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Premières Impressions 2014 - Page 28

  • Homefront

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    C’est à Rayville, Louisiane que notre pote Phil Broker (Jason Statham) a décidé d’effectuer un nouveau départ. Une ville qu’il n’a pas choisie au hasard puisque c’est là que sa femme, décédée il y a 1 an, a grandi et c’est donc le lieu idéal pour élever leur fille Maddy (Izabela Vidovic). Celle-ci a eu quelques soucis avec l’un de ses camarades de classe ce qui crée immédiatement quelques tensions entre les 2 familles. Phil n’a aucune envie de se faire remarquer bien au contraire, cet ancien agent de la DEA cherche à se faire discret et tente donc d’aplanir les choses. Tout va déraper lorsqu’un certain Gator Bodine (James Franco) pointe le bout de son nez dans cette affaire.

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    Plus que jamais étiqueté héros de film d’action, notre pote Jason Statham revient pour distribuer quelques tatanes en Louisiane. Au programme d’Homefront : un ancien agent de la DEA qui cherche à se faire oublier mais qui, bien entendu, va voir sa tranquillité se troubler et donc va devoir jouer des muscles. Ce n’est pas au niveau du scénario que le film réussira à se démarquer ni dans aucun autre aspect par ailleurs ! On avait l’espoir que James Franco donnerait un peu d’âme à son personnage mais il s’impose finalement par sa transparence. C’est prévisible et vous serez hanté par ce sentiment de déjà vu mais il faut reconnaitre que si vous n’êtes qu’à la recherche d’un simple divertissement alors on peut dire que la mission est remplie avec ses scènes d’action efficaces.

     

    Il faut le voir pour : Demander les choses gentiment 2 fois et après …

  • Lovelace

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    Lorsque notre pote Linda (Amanda Seyfried) rencontre Chuck Traynor (Peter Sarsgaard), elle n’imagine pas un seul instant combien cet homme va marquer sa vie d’abord pour le meilleur puis pour le pire ! Au début, c’était l’amour fou pour le couple et puis Chuck, en raison de ses obscures activités, s’est retrouvé avec de nombreuses dettes dont il fallait s’acquitter. Il pousse alors Linda à faire de la comédie mais c’est dans un registre particulier que la jeune femme va se distinguer. En 1972, sort sur les écrans de cinéma américain Gorge profonde, un film X qui deviendra instantanément culte et qui propulse son héroïne au rang de star. Tout le monde n’a alors plus que le nom de Linda Lovelace à la bouche.

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    C’est un biopic particulier qu’on tient là puisque consacré à la première grande star issue du monde de la pornographie. Il faut dire que ce projet ne semblait pas vraiment nous donner l’eau à la bouche mais la vie de Linda Lovelace, de son vrai nom Linda Susan Boreman, s’avère bien plus riche qu’on ne l’aurait pensé. En fait, l’aspect le plus intéressant est sans aucun doute la relation tumultueuse qu’elle entretenait avec son 1er mari Chuck Traynor et les violences conjugales dont elle était victime. Finalement si elle a marqué une génération de spectateurs, ce que l’on sait moins ce qu’elle aura également participé à l’émancipation des femmes américaines. Un aspect qui malheureusement est trop vite zappé pour se contenter d’un portrait parfois perturbant avec ses quelques voyages dans le temps.

     

    Il faut le voir pour : Considérer autrement le film Gorge profonde !

  • Nymphomaniac Volume 1

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    Alors qu’il rentrait chez lui après avoir effectué des petites courses, Seligman (Stellan Skarsgård) est tombé sur cette jeune femme évanouie dans les rues. Il comptait appeler les secours mais Joe (Charlotte Gainsbourg / Stacy Martin) l’en dissuade et il finit par l’inviter chez lui. Après une bonne tasse de thé, il tente de comprendre ce qui est arrivé et selon elle c’est quelque chose qu’elle a amplement mérité. En effet, Joe ne se considère pas comme quelqu’un de bien, elle est nymphomane et commence ainsi à lui raconter son histoire. Tout a commencé avec sa pote d’enfance B (Sophie Kennedy Clark) avec qui elle organisait de drôles de concours dans les trains !

