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biopic - Page 3

  • Les voies du destin

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    Notre pote Eric Lomax (Colin Firth / Jeremy Irvine) est un passionné de trains alors lorsque ceux-ci ont du retard, lui pense immédiatement aux autres itinéraires qu’il peut emprunter. C’est ainsi qu’il croisera la belle Patti (Nicole Kidman) dont il tombe instantanément amoureux et de cette relation découle un joli mariage. S’ils ont tout pour être heureux, Patti va découvrir une part d’ombre que son mari tentait de dissimuler. Durant la Seconde Guerre Mondiale, Eric a été constitué prisonnier par l’armée japonaise et a en outre participé à la construction du célèbre pont de la rivière Kwaï. Une époque dont le traumatisme ne s’est pas refermé malgré les années.

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    C’est une histoire forte et vraie qui unit le britannique Eric Lomax et le japonais Nagase Takashi néanmoins le réalisateur Jonathan Teplitzky ne parvient pas à donner à son film cette charge émotionnelle. Bien au contraire, on a cette désagréable sensation d’avoir quelque chose de très artificiel (à commencer par la prestation de Kidman) et qui cherche à tout prix à nous tirer la larme de l’œil. Même Colin Firth peine dans ce rôle de traumatisé de guerre ; il ne suffit pas de se rouler par terre et d’avoir le regard vide pour nous convaincre. Si on retiendra l’incroyable lien qui s’est tissé entre les deux personnages principaux, on oubliera tout aussi vite ce long-métrage qui s’est embarqué sur les rails de la mièvrerie.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de râler quand le train arrive en retard et essayer de chercher d’autres itinéraires !

  • Comme le vent

    Armida Miserere, c’est un nom qu’on ne connait pas mais en Italie, cette femme s’est fait connaitre pour son combat contre les organisations mafieuses et leur influence dans les prisons. Comme le vent c’est donc un biopic signé Marco Simon Puccioni et on aura l’occasion de retrouver Valeria Golino dans le premier rôle.

    Date de sortie : 25 Juin 2014.


  • Grace de Monaco

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    Par amour, notre pote Grace Kelly (Nicole Kidman) a décidé d’abandonner sa carrière d’actrice et quitte ainsi Hollywood pour s’installer dans la Principauté de Monaco. Elle rejoint ainsi le Prince Rainier (Tim Roth). Quelques années plus tard, on la retrouve mère de 2 enfants mais surtout Princesse qui a cependant bien du mal à trouver sa place. C’est d’autant plus flagrant lorsque le grand Alfred Hitchcock (Roger Ashton-Griffiths) vient lui proposer un rôle dans son prochain film Pas de printemps pour Marnie. Au fond d’elle-même, Grace a envie de retourner au cinéma mais dans son entourage proche, ce n’est pas acceptable notamment pour son mari pris dans un conflit avec la France.

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    A croire que notre pote Olivier Dahan aime les femmes et les biopics. Après nous avoir présenté le portrait de La môme Edith Piaf, c’est désormais au tour de Grace de Monaco de se dévoiler sur le grand écran. On y découvre surtout une période spécifique de sa vie puisque la carrière d’actrice de Grace Kelly est vite zappée pour se focaliser sur sa vie de souveraine dans la principauté. Les regards se focalisent évidemment sur Nicole Kidman qui livre une prestation pas loin d’être insignifiante et ceux qui l’entourent ne brillent pas beaucoup plus. C’est donc un portrait amputé d’une part essentielle de sa vie et on n’a pas forcément choisi la partie la plus passionnante pour rendre un hommage digne de ce nom à cette grande dame.

     

    Il faut le voir pour : Ecouter davantage les femmes !

  • Grace de Monaco

    Elle a fait la fierté de la principauté, non je ne parle pas de Stéphanie avec son tube Comme un ouragan mais de Grace de Monaco. C'est évidemment un biopic dans lequel on retrouvera Nicole Kidman dans la peau de la princesse et tout ça devant les caméras d'Olivier Dahan !

    Date de sortie : 14 Mai 2014.


  • Dallas Buyers Club

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    Le rodéo et les femmes ce sont les 2 péchés mignons de notre pote Ron Woodroof (Matthew McConaughey) mais sa vie va soudainement prendre un autre sens. Après avoir été hospitalisé, on découvre en effet qu’il est atteint du VIH et qu’il ne lui reste tout au plus que 30 jours à vivre. Au même moment, un laboratoire pharmaceutique met sur le marché un produit appelé AZT destiné à aider les malades atteints du sida. Par des manières détournées, Ron réussit à s’en procurer pendant un premier temps mais va devoir par la suite se rendre au Mexique. C’est là qu’il découvre que l’AZT n’est peut-être pas le produit idoine à prescrire puisqu’il provoque notamment de nombreux effets secondaires. On assiste ainsi au début du Dallas Buyers Club.

