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biopic - Page 6

  • Nowhere boy

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    La mort de son oncle Georges (David Threlfall) a été un vrai choc pour notre pote John Lennon (Aaron Johnson) mais c’est aussi à cette occasion qu’il reprend contact avec sa mère Julia (Anne-Marie Duff). Depuis l’âge de 5 ans, ils vivaient avec son oncle et sa tante Mimi (Kristin Scott Thomas) mais John veut désormais gouter à l’amour d’une mère qu’il n’a jamais eu. En compagnie de Julia, il s’amuse comme un fou et découvre un artiste qui aura une grande influence sur sa vie ; le mythique Elvis Presley. Sa période Rock’n’roll ne s’arrête pas simplement à sa coupe de cheveux, il veut également monter un groupe. La musique devient alors une vraie passion, passion qu’il partage avec un certain Paul McCartney (Thomas Sangster).

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    Non il ne s’agit pas du tout d’un biopic sur les légendaires Beatles même si apparaissent Paul McCartney & Georges Harrison. C’est John Lennon qui est la star de Nowhere boy qui nous éclaire sur une période méconnue de l’artiste, une période précédant le succès qu’on lui sait aujourd’hui. Portrait très intimiste du chanteur, on découvre ainsi son enfance douloureuse privée de la présence de ses véritables parents et cette blessure profonde de n’avoir jamais pu réellement connaitre sa mère. Indispensable pour tout fan du quatuor anglais, ce sera également un vrai plaisir pour les amateurs de Rock’n’roll. Drôle (belle prestation d’Aaron Jonhson) et vraiment intéressant, le film manque néanmoins d’une touche de magie pour devenir une référence.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus oublier de mettre vos lunettes !

  • Fair Game

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    Au lendemain des attaques du 11 Septembre 2001, les Etats-Unis préparent activement leur riposte et toutes les agences secrètes sont sur le pied de guerre. Dans la vie publique Valérie Maple (Naomi Watts) travaille dans une société d’investissements mais en réalité, elle est membre de la prestigieuse CIA. Intervenant aux quatre coins du monde afin de prévenir la moindre menace terroriste, son réseau de contacts est immense. D’ailleurs, l’agence fait appel à son mari Joseph Wilson (Sean Penn), ancien diplomate pour une mission au Niger où l’on suspecte un trafic d’uranium avec l’Irak.

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    Pour justifier l’intervention américaine en Irak, on a beaucoup évoqué cette soi-disant présence d’Armes de Destruction Massive et Fair Game revient sur les prémices de cette annonce. Si le Maplegate est connu outre-Atlantique, on a beaucoup moins entendu parler chez nous de Valérie Maple sacrifiée sur l’autel de la propagande. Film plutôt passionnant détaillant ainsi les coulisses du pouvoir et l’habilité de celui-ci à diffuser des informations n’ayant pour seul but que de détourner l’attention des médias et surtout du grand public. A noter également la belle prestation de Sean Penn qui ne semble pas avoir eu à chercher bien loin son inspiration pour témoigner son mépris envers l’ancien gouvernement américain.

     

    Il faut le voir pour : Considérer vos potes qui travaillent dans des sociétés d’investissement d’un autre œil.

  • The social network

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    Fraichement largué par Erica (Rooney Mara), notre pote Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg) n'a rien trouvé de mieux que d'organiser un classement des plus belles filles de l'université via un site internet crée en quelques heures. Comme une trainée de poudre, le site a connu un succès phénoménal et a enregistré un nombre hallucinant de connexions. Mark est alors contacté par des étudiants pour créer un site communautaire select mais lui voit une idée révolutionnaire germer. Avec l'aide de son pote d'enfance Eduardo (Andrew Garfield), il va créer The Facebook, site d'abord connecté aux grandes universités alentours mais qui va connaitre une expansion mondiale avec plus de 500 millions d'inscrits à ce jour.

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    Un film sur Facebook, on pensait que ce projet était une mauvaise plaisanterie mais quand David Fincher en prend les commandes, les choses deviennent soudainement plus sérieuses. Fincher ne s'intéresse pas réellement au phénomène Facebook en tant que tel mais plutôt sur la personnalité atypique de son créateur. On découvre ainsi un Mark Zuckerberg très renfermé sur lui-même, soucieux par l'image qu'il véhicule auprès des autres et incarné avec brio par Jesse Eisenberg. Que l'on soit utilisateur ou non de Facebook ; The social network est (encore) un excellent film de Fincher, passionnant de bout en bout et vous pouvez donc l'accepter dans votre liste d'amis !

     

    Il faut le voir pour : Décrocher quelques instants de votre compte Facebook.

  • Les Runaways

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    La naissance du groupe Les Runaways, on la doit au producteur Kim Fowley (Michael Shannon). C'était en 1975, lorsqu'une certaine Joan Jett (Kristen Stewart) l'a abordé dans réelles prétentions ; c'est là qu'a germé une idée fabuleuse : un groupe de rock'n'roll entièrement féminin qui allait conquérir le public. Le groupe est alors constitué mais il manquait encore un élément clé ; une chanteuse capable de faire vibrer les mecs ! C'est ainsi qu'ils font passer un essai à Cherry Currie (Dakota Fanning), une ado de 15 ans qui se révèlera la personne idéale. Les Runaways sont nés et vont révolutionner le Rock dans le monde entier !