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    Un petit message donne le ton du film ; pour profiter véritablement de l’œuvre de Lars Von Trier tel qu’il l’a voulu, il faudra attendre une éventuelle version intégrale. Pour le moment, il faudra se contenter de Nymphomaniac Volume 1 ou les chroniques sexuelles de Joe interprétée par Charlotte Gainsbourg & surtout Stacy Martin. Avec un érotisme qui flirte souvent avec la pornographie, on découvre ainsi les différentes étapes de sa vie constituées en chapitres et faisant l’objet d’analogies plutôt amusantes. S’il s’agit bien d’un portrait destiné clairement à un public averti et qui va bien au-delà de la simple provocation, difficile de considérer objectivement ce film sans sa conclusion.

     

    Il faut le voir pour : Se remettre à la pêche !

     

    En savoir plus sur Nymphomaniac Volume 2 ?

  • Oldboy

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    08 Octobre 1993. Après un rendez-vous professionnel qui a tourné au fiasco, notre pote Joe Doucett (Josh Brolin) se noie une nouvelle fois dans l’alcool. Cependant à son réveil, il découvre qu’il est enfermé dans ce qui semble être une chambre d’hôtel, un lieu qu’il ne quittera pas durant 20 ans ! Le seul contact qu’il aura avec le monde extérieur sera une télévision où il apprendra notamment le meurtre de son ex-femme Donna Hawthorne (Hannah Ware), crime dont il est accusé à tort. Joe aura également l’occasion de voir sa fille Mia (Elvy Yost) grandir auprès de sa nouvelle famille et c’est la perspective de la retrouver qui va le déterminer à s’enfuir de cette prison. Un jour, il est soudainement libéré et ne pense plus qu’à une chose : trouver celui qui l’a enfermé durant tout ce temps.

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    En 2004, le film de Park Chan-Wook avait non seulement marqué le Festival de Cannes mais aussi et surtout beaucoup de spectateurs par son tortueux scénario. On tremblait d’avance à l’idée de ce remake américain et le réalisateur a beau s’appeler Spike Lee, il n’évite pas pour autant une belle catastrophe. Principalement en cause les comédiens à commencer par Josh Brolin qui, notamment dans la première demi-heure, est loin d’être convaincant. Par la suite, ça ne s’arrange pas avec les personnages de Chaney ou Adrian Pryce qui semblent être tombés dans le bain de la mauvaise caricature. Si vous ne connaissez pas l’œuvre originale, il est presque acquis que vous serez soufflés par le dénouement d’Oldboy mais si vous avez l’occasion, privilégiez plutôt le film coréen à celui-ci !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter les raviolis chinois pendant quelques temps …

  • La vie rêvée de Walter Mitty

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    La semaine débute par une triste nouvelle, Life a été racheté et le célèbre magazine va prochainement laisser place à une version numérique. Un changement radical qui va affecter les employés parmi lesquels se trouve notre pote le doux rêveur Walter Mitty (Ben Stiller), responsable du service des négatifs. Pour l’ultime numéro qui paraitra en kiosque, la couverture est déjà choisie : ce sera la photo 25 envoyée par Sean O’Connell (Sean Penn) considéré comme la quintessence de la vie. Problème ; cette photo est introuvable et Sean se trouve on ne sait où dans le monde. Pour retrouver ce fameux cliché, Walter qui n’a jamais voyagé que dans sa tête va devoir débuter une longue aventure et ça commence par le Groenland !

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    Pour sa 5ème réalisation, Ben Stiller adapte une nouvelle de James Thurber (qui a déjà fait l’objet d’un film en 1947) et s’offre par la même occasion le rôle principal de ce héros au cœur tendre. L’idée de doter ce personnage de la capacité à vivre ses rêves éveillé donne lieu à quelques scènes plutôt amusantes comme cette parodie de Benjamin Button. Reste que ce qui caractérise d’abord La vie rêvée de Walter Mitty c’est cette aventure où il part à la conquête de lui-même. On passe assurément un bon moment mais on ne peut pas non plus s’empêcher de se dire qu’on reste sur notre faim. Cette ouverture au monde aurait pu donner naissance à une odyssée enivrante au lieu de quoi la magie tourne court d’autant qu’elle est entrecoupée de façon un peu abrupte.

     

    Il faut le voir pour : Préparer un gâteau à la mandarine pour votre prochain voyage !

