Shannon). Souvent, elle se plonge à corps perdu dans son travail mais ne néglige pas pour autant sa vie sentimentale où elle a toutefois du mal à s'épanouir. Homosexuelle, Laurel craint la réaction de son entourage mais elle ne pourra plus le cacher. Quelques temps après sa rencontre avec Stacie (Ellen Page), on a diagnostiqué à cette policière un cancer et ses chances de survie sont malheureusement très minces. Au cas où un malheur arriverait, elle souhaiterait donc qu’une pension soit versée à Stacie ce qui va poser problème et marquer le début d'un long combat.

     

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    Inspiré de l’histoire vraie vécue par Laurel Hester, Free love nous donne l’occasion de découvrir le combat acharné que cette policière aura livré avec le soutien indéfectible de sa compagne Stacie Andree pour faire valoir ses droits. Une lutte qui aura grandement contribué à défendre la cause homosexuelle en participant notamment, quelques années plus tard, à l’instauration du mariage gay dans l’Etat du New Jersey. Fort de ce sujet, le réalisateur Peter Sollett déroule ensuite une histoire qui suit un schéma on ne peut plus classique laissant la part belle aux interprètes. Julianne Moore se montre une nouvelle fois bouleversante formant avec Ellen Page un excellent duo. Un film qui constitue avant tout un hommage mérité à une femme qui se sera montré aussi courageuse qu’admirable.

     

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme de changer les roues de la voiture, elle ira plus vite que vous !

  • Chocolat

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    1897, dans le Nord de la France. Il est connu sous son nom de clown ; Footit (James Thierrée) cherche aujourd'hui à se faire engager dans la troupe du Cirque Delvaux. Malheureusement son numéro ne convainc pas, on le juge dépassé alors qu'on cherche quelque chose de plus novateur. Footit va avoir une idée en assistant au spectacle où il y découvre Rafaël Padilla (Omar Sy) qui incarne un cannibale africain. Un duo inédit va alors naître et les débuts de Footit & Chocolat sont couronnés de succès au point que M. Oller (Olivier Gourmet) va les inviter à rejoindre Paris. Un nouveau triomphe mais Rafaël va traverser des périodes difficiles à cause de son addiction aux jeux et à l'alcool.

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    Tombé dans l'oubli, le nom de Rafaël Padilla qui aura connu la gloire avec le personnage de Chocolat brille de nouveau. Une initiative que l'on doit à Roschdy Zem qui repasse derrière les caméras et revient sur le destin de celui qui fut le tout premier artiste noir français. En guise de scénario, c'est un parcours assez familier qui nous est offert avec l'ascension avant que ne viennent se manifester les premières nuances du portrait. De film en film , Omar Sy se montre chaque fois plus étonnant mais il faut aussi saluer l'excellente prestation de son partenaire James Thierrée. Voilà donc un bel hommage qui permettra de faire connaître cet artiste au plus grand nombre.

     

    Il faut le voir pour : Se souvenir de Rafaël Padilla

  • Steve Jobs

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    1984. Notre pote Steve Jobs (Michael Fassbender) est sur les nerfs puisque dans quelques instants, il s’apprête à lancer officiellement son projet : le Macintosh ! Il y a encore quelques détails à régler mais tout son entourage s’affaire pour que cela se déroule comme il le souhaiterait à commencer par son assistante personnelle Joanna Hoffman (Kate Winslet). En marge de ce lancement historique, Steve reçoit aussi la visite de Chrisann (Katherine Waterston) et de Lisa (Ripley Sobo / Perla Haney-Jardine). Cette dernière n'est autre que sa fille mais durant de longues années le fondateur d'Apple refusera d'assumer cette responsabilité de père.