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    Peu de chances que le nom de Ron Woodroof vous dise quelque chose et ce biopic signé Jean-Marc Vallée vient combler cette lacune. A son échelle, cet homme aura en effet permis une avancée considérable dans la lutte contre le virus du Sida aux Etats-Unis. Devant Dallas Buyers Club, on est d’abord impressionné par la transformation physique de Matthew McConaughey (tel un Christian Bale dans The machinist) alliée à la performance de Jared Leto. Il y a aussi un formidable message de tolérance dans l’évolution de ce personnage qui s’impose au départ comme un rustre homophobe. Voilà donc tout simplement un magnifique biopic prenant par son histoire et par les prestations des 2 principaux comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre aveuglément vos médicaments !

  • Yves Saint-Laurent

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    Depuis toujours notre pote Yves Mathieu-Saint-Laurent (Pierre Niney) se passionne pour la mode et cela l’a naturellement conduit à travailler auprès de Christian Dior. A la mort de celui-ci, il devient alors le directeur artistique de la marque mais son ascension professionnelle est soudainement stoppée lorsqu’il est appelé à combattre pour l’Algérie. Un évènement vécu comme un traumatisme ; être homosexuel ne fait pas bon ménage quand on est appelé à défendre son pays et Yves finira même par être interné en hôpital pour une dépression nerveuse. Heureusement, entre-temps le bonheur a sonné à sa porte avec sa rencontre avec l’amour de sa vie Pierre Bergé (Guillaume Gallienne).

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    YSL, si ces 3 lettres ne vous disent rien alors ce film n’est définitivement pas pour vous. Biopic consacré au créateur français Yves Saint-Laurent qui aura marqué au fer rouge l’histoire de la mode, on est très vite ébloui par la réunion des 2 grands acteurs que sont Guillaume Gallienne et surtout Pierre Niney. Ce dernier est vraiment impressionnant et il suffira d’entendre ses premières lignes de dialogue pour qu’on soit comme subjugué par son jeu. Néanmoins, ce portrait réalisé par Jalil Lespert reste assez lisse ; on ne ressent pas vraiment la passion qui lie les 2 amants et la mise en scène ne présente rien d’extraordinaire. Un film qui emportera surtout les amoureux de mode à découvrir également pour la prestation sans fautes de Niney.

     

    Il faut le voir pour : Exiger à vos enfants de dessiner des robes plutôt que des lapins !

  • Lovelace

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    Lorsque notre pote Linda (Amanda Seyfried) rencontre Chuck Traynor (Peter Sarsgaard), elle n’imagine pas un seul instant combien cet homme va marquer sa vie d’abord pour le meilleur puis pour le pire ! Au début, c’était l’amour fou pour le couple et puis Chuck, en raison de ses obscures activités, s’est retrouvé avec de nombreuses dettes dont il fallait s’acquitter. Il pousse alors Linda à faire de la comédie mais c’est dans un registre particulier que la jeune femme va se distinguer. En 1972, sort sur les écrans de cinéma américain Gorge profonde, un film X qui deviendra instantanément culte et qui propulse son héroïne au rang de star. Tout le monde n’a alors plus que le nom de Linda Lovelace à la bouche.

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    C’est un biopic particulier qu’on tient là puisque consacré à la première grande star issue du monde de la pornographie. Il faut dire que ce projet ne semblait pas vraiment nous donner l’eau à la bouche mais la vie de Linda Lovelace, de son vrai nom Linda Susan Boreman, s’avère bien plus riche qu’on ne l’aurait pensé. En fait, l’aspect le plus intéressant est sans aucun doute la relation tumultueuse qu’elle entretenait avec son 1er mari Chuck Traynor et les violences conjugales dont elle était victime. Finalement si elle a marqué une génération de spectateurs, ce que l’on sait moins ce qu’elle aura également participé à l’émancipation des femmes américaines. Un aspect qui malheureusement est trop vite zappé pour se contenter d’un portrait parfois perturbant avec ses quelques voyages dans le temps.

     

    Il faut le voir pour : Considérer autrement le film Gorge profonde !