  • Du sang et des larmes

    cinéma, film, action, drame, guerre, du sang et des larmes,  	Mark Wahlberg, Taylor Kitsch, Emile Hirsch, Ben Foster, Yousuf Azami, Ali Suliman, Eric Bana, Alexander Ludwig, Peter Berg

    cinéma, film, action, drame, guerre, du sang et des larmes,  	Mark Wahlberg, Taylor Kitsch, Emile Hirsch, Ben Foster, Yousuf Azami, Ali Suliman, Eric Bana, Alexander Ludwig, Peter Berg

    Base aérienne de Bagram, Afghanistan. L’opération Red wings vient de recevoir le feu vert ; une équipe va être envoyée pour capturer Ahmad Shah (Yousuf Azami), un dangereux Taliban. L’équipe Spartan 01 sera constituée de nos potes Mike, Marcus, Danny & Axe (Taylor Kitsch, Marc Wahlberg, Emile Hirsch & Ben Foster) choisis parmi les meilleurs des Navy seals. Les premières heures de l’opération se déroulent sans problèmes mais ils vont se faire surprendre par des villageois durant leur planque. La mission est désormais compromise et pour ne rien arranger, impossible de contacter la base. Mike prend alors la décision de relâcher les otages et de rebrousser chemin mais les Talibans se mettent vite à leur recherche.

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    Ce n’est pas un énième film sur la guerre en Afghanistan, Du sang  et des larmes est d’abord un hommage aux Navy seals et à l’équipe qui a mené l’opération Red wings. Le scénario s’inspire en effet de la réalité et retrace ainsi une mission particulièrement sanglante avec un dénouement qui donnera naissance à une belle histoire. Coté réalisation, à défaut de faire du raffiné Peter Berg fait dans l’efficacité et ça marche parfaitement. Les tirs et explosions résonnent au cœur des montagnes afghanes et surtout la violence est exposée de manière brute (les chutes me font d’ailleurs encore bien mal !). En dehors de quelques scènes où le patriotisme est un peu trop poussé voilà un film d’action qui vous fera passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de sauter des falaises, les chutes peuvent faire mal !

  • Jamais le premier soir

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    Julie (Alexandra Lamy) est en pleine dépression ! C’est le résultat d’une rupture à laquelle elle ne s’attendait pas et ses potes d’enfance Louise & Rose (Mélanie Doutey & Julie Ferrier) essayent maintenant de la consoler. Peine perdue mais la jeune femme va se mettre à dévorer les livres et notamment le best-seller de Viktor Bells (Michel Vuillermoz) : Le bonheur c’est facile. Progressivement, Julie commence à remonter la pente en prônant la zen attitude et puis surtout elle fait beaucoup de rencontres à commencer par Marc (Jean-Paul Rouve) le libraire qui la fournit en livres mais il y a surtout le bel Ange (Grégory Fitoussi). Une question se pose quand même, est-elle réellement prête à se lancer dans une nouvelle histoire d’amour ?

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    Voilà une comédie féminine au casting plutôt sympathique puisque le trio d’héroïnes se compose d’Alexandra Lamy, Mélanie Doutey & Julie Ferrier. On avait donc un potentiel comique intéressant mais ce qui est bien dommage c’est qu’on en voit à aucun moment la couleur. Il y a bien ce passage au restaurant italien et le pétage de plomb de Julien Boisselier qui me fera esquisser un sourire mais rien de plus. Il y a aussi ce moment émouvant où le personnage de Rose se livre qui arrive toutefois comme un cheveu sur la soupe. Pour le reste, c’est assez flagrant de voir que Mélissa Drigeard signe sa première réalisation sur grand écran quand se cumulent incohérences, dialogues totalement creux et manque de rythme. Nous sommes d’accord sur le principe du Jamais le premier soir mais ni les autres soirs non plus !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais donner les clés de votre appartement !

  • Paranormal activity : The marked ones

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    Fraichement diplômé, Jesse (Andrew Jacobs) peut désormais profiter des vacances avec son pote d’enfance Hector (Jorge Diaz). Un évènement cependant va les marquer puisqu’Anna (Gloria Sandoval), la voisine du dessous de Jesse, est retrouvée morte et il se trouve que le soir du drame ils ont aperçu Oscar (Carlos Pratts) s’enfuir de chez elle. Cette voisine avait un comportement bizarre et parfois même on pouvait entendre de drôles de bruits provenant de son appartement ; certains racontaient qu’il s’agissait d’une sorcière. Des rumeurs fantaisistes au premier abord mais quelques temps après, Jesse va se réveiller avec une étrange marque sur son bras et surtout son comportement va devenir de plus en plus inquiétant.

