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Premières Impressions 2014 - Page 16

  • Godzilla (2014)

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    Il y a 15 ans, notre pote Ford (Aaron Taylor-Johnson) vivait au Japon avec ses parents mais il a eu le malheur de perdre sa mère lors d’un terrible séisme. Du moins c’est la version officielle mais son père Joe (Bryan Cranston) est convaincu qu’on lui cache quelque chose et veut absolument découvrir la vérité, il le doit pour sa femme. C’est ainsi que Ford, à peine revenu chez lui à San Francisco, doit déjà repartir au Japon où son père a été arrêté pour avoir pénétré dans une zone placée en quarantaine. Tous deux vont alors se retrouver impliqués dans une histoire incroyable où va apparaitre un monstre gigantesque du nom de Godzilla qui va changer à jamais le visage du monde.

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    A l’occasion des 60 ans de la créature crée par le studio Toho, ce ne seront pas les japonais qui vont préparer le gâteau mais nos cousins américains. Cette version de Godzilla n’a pas été confiée à n’importe qui puisque c’est Gareth Edwards (Monsters) qui tient la caméra et l’on nous annonce déjà une trilogie ! Ajoutez à ça les participations de Bryan Cranston & Aaron Taylor-Johnson et sur le papier cette incarnation du célèbre monstre avait de quoi donner l’eau à la bouche. Sauf que la déception n’aura d’égal que l’immensité du monstre ; quel ennui devant le film avec son scénario peu excitant. On nous apprend de ne pas essayer de contrôler la nature et si la sélection naturelle est bien faite, cette nouvelle version ne devrait pas survivre très longtemps.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre réellement pourquoi Chirac a fait des essais nucléaires.

  • Grace de Monaco

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    Par amour, notre pote Grace Kelly (Nicole Kidman) a décidé d’abandonner sa carrière d’actrice et quitte ainsi Hollywood pour s’installer dans la Principauté de Monaco. Elle rejoint ainsi le Prince Rainier (Tim Roth). Quelques années plus tard, on la retrouve mère de 2 enfants mais surtout Princesse qui a cependant bien du mal à trouver sa place. C’est d’autant plus flagrant lorsque le grand Alfred Hitchcock (Roger Ashton-Griffiths) vient lui proposer un rôle dans son prochain film Pas de printemps pour Marnie. Au fond d’elle-même, Grace a envie de retourner au cinéma mais dans son entourage proche, ce n’est pas acceptable notamment pour son mari pris dans un conflit avec la France.

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    A croire que notre pote Olivier Dahan aime les femmes et les biopics. Après nous avoir présenté le portrait de La môme Edith Piaf, c’est désormais au tour de Grace de Monaco de se dévoiler sur le grand écran. On y découvre surtout une période spécifique de sa vie puisque la carrière d’actrice de Grace Kelly est vite zappée pour se focaliser sur sa vie de souveraine dans la principauté. Les regards se focalisent évidemment sur Nicole Kidman qui livre une prestation pas loin d’être insignifiante et ceux qui l’entourent ne brillent pas beaucoup plus. C’est donc un portrait amputé d’une part essentielle de sa vie et on n’a pas forcément choisi la partie la plus passionnante pour rendre un hommage digne de ce nom à cette grande dame.

     

    Il faut le voir pour : Ecouter davantage les femmes !

  • Le promeneur d’oiseau

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    Cela fait 18 ans que notre pote Zhigen (Baotian Li) vit avec comme seule compagnie un oiseau en cage. Il s’était promis un jour qu’il voyagerait avec lui pour retourner dans son village natal et l’heure est désormais venue de tenir ses engagements.  Zhigen aura même de la compagnie puisqu’il va pouvoir s’occuper de sa petite fille Renxin (Yang Xin Yi) dont les parents sont, une fois encore, en déplacement professionnel. Au départ, elle ne se montre pas très enthousiaste à l’idée de suivre son grand-père qu’elle connait finalement peu mais ils vont avoir l’occasion de partager un voyage qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.