  • Le loup de Wall Street

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    Devenir courtier à Wall Street n’est pas donné à tout le monde et ça notre pote Jordan Belfort (Leonardo Di Caprio) le sait mieux que quiconque. Alors que sa carrière commençait à décoller, le Lundi noir le laisse sur le carreau et il doit se résoudre à quitter Wall Street pour un petit centre d’investissement de Long Island. C’est là que sa véritable ascension débute aux cotés de son pote d’enfance Donnie Azoff (Jonah Hill) et très vite il fondera Stratton Oakmont. Le succès se confirme ce qui se traduit par de belles rentrées d’argent et commence alors une période folle pour Jordan. La démesure n’a plus de limites dans cet univers saturé de drogues et de sexe.

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    Ce n’est évidemment pas un biopic comme les autres puisque Jordan Belfort est l’incarnation parfaite de la dérive du monde de la finance. Et puis quand c’est Martin Scorcese qui tient la caméra avec un Leonardo Di Caprio exceptionnel, comment Le loup de Wall Street pourrait-il nous échapper ? Difficile de rester impassible devant cet étalage de richesse, de débauche, de folie qui constituait le quotidien de ce courtier. Ça donne quelques dialogues incroyables et des scènes que vous n’oublierez pas de sitôt.  Bien qu’il dure tout de même 2H59, on est tellement absorbé par cet univers totalement hallucinant et parfois on rit jaune en pensant que la réalité a largement dépassé la fiction.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vendre un stylo !

  • Mandela : Un long chemin vers la liberté

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    Au fond de lui, notre pote Nelson Mandela (Idris Elba) n’a cherché qu’une chose tout au long de sa vie : faire la fierté de ses parents. Au milieu des années 1940en Afrique du Sud, il n’est encore qu’un jeune avocat défendant la cause des noirs face aux inégalités mais son combat va s’intensifier avec le temps. Il rejoint tout d’abord l’ANC et après le massacre de Sharpeville en 1960, la contestation prend une autre tournure puisque Mandela  décide de répondre à la violence par la violence. Un changement qui sera décisif et qui marquera le début de sabotages et d’actes terroristes pour lesquels il sera condamné à la prison à perpétuité. Pourtant le combat de Nelson Mandela n’est pas terminé.

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    La sortie de ce biopic dans les salles a malheureusement coïncidé avec la disparition de ce grand homme qui aura marqué à jamais l’histoire de l’Afrique du Sud mais aussi du monde. Mandela : Un long chemin vers la liberté constitue un bel hommage en revenant sur les différentes étapes de sa vie et notamment sa captivité qui aura duré 27 ans. On ne peut pas dire que la ressemblance entre Madiba & Idris Elba soit flagrante mais le comédien s’en tire plutôt bien. On regrette toutefois qu’il soit resté dans l’interprétation et n’ait pas réussi à habiter totalement ce personnage ce qui laisse à ce film un arrière-gout d’inachevé sans pour autant lui ôter ses qualités évidentes.

     

    Il faut le voir pour : Rendre hommage à un grand homme !

  • Le cinquième pouvoir

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    Wikileaks. En 2007, personne ne connait réellement ce site d’informations révolutionnaire qui écrira une page de l’histoire et rendra Julien Assange (Benedict Cumberbatch) célèbre à travers le monde. Partisan de la vérité ou terroriste, chacun se forgera sa propre opinion sur ce personnage controversé capable de faire trembler des gouvernements. Quand notre pote Daniel Domscheit-Berg (Daniel Brühl) fait sa rencontre et s’associe avec lui,  il ne s’imaginait certainement pas qu’ils auraient autant de pouvoirs entre leurs mains. Leur site dévoile au grand jour les secrets les plus inavouables, les images qu’on a cherché à cacher au grand public jusqu’à ce jour fatidique où plus de 90 000 documents militaires américains sont publiés.

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    A moins de se réveiller d’un profond coma ou d’être resté au Minitel, impossible d’avoir manqué la médiatique affaire Wikileaks. C’est aussi à ce moment là qu’on a commencé à entendre le nom de Julien Assange, le fondateur et pendant un temps ennemi numéro 1 de nombreux gouvernements. Le cinquième pouvoir revient donc sur ce scandale avec un incroyable Benedict Cumberbatch bluffant dans la peau de ce justicier aux desseins ambigus. C’est clairement sa performance qui permet au film de surnager car en dehors de ça, c’est assez plat puisque le film se contente d’une reconstitution des coulisses du scandale. On pourra s’interroger aussi sur l’objectivité de ce portrait quand on sait qu’il s’inspire notamment du livre écrit par son ancien associé Daniel Domscheit-Berg.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre les véritables explications des cheveux blancs d’Assange !