Le loup de Wall Street
Devenir courtier à Wall Street n’est pas donné à tout le monde et ça notre pote Jordan Belfort (Leonardo Di Caprio) le sait mieux que quiconque. Alors que sa carrière commençait à décoller, le Lundi noir le laisse sur le carreau et il doit se résoudre à quitter Wall Street pour un petit centre d’investissement de Long Island. C’est là que sa véritable ascension débute aux cotés de son pote d’enfance Donnie Azoff (Jonah Hill) et très vite il fondera Stratton Oakmont. Le succès se confirme ce qui se traduit par de belles rentrées d’argent et commence alors une période folle pour Jordan. La démesure n’a plus de limites dans cet univers saturé de drogues et de sexe.
Ce n’est évidemment pas un biopic comme les autres puisque Jordan Belfort est l’incarnation parfaite de la dérive du monde de la finance. Et puis quand c’est Martin Scorcese qui tient la caméra avec un Leonardo Di Caprio exceptionnel, comment Le loup de Wall Street pourrait-il nous échapper ? Difficile de rester impassible devant cet étalage de richesse, de débauche, de folie qui constituait le quotidien de ce courtier. Ça donne quelques dialogues incroyables et des scènes que vous n’oublierez pas de sitôt. Bien qu’il dure tout de même 2H59, on est tellement absorbé par cet univers totalement hallucinant et parfois on rit jaune en pensant que la réalité a largement dépassé la fiction.
Il faut le voir pour : Apprendre à vendre un stylo !