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    Notre pote Philippe Muyl est allé jusqu’en Chine pour son 8ème film. Le promeneur d’oiseau repose sur un schéma simple pour ne pas dire simpliste ; une petite fille délaissée par ses parents et accro à sa tablette numérique va redécouvrir à travers ce road-trip les joies du retour à la nature, à des plaisirs élémentaires. Le réalisateur français dépeint de façon assez grossière cette famille dispersée et seulement unie à travers leurs appareils high-tech. Il n’empêche que la petite Yang Xin Yi est aussi adorable qu’elle peut se montrer délicieusement peste et que cette promenade fait du bien. Parfois il faut savoir se contenter de peu et c’est le cas ici.

     

    Il faut le voir pour : Vous acheter un oiseau !

  • Au nom du fils

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    Chrétienne jusqu’au bout des doigts, notre pote Elisabeth (Astrid Whettnall) ne s’attend pas à la difficile épreuve que le Seigneur lui a réservé. Cette animatrice chez Radio Espoir Chrétien vient en effet de perdre son mari à la suite de ce qui semble être un accident de chasse. Le plus dur est encore à venir puisque son fils Jean-Charles (Zacharie Chasseriaud) âgé de seulement 13 ans va lui avouer qu’il est amoureux et pas de n’importe qui, du vicaire Achille (Achille Ridolfi) que sa famille avait accueilli sous leur toit pendant plusieurs mois. Le plus terrible c’est qu’à la suite de cet aveu, l’adolescent s’est suicidé en laissant derrière lui une mère meurtrie mais qui entend bien faire éclater la vérité sur cette histoire.

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    Pour les fervents catholiques, la pilule risque de ne pas passer avec ce film belge bien barré de Vincent Lannoo (à qui l’on doit déjà le déjà décalé Vampires) où la mère de famille qu’est Astrid Whettnall, jusqu’alors plutôt discrète, va se muer en ange vengeresse. Le scénario d’Au nom du fils ne fais pas dans la nuance, on y évoque la pédophilie au sein de l’Eglise catholique comme si cela était une évidence et on découvre aussi des unités commandos prêts à dégommer des talibans. Second degré obligatoire donc pour entrer dans le délire de cette comédie très spéciale pas assez rythmé et qui met malheureusement trop de temps pour lancer la machine. Amusant mais sans plus.

     

    Il faut le voir pour : Jésus, c’est un super gars !

  • Arthur Newman

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    Son nom est Arthur J. Newman (Colin Firth) du moins c’est comme cela qu’il se fait appeler maintenant. Il n’y a encore pas si longtemps, il était Wallace Avery, joueur de golf talentueux qui n’a jamais su s’imposer dans les grands tournois mais aussi père de famille. Sa passion pour ce sport lui a d’ailleurs couté son mariage mais aussi l’amour de son fils Kevin (Lucas Hedges) qu’il cherche à reconquérir. Et puis du jour au lendemain, il a décidé de s’offrir une autre identité ; Arthur est ainsi né et prend alors la route vers Terre Haute, Indiana. Sur son chemin, il va venir en secours à Michaela (Emily Blunt), une jeune femme totalement désorientée.

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    Changer d’identité c’est s’offrir une nouvelle vie et ainsi le nom d’Arthur Newman tombe sous le sens. On ne s’attend pas spécialement à voir Colin Firth dans ce genre de rôle et il faut bien dire que s’il s’en tire plutôt bien que j’attendais de son personnage une explication plus excitante concernant sa volonté de changer de vie. C’est par une rencontre providentielle (mouais…) qu’il se retrouve ici en belle compagnie avec Emily Blunt qui incarne un personnage attendrissant. Si ce petit road-trip s’avère plutôt amusant lorsque le duo s’immisce dans la vie des autres couples, le film finit rapidement par tourner en rond et l’ennui n’est donc jamais très loin.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier les verrous de la maison !