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    Si l'on connait davantage Joan Jett à travers son carton planétaire qu'est sa reprise des Arrows avec I love Rock'n'roll, on sait moins qu'elle a fait partie d'un groupe à ses débuts. Les Runaways nous permet donc de découvrir un groupe à l'existence aussi fulgurante qu'a été leur émergence sur la scène musicale. Le film étant l'adaptation d'un livre de l'ex-chanteuse Cherry Currie, l'histoire ce centre naturellement sur ce personnage plutôt que sur le groupe en lui-même. C'est aussi l'occasion de voir Kristen Stewart dans un tout autre rôle que celui de la belle éplorée de la saga Twilight, formant un excellent duo avec Dakota Fanning et n'oublions pas non plus l'excentrique Michael Shannon. Un excellent biopic pour les amateurs de rock.

     

    Il faut le voir pour : (Re)Découvrir Ch-ch-ch-ch-ch Cherry bomb, un tube crée dans une caravane !

  • Le café du pont

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    Le café du pont, tout le monde aime s'y retrouver pour boire un petit verre et se détendre entre potes d'enfance. Ce café appartient à Claudia & Maurice Perret (Cécile Rebboah & Bernard Campan) et tous deux ne lésinent pas sur les efforts pour que les affaires tournent ce qui n'est pas toujours évident avec leurs 2 garçons Pierrot & Jeannot (Thomas Durastel & Julien Demarty). L'occupation allemande a changé beaucoup de choses dans leur quotidien mais ce n'est qu'un mauvais moment à passer et toute la famille Perret retrouvera vite le sourire. Cependant, l'état de santé de Claudia décline de jour en jour, ses efforts répétés pourraient la condamner si elle ne s'octroie pas un peu de repos.

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    Si le roman de Pierre Perret a su susciter en vous le moindre sentiment, restez-en donc là car cette adaptation sur le grand écran est une véritable infamie. Réalisation mollassonne, histoire inexistante, des dialogues qui sonnent faux et un ingénieur du son à mettre à la porte ; il n'y a pas beaucoup de points positifs concernant Le café du pont. Ce n'est pas l'apparition de Sergi López en chasseur de taupes qui viendra rehausser le niveau de ce film faussement nostalgique. Seule la prestation de Cécile Rebboah vient nous apporter un peu de lumière dans cet abime de désespoir et il n'est pas étonnant qu'avec ce genre de films que des bars se remplissent !

     

    Il faut le voir pour : Appeler votre mère pour régler les problèmes avec les professeurs.

  • Carlos

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    Carlos (Édgar Ramírez) de son vrai nom Ilich Ramirez Sánchez est un dangereux terroriste faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international. Il a à son actif de nombreux attentats et des dizaines de victimes ; un sacrifice qu'il juge nécessaire pour que le monde reconnaisse enfin l'indépendance de la Palestine. Ses exactions ont pris une autre dimension lorsqu'il a proposé ses services à Wadie Haddad (Ahmad Kaabour), leader du FPLP-OE. Après une série d'attentats meurtriers, Carlos se voit confier une mission de premier ordre : le 21 Décembre 1975 a lieu la réunion de l'OPEP durant laquelle il intervient pour une prise d'otages qui restera dans l'histoire.

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    C'était la série évènement française lancée à l'initiative de la chaine Canal + et qui a même eu les honneurs d'une présentation au Festival de Cannes 2010. Fiction ambitieuse concoctée par Olivier Assayas, la série de 5H30 s'offre  désormais le luxe d'une sortie au cinéma dans une version compressée de 2H45. Un montage qui fait ressortir 2 inconvénients : des ellipses qui rendent l'histoire parfois confuse et surtout un rythme inégal. Jusqu'au dénouement de la prise d'otages de l'OPEP, Carlos est mené à un rythme effréné et devient par la suite beaucoup plus monotone. Un simple calcul à faire, pour 2 places de ciné achetées, vous pouvez quasiment vous offrir l'intégrale de la série en DVD ! Faites votre choix.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que même les terroristes ont besoin d'une liposuccion !

  • La comtesse

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    Dès son plus jeune âge, la comtesse Elizabeth Bathory (Julie Delpy) a connu la rigueur que lui imposait son illustre rang. Son influence est d'autant plus grande après la disparition de son mari et elle se permet même une liaison avec le jeune Istvan Thurzo (Daniel Brühl) ; une relation qui fait énormément parler dans leur entourage. D'ailleurs le père d'Istvan, Gyorgy (William Hurt) fait tout pour mettre à mal leur amour et réussit en faisant croire à Elizabeth que son jeune amant s'est déjà lassé d'elle. Bouleversée, la souveraine se replie sur elle-même et dans sa quête de la jeunesse éternelle va commettre des atrocités inimaginables.