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    A peine 3 ans après le Jobs de Joshua Michael Stern, l’arrivée d’un nouveau film centré sur Steve Jobs avait de quoi nous laisser perplexe mais la présence de Danny Boyle à la caméra donne une autre perspective au projet. On est loin du biopic ordinaire et on s’en réjouit puisque ici le génie créateur d’Apple se dévoile à travers 3 moments-clés de sa vie ou plutôt devrait-on dire de sa carrière ! On y découvre ainsi les différentes facettes d’une personnalité complexe ; un homme à l’esprit visionnaire, perfectionniste mais qui se montre bien moins doué quand il s’agit des relations humaines. Fassbender livre une vraie performance et trouve face à lui une non moins formidable Kate Winslet, un Coup de cœur Ciné2909 à croquer à pleines dents !

     


    Il faut le voir pour : Remercier la fille de Steve Jobs pour l'Ipod !

  • The danish girl

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    C'est l'amour qui a réuni Gerda & Einar Wegener (Alicia Vikander & Eddie Redmayne) mais ce couple partage aussi une passion commune pour la peinture. Alors que notre pote Einar a construit sa renommée avec ses splendides représentations de paysages, sa femme préfère elle travailler les portraits. Pour la jeune femme, le succès n'est pas encore au rendez-vous car Gerda n'a pas encore trouver sa muse et c'est une certaine Lili qui va lui donner l'inspiration. Ce modèle est présentée à tous comme étant la cousine d'Einar mais derrière ce travestissement se cache en réalité le peintre lui-même. Lilli fait ressortir sa féminité et il se rend compte qu'il s'agit là de va véritable personnalité.

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    Le réalisateur Tom Hooper associé à l'Oscarisé Eddie Redmayne, ce biopic consacré au destin de Lili Elbe partait ainsi sous les meilleurs auspices. Après sa performance remarquée dans Une merveilleuse histoire du temps, l'acteur britannique se montre une fois de plus brillant et nous bluffe avec son physique androgyne. On saluera aussi à ses cotés la belle prestation d'Alicia Vikander formant ainsi un joli duo à l'écran. Le souci c'est que, hormis ces belles performances, l'histoire que dévoile The danish girl agit auprès du spectateur comme une anesthésie. Un film en demi-teinte ; les acteurs sont magnifiques mais se perdent dans une mise en scène sans passion.

     

    Il faut le voir pour : Consulter votre mec / mari avant de choisir votre prochaine nuisette !

  • Joy

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    Enfant, notre pote Joy (Isabella Cramp / Jennifer Lawrence) avait un goût prononcé pour les inventions. Elle avait même mis au point un collier pour chiens qui aurait pu tout changer mais le divorce de ses parents a tout bouleversé. Restée auprès de sa mère Terry (Virginia Madsen) qui passe toutes ses journées devant la télévision à suivre ses soaps, elle donne aussi un coup de main à son Père (Robert De Niro). Coté vie privée, elle a connu un mariage éphémère avec Tony (Edgar Ramirez) ; union de laquelle ils ont donné naissance à 2 enfants. Aujourd'hui divorcés, ils sont restés proches au point de vivre sous le même toit mais Joy semble avoir perdu tous ses rêves jusqu'au jour où vient l'idée exceptionnelle !

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    Inspiré par le parcours de Joy Mangano, David O. Russel a ainsi voulu rendre hommage à une grande femme. A partir de là, un destin exceptionnel va se dévoiler devant nous avec l'invention d'un objet révolutionnaire (qui pourraient être une découverte pour certains!) mais c'est un peu à l'image du film c'est-à-dire pas très passionnant. Niveau casting, le réalisateur a convoqué ses anciens potes d'Hapiness Therapy avec le trio Jennifer Lawrence, Robert De Niro & Bradley Cooper mais là aussi tout reste assez quelconque. En dehors de cette famille dysfonctionnelle qui réussit à apporter un peu d'animation, il faut bien reconnaître que Joy est assez ennuyeux.

     


    Il faut le voir pour : Trouver le cadeau idéal pour la Saint-Valentin !