  • Blackout total

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    Journaliste sur la chaine locale KZLA6, Meghan Miles (Elizabeth Banks) se contente pour le moment de lire le prompteur mais elle est à un tournant de sa carrière. Elle a en effet l’opportunité de rejoindre CNB mais elle n’est pas seule à vouloir ce poste et va devoir se montrer convaincante. Au même moment, elle est loin de se douter que son petit-ami Kyle (Oliver Hudson) a mis les voiles et la soirée de Meghan va ensuite virer au cauchemar lorsqu’elle apprend un peu plus tard que le poste chez CNB lui est passé sous le nez. Pour lui faire oublier ses tracas, ses potes d’enfance Rose & Denise (Gillian Jacobs & Sarah Wright) décident de l’emmener en soirée pour une nuit qui s’annonce mémorable … enfin plus ou moins.

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    Un Very bad trip version féminine ? C’est ce qu’on se dit quand on jette un œil au scénario de Blackout total mais cette comédie reste tout de même bien plus sage voire trop. D’abord seule Elizabeth Banks se retrouve embarquée dans cette nuit folle où elle sera traquée par les flics, essayera de revendre du crack ou encore devra s’improviser comme masseuse. Les personnages secondaires ne sont donc là que pour faire un peu de remplissage et c’est bien dommage. S’il y a bien quelques moments qui vous donneront le sourire, pour les explosions de rires il va falloir aller voir ailleurs. Que vous le regardiez avant ou après une bonne cuite, le résultat est de toute façon le même : vous ne vous en souviendrez pas longtemps !

     

    Il faut le voir pour : Virer la robe jaune de votre garde-robe !

  • May in the summer

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    Retour en Jordanie et plus précisément dans la ville d’Amman pour notre pote May (Cherien Dabis). C’est l’occasion pour elle de revoir ses 2 sœurs Dalia & Yasmine (Alia Shawkat & Nadine Malouf) ainsi que sa mère Nadine (Hiam Abbass) ; son père Edward (Bill Pullman) a lui refait sa vie avec une autre femme. Alors que son nouveau livre vient de sortir, May vient surtout au pays pour préparer son prochain mariage avec Ziad (Alexander Siddig) qui a du rester pour le moment à New York. Une union que désapprouve totalement Nadine, chrétienne qui ne peut accepter que sa fille épouse un musulman à tel point qu’elle ne tient pas à assister au mariage.

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    Pour son second film, la réalisatrice Cherien Dabis (qui tient aussi le premier rôle) aborde la question du mariage entre deux personnes de cultures différentes. Derrière des allures sérieuses, May in the summer cache en fait une comédie dramatique qui fait son effet. May est un personnage attachante et délicieuse mais c’est aussi le trio qu’elle forme avec Alia Shawkat & Nadine Malouf qui donne au film toute sa saveur. On trouvera juste à redire sur certains personnages secondaires qui apparaissent un peu trop superficiels  (la sœur Yasmine ou encore la belle mère) sans ça on passe un bon moment malgré une histoire finalement assez banale.

     

    Il faut le voir pour : Aller à l’Eglise pour trouver l’âme sœur !

  • D’une vie à l’autre

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    Quelque part en Norvège. Notre pote Katrine Myrdal (Juliane Köhler) vit à 100 à l’heure jonglant entre son travail et sa vie familiale. Avec son mari Bjarte (Sven Nordin), ils font tout leur possible pour soulager leur fille Anne (Julia Bache-Wiig), jeune mère célibataire. Malgré tout cela, elle était heureuse jusqu’au jour où elle reçoit la visite de Sven Solbach (Ken Duken), un avocat venu lui faire part de la constitution d’une plainte dans l’affaire Lebensborn. Katrine a eu une enfance particulière ; née de la relation d’une norvégienne et d’un soldat allemand nazi, elle fut arrachée à sa famille pour être placée dans un orphelinat. Elle réussira à fuir la RDA pour retrouver sa mère Ase (Liv Ullmann) mais cette histoire camoufle une toute autre vérité.