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    A première vue, rien ne semble distinguer La comtesse des nombreux autres biopics historiques qu'on nous a déjà servis et contre toute attente, Julie Delpy surprend de manière fort agréable. Le film donne d'emblée le ton avec ses 5 premières minutes qui aurait pu faire le sujet d'un film entier pour certains cinéastes. Surtout le plus intéressant reste ce personnage égocentrique et omnipotent qu'est Elizabeth Bathory, on est loin des figures attachantes qui nous sont habituellement présentées. Bref, on adore la détester ! Un film passionnant et mené de main de maitre par Julie Delpy.

     

    Il faut le voir pour : Trouver la solution miracle pour effacer vos rides !

  • Manolete

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    Adoré par le peuple espagnol, Manuel Rodriguez Sanchez dit Manolete (Adrian Brody) est un torero de génie. Chacune de ses prestations rassemble une horde de fans et pourtant une seule femme a réussi à toucher son cœur. Il l'a rencontré par hasard ; magnifique et élégante Lupe (Pénélope Cruz) n'a pourtant rien en commun avec le célèbre torero mais l'amour ne s'explique pas. D'ailleurs dans l'entourage de Manolete, on voit d'un très mauvais œil cette relation avec cette femme qui n'a peur de rien et qui n'a pas sa langue dans la poche. Il n'oublie pas pour autant la tauromachie, une passion dévorante qui pourrait bien lui couter la vie !

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    A moins d'être un féru de tauromachie ou bien de connaitre la culture espagnole, le nom de Manolete ne devrait pas vous parler. Un biopic consacré à cette légende de la tauromachie n'a donc que peu de chances d'attirer les spectateurs d'autant plus que ce film de Menno meyjes se révèle vite sans passion ni saveur. On aurait déjà apprécié que Brody se mette à l'espagnole ne serait-ce que pour mieux nous immerger dans la culture espagnole sans compter les allers-retours incessants entre passé et présent ; on finit aussi par se perdre et trouver le temps long. Attention, le film passe à toute allure et olé il a disparu !!

     

    Il faut le voir pour : Arrêter avec les surnoms débiles, appelez votre copine Mamita ça lui fera plaisir !

  • Gainsbourg (vie héroïque)

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    Dès sa plus tendre enfance, notre pote Lucien Ginsburg (Eric Elmosnino) savait qu'il serait peintre et c'est seulement pour faire plaisir à ses parents qu'il prenait des cours de piano. Des leçons qui l'ennuyaient profondément mais qui s'avèreront bien utiles car cela lui permettra de payer ses toiles et de continuer à peindre quelques années plus tard. Pourtant, il y a une voix dans sa tête qui le pousse à abandonner la peinture et de se consacrer à la musique. Lucien compose donc ses premiers textes et de rencontre en rencontre va laisser place à Serge Gainsbourg, futur génie de la chanson française.

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    Bercé par les chansons de Gainsbourg, le dessinateur Joann Sfar s'est donc lancé un défi de taille pour son premier long-métrage en consacrant un biopic à l'homme à la tête de chou. Gainsbourg (vie héroïque) est à l'image de l'artiste ; inattendu et surprenant d'audace comme l'apparition de ce personnage qu'est La gueule. Dans l'ensemble, une bonne interprétation sauf celle de Laetitia Casta assez catastrophique et on préférera retenir la dernière apparition de la comédienne Lucy Gordon impeccable dans la peau de Jane Birkin. Sans atteindre l'exceptionnel, un film réussi qui donne envie de réécouter une fois de plus tous les succès de cet immense artiste.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention sur les routes ; s'il y a des gens allongés par terre c'est qu'ils attendent un taxi.

     

  • Victoria, les jeunes années d’une reine

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    Naitre au sein d ‘une famille royale, beaucoup en rêvent mais la réalité n’est pas forcément le conte de fée que l’on s’imagine ! Victoria (Emily Blunt) a grandi en bénéficiant du prestige que lui accordait sa lignée mais ces somptueux châteaux ont vite constitué une barrière à son épanouissement. Entouré de sa mère la Duchesse de Kent (Miranda Richardson) et leur conseiller John Conroy (Mark Strong), Victoria a vécu sous des ordres strictes et alors qu’on attendait d’elle qu’elle accorde la régence à sa mère pour prendre la succession de son oncle, le roi Guillaume (Jim Broadbent) ; elle crée la surprise en montant sur le trone à seulement 18 ans !

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    L’histoire retiendra de Victoria qu’elle fut le monarque qui a eu le plus long règne au Royaume-Uni et ce malgré les tentatives de manipulations auxquelles elle a du faire face. Loin de lui rendre un bel hommage, le film de Jean-Marc Vallée (C.R.A.Z.Y.) risque lui de passe beaucoup plus inaperçu car il ne suffit pas de jolis costumes d’époque et de somptueux décors pour faire un biopic historique digne de ce nom. Victoria, les jeunes années d’une reine est d’un ennui royal en partie à cause d’un scénario sans reliefs ; les conspirations à l’encontre de la reine sont légers et la romance avec le Prince Albert est sans magie.

     

    Il faut le voir pour : Exiger qu’on vous tienne la main pour descendre ou monter les escaliers.