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patton oswalt

  • La vie rêvée de Walter Mitty

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    La semaine débute par une triste nouvelle, Life a été racheté et le célèbre magazine va prochainement laisser place à une version numérique. Un changement radical qui va affecter les employés parmi lesquels se trouve notre pote le doux rêveur Walter Mitty (Ben Stiller), responsable du service des négatifs. Pour l’ultime numéro qui paraitra en kiosque, la couverture est déjà choisie : ce sera la photo 25 envoyée par Sean O’Connell (Sean Penn) considéré comme la quintessence de la vie. Problème ; cette photo est introuvable et Sean se trouve on ne sait où dans le monde. Pour retrouver ce fameux cliché, Walter qui n’a jamais voyagé que dans sa tête va devoir débuter une longue aventure et ça commence par le Groenland !

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    Pour sa 5ème réalisation, Ben Stiller adapte une nouvelle de James Thurber (qui a déjà fait l’objet d’un film en 1947) et s’offre par la même occasion le rôle principal de ce héros au cœur tendre. L’idée de doter ce personnage de la capacité à vivre ses rêves éveillé donne lieu à quelques scènes plutôt amusantes comme cette parodie de Benjamin Button. Reste que ce qui caractérise d’abord La vie rêvée de Walter Mitty c’est cette aventure où il part à la conquête de lui-même. On passe assurément un bon moment mais on ne peut pas non plus s’empêcher de se dire qu’on reste sur notre faim. Cette ouverture au monde aurait pu donner naissance à une odyssée enivrante au lieu de quoi la magie tourne court d’autant qu’elle est entrecoupée de façon un peu abrupte.

     

    Il faut le voir pour : Préparer un gâteau à la mandarine pour votre prochain voyage !

  • Le joyeux Noël d’Harold & Kumar

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    Ils ont été les meilleurs potes d’enfance mais aujourd’hui c’est comme si Harold & Kumar (John Cho & Kal Penn) ne se connaissaient plus ! C’est là l’œuvre du temps ; les priorités changent et si certains se sont construit une vie bien rangée, d’autres cherchent ont encore l’esprit embrumé ou plutôt enfumé. Plongé en plein cœur des fêtes de Noel, Harold fait preuve de nervosité puisqu’il attend l’arrivée de la famille de sa femme Maria (Paula Garces). Pour l’occasion, son père Mr. Perez (Danny Trejo) a apporté un superbe sapin, une tradition familiale qui lui est très chère mais un drame est si vite arrivé ! Kumar se présente en effet devant la porte d’Harold pour lui remettre un paquet et en moins de temps qu’il ne faut pour allumer un joint, le sapin part lui aussi en fumée.

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    On n’attendait pas vraiment d’avoir de leurs nouvelles mais c’est tout de même un grand plaisir de retrouver pour la troisième fois ce duo culte désormais ancré dans la mémoire de milliers de spectateurs. Amis de la déconne, vous pouvez être rassurés c’est toujours aussi délirant avec de superbes idées comme l’enfance de Danny Trejo, un bébé dopé à l’herbe et à la cocaïne ou bien un Père Noël shooté en pleine tête. C’est simple ; si les 2 premiers épisodes vous avez déjà fait triper alors il est évident que vous ne pouvez pas manquer Le joyeux Noël d’Harold & Kumar et serez enchanté de revoir nos zéros de service !

     

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  • Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare

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    C’est désormais une réalité ; dans 3 semaines l’astéroïde Matilda frappera la Terre et signera la fin du monde. Quelques secondes après cette annonce officielle, notre pote Dodge (Steve Carell) voit sa femme le quitter et commence alors pour lui une lente dépression. Alors que tout son entourage l’invite à profiter de ses derniers moments et de vite retrouver une compagne, lui n’y voit aucun intérêt. Ceci était vrai jusqu’à ce qu’il croise Penny (Keira Knightley), une voisine qui vient de rompre avec son petit-ami. Celle-ci cherche n’a désormais qu’un but ; revoir sa famille mais elle a manqué le dernier avion qui pouvait l’amener jusqu’à eux et ça la désespère. Pendant ce temps, Dodge découvre une lettre qu’il n’espérait plus et qui pourrait bien changer le peu de vie qu’il lui reste !

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    A priori, l’extinction de la race humaine serait une perspective peu réjouissante mais c’est aussi et surtout l’occasion de se lâcher. De la folie, on aurait bien aimé que la réalisatrice Lorene Scafaria en donne davantage à son film tellement l’ensemble est plat. Ça n’aurait pas été du luxe de voir un trait d’humour plus prononcé car le peu de scènes qui vont dans ce sens sont rapidement gommées par la mélancolie générale de Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare. Il est vrai que ce n’est pas un défaut en soi mais en l’occurrence, ça plonge le spectateur dans une ambiance plutôt soporifique jusqu’à ce que la fin du film nous réveille ! On pourra à peine se consoler en croisant des têtes bien connues du petit écran comme Connie Britton, William Petersen ou encore Gillian Jacobs.

     

    Il faut le voir pour : Penser à redonner le courrier à votre voisin !

  • Young adult

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    Ecrivain de romans pour jeunes adultes, notre pote Mavis Gary (Charlize Theron) vit en célibataire à Minneapolis. Lorsqu’elle reçoit un faire-part de naissance de son ex Buddy Slade (Patrick Wilson), elle commence à cogiter et c’est sur un coup de tête qu’elle décide de retourner dans la ville de Mercury où elle a grandit. Elle s’y rend avec la volonté de récupérer Buddy et le fait que celui-ci soit heureux en ménage ou qu’il soit récemment devenu père n’y changera rien. Sur place, elle croise également un ancien "camarade" de classe ; Matt Freehauf (Patton Oswalt) qui était le souffre-douleur de l’époque et qui fut d’ailleurs victime d’un dramatique évènement.

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    Diablo Cody au scénario et Jason Reitman à la réalisation, le duo avait déjà séduit les critiques avec Juno où une ado faisait preuve d’une grande maturité et ici c’est une femme qui se prend encore pour une étudiante. Charlize Theron endosse ainsi son T-shirt d’Hello Kitty biberonnée à l’alcool et part à la chasse de son ex, un personnage désinvolte qui cache en réalité une profonde blessure qui n’a pas encore cicatrisé. Young adult aura peut-être un impact tout particulier pour les trentenaires qui feront le maigre bilan de leur existence mais en dehors de ça, le film a du mal à séduire malgré la belle prestation de Theron. On suit les mésaventures de Mavis avec une certaine indifférence au point qu’on pourrait sortir de la salle au bout de 20 minutes et revenir 10 minutes avant la fin que ça ne changerait rien.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de revoir vos ex !