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    Le réalisateur allemand Georg Mass nous donne l’occasion d’explorer l’histoire en nous faisant découvrir cette incroyable affaire Lebensborn. D’une vie à l’autre revient en effet sur le sort de ces enfants enlevés en raison de leurs origines nazies ce qui offre une histoire vraiment palpitante mais paradoxalement, la première demi-heure amène pas mal de confusion dans l’esprit du spectateur. A cela s’ajoute également ces scènes de flashbacks façon images d’époque qui ne servent pas forcément le film. Heureusement ça s’éclaircit un peu par la suite et on se laisse entrainer par ce thriller qui brille avant tout par son scénario solide et moins par sa mise en scène.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier l’identité de tous les membres de votre famille.

  • De guerre lasse

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    Cela fait 4 ans que notre pote Alex (Jalil Lespert) a quitté Marseille pour rejoindre la Légion avec laquelle il a été envoyé en Afghanistan. Aujourd’hui, il est de retour sur la Cannebière mais doit se faire discret car à l’époque de son départ, du sang a coulé. Malheureusement pour lui, son arrivée se répand comme une rumeur et les corses comptent bien régler leurs comptes. Lorsqu’Armand (Tchéky Karyo) apprend le retour de son fils, il sait que la trêve qu’il avait négocié avec Marchiani (Olivier Rabourdin) ne durera pas et va tout faire pour protéger Alex. Ce dernier n’a en fait qu’une idée en tête, retrouver Katia (Sabrina Ouazani), celle qu’il a toujours aimé et s’enfuir avec elle en Algérie.

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    On est assez mitigé après avoir vu De guerre lasse. D’un coté on a un "héros" crédible avec un Jalil Lespert plutôt efficace quand il s’agit d’entrer en action mais de l’autre coté, on a des personnages qui auraient mérité d’être plus approfondis (Rachid, Marchiani …) et certains éléments du scénario nous laissent perplexes. On pense notamment à cette incroyable révélation d’un secret familial totalement éventé (et aussi plus ou moins crédible) ou encore cette guerre des gangs marseillais pas très captivante. On serait enclin à se montrer plutôt compréhensif devant cette première réalisation d’Olivier Panchot malgré tout la balance à trop tendance à se pencher du mauvais coté.

     

    Il faut le voir pour : Effectuer quelques recherches avant d’entamer une relation !

  • La voie de l'ennemi

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    Après 18 ans de prison, notre pote William Garrett (Forest Whitaker) est libre. En liberté conditionnelle, il a été accueilli par son contrôleur judiciaire Emily Smith (Brenda Blethyn) qui vient de s’installer à Deming, Nouveau Mexique. Elle va tout faire pour l’aider à se réinsérer mais tout le monde ne voit pas d’un bon œil le retour de Garrett et plus particulièrement le Shérif Bill Agati (Harvey Keitel) qui est loin d’avoir oublié l’homme qui a tué à l’époque son adjoint. Sous couvert de vouloir protéger les siens, Bill va surveiller de très près l’ancien détenu et se tient prêt à le renvoyer derrière les barreaux au moindre écart de conduite.

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    On ne dirait pas comme ça avec son casting à l’international mais La voie de l’ennemi est réalisé par un français en l’occurrence Rachid Bouchareb. Précisons également qu’il s’agit d’un remake, celui de Deux hommes dans une ville réunissant à l'époque Alain Delon & Jean Gabin. La quête vers la rédemption est un chemin long et difficile comme va l'expérimenter notre pote Forest Whitaker. Harvey Keitel et une excellente Brenda Blethyn viennent s'ajouter à la distribution qui est sans doute l'un des rares atouts d'un film qui pâtit d'un scénario trop linéaire pour nous passionner outre-mesure .

     
    Il faut le voir pour : Baisser le volume de la télé quand on vous le demande gentiment.