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    C’est une franchise qui compte déjà 4 épisodes, il fallait ainsi apporter un peu de changement et nous voilà donc en Californie pour des frissons version latino. Paranormal activity : The marked ones est un spin-off de la saga crée par Oren Peli et ce nouveau volet ne révolutionnera rien. Les 20 premières minutes nous plongent dans un teen-movie façon American Pie plus place à quelques pseudos moments de frayeurs. Un lien est établi avec les épisodes précédents histoire de contenter les fans mais il est purement illusoire. On sait qu’il s’agit d’une pure exploitation commerciale et on ira sursauter légèrement sur son siège pour les plus émotifs mais il y a plus de chances de se marrer entre deux baillements.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire jouer votre chien au plafond !

     

    En savoir plus sur Paranormal Activity ?

    En savoir plus sur Paranormal Activity 2 ?

    En savoir plus sur Paranormal Activity 3 ?

    En savoir plus sur Paranormal Activity 4 ?

    En savoir plus sur Paranormal Activity 5 : Ghost dimensions ?

  • Fruitvale station

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    31 Décembre 2008. C’est une longue journée qui attend notre pote Oscar Grant (Michael B. Jordan) puisque outre les festivités de la nouvelle année, il doit surtout préparer l’anniversaire de sa mère Wanda (Octavia Spencer). Après avoir déposé sa petite fille Tatiana (Ariana Neal), il part faire les courses et tente par la même occasion de convaincre son ancien employeur de le reprendre. Ce sera peine perdue et notre pote Oscar se retrouve dans une situation financière désastreuse. Il pourrait se renflouer en écoulant la drogue qu’il a chez lui mais il a décidé d’arrêter les conneries et de rentrer dans le droit chemin cependant cette nuit de la Saint-Sylvestre va lui être fatal.

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    C’est un terrible fait-divers qui avait secoué la ville de San Francisco. Dans les premières heures de l’année 2009, un père de famille de 22 ans meurt après un coup de feu tiré par un policier. Fruitvale station débute par cette vidéo authentique incroyable qui nous propulse comme témoin de la scène avant de reconstituer la journée d’Oscar Grant. C’est vrai que Michael B. Jordan est impeccable dans ce rôle mais ce qui est assez gênant c’est de voir son personnage présenté de sorte à susciter l’empathie du spectateur. C’est un homme qui a décidé de reprendre sérieusement  sa vie en mains, qui n’hésite pas à appeler sa grand-mère pour conseiller une cliente ou encore adoré par les enfants. La seule nuance apportée à ce portrait c’est ce flash-back en prison dont on ne sait finalement que peu de choses.

     

    Il faut le voir pour : Prendre votre voiture pour sortir !

  • Le loup de Wall Street

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    Devenir courtier à Wall Street n’est pas donné à tout le monde et ça notre pote Jordan Belfort (Leonardo Di Caprio) le sait mieux que quiconque. Alors que sa carrière commençait à décoller, le Lundi noir le laisse sur le carreau et il doit se résoudre à quitter Wall Street pour un petit centre d’investissement de Long Island. C’est là que sa véritable ascension débute aux cotés de son pote d’enfance Donnie Azoff (Jonah Hill) et très vite il fondera Stratton Oakmont. Le succès se confirme ce qui se traduit par de belles rentrées d’argent et commence alors une période folle pour Jordan. La démesure n’a plus de limites dans cet univers saturé de drogues et de sexe.

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    Ce n’est évidemment pas un biopic comme les autres puisque Jordan Belfort est l’incarnation parfaite de la dérive du monde de la finance. Et puis quand c’est Martin Scorcese qui tient la caméra avec un Leonardo Di Caprio exceptionnel, comment Le loup de Wall Street pourrait-il nous échapper ? Difficile de rester impassible devant cet étalage de richesse, de débauche, de folie qui constituait le quotidien de ce courtier. Ça donne quelques dialogues incroyables et des scènes que vous n’oublierez pas de sitôt.  Bien qu’il dure tout de même 2H59, on est tellement absorbé par cet univers totalement hallucinant et parfois on rit jaune en pensant que la réalité a largement dépassé la fiction.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vendre un stylo !