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Premières Impressions 2014 - Page 13

  • Triple alliance

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    Carly (Cameron Diaz) pensait vraiment avoir trouvé l’homme parfait en la personne de Mark King (Nikolaj Coster-Waldau) mais une histoire de plomberie va venir contrarier ses rêves. Elle a en effet appris qu’il était marié à une certaine Kate (Leslie Mann) et immédiatement elle a mis fin à cette relation. C’était sans compter sur Kate pour qui le monde s’écroule et qui tente de confier son désespoir auprès de Carly et aussi incroyable que cela puisse paraitre, les deux femmes vont devenir de vraies potes d’enfance. La situation prend une tournure encore plus étrange lorsqu’elles apprennent que Mark a d’autres maitresses à commencer par la plantureuse Amber (Kate Upton) !

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    L’heure est aux retrouvailles entre le réalisateur Nick Cassavetes et Cameron Diaz qui avaient déjà collaboré ensemble dans le décevant Ma vie pour la tienne. C’est cette fois à travers une comédie qu’ils retrouvent le public et à cette occasion ils ont convié une Leslie Mann toujours aussi déjantée (et seule véritable caution humoristique du film) ainsi que Kate Upton parfaite en pin-up de la bande. On ne peut pas dire que Triple alliance déclenche les fous rires, c’est plutôt amusant mais on attendait quand même que la vengeance de ces 3 femmes fasse preuve d’un peu plus d’entrain, d'inventivité et réussisse à provoquer plus de situations marrantes. Une alliance qui nous laisse clairement sur notre faim.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ce que vous fait signer votre mari !

  • Cupcakes

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    S’il y a bien une chose qu’ils ne manqueraient pour rien au monde c’est ce concours annuel de l’UniverSong ! C’est donc devant la télé que se retrouvent Anat, Keren, Dana, Yael & Ofer (Anat Waxman, Keren Berger, Dana Ivgy, Yael Bar-Zohar & Ofer Shechter) et ils accueillent même une nouvelle voisine dans la bande avec Efrat (Efrat Dor). Cependant, la soirée est gâchée lorsque Anat leur annonce que son mari l’a quitté pour vivre en Thaïlande et pour la réconforter Efrat et les autres improvisent ainsi une chanson. Qui aurait pu prédire alors qu’un an plus tard cette bande de potes d’enfance serait sélectionnée pour représenter l’Israël lors du prochain concours d’UniverSong à Paris !

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    Après son portrait de Yossi, le réalisateur israélien Eytan Fox nous invite cette fois dans l’improbable aventure d’une bande de potes embarqués dans un concours qui vous rappellera sans aucun doute l'Eurovision. On le devine déjà son titre ; Cupcakes se veut enjoué, coloré mais la gourmandise suggérée va finalement nous laisser grandement sur notre faim. On a déjà beaucoup de mal à se fondre dans ce groupe avec des personnages tellement hauts en couleurs qu'ils paraissent trop artificiels pour qu'on s'y attache. Ce qui n'aide pas non plus c'est que le film ne nous épargne pas en termes de clichés si bien que cette friandise reste un peu sur l'estomac.

     

    Il faut le voir pour : Chanter pour remonter le moral de vos potes d'enfance !

  • Palo Alto

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    A Palo Alto, notre pote April (Emma Roberts) est une lycéenne comme les autres ; elle réfléchit à son futur parcours universitaire, s’entraine au foot, fréquente les cimetières et a une vie sentimentale compliquée. Si elle éprouve des sentiments pour Teddy (Jack Kilmer), elle est aussi perturbée par sa relation ambigüe avec Mr. B (James Franco),  son coach de foot dont elle garde aussi parfois l’enfant. De son coté, Teddy a échappé de peu à la catastrophe puisqu’après avoir abusé de l’alcool, il a eu un accident de voiture sans heureusement trop de conséquences. Il sera tout de même condamné à 150 heures de travaux d’intérêt général et on lui conseille de se tenir éloigné de Fred (Nat Wolff) qui aurait une mauvaise influence sur lui.

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    Qu’on se le dise, le nom des Coppola n’est pas prêt de quitter le Cinéma puisqu’après Sofia & Roman voilà qu’arrive la petite fille du grand chef Francis Ford. Pour sa première réalisation, Gia Coppola n’a pas choisi n’importe quel projet puisqu’elle adapte des nouvelles rédigées par un certain James Franco et lui offre même un rôle pour l’occasion. Palo Alto propose ainsi différents portraits d’adolescents pris dans les tourments de l’amour et s’évadant à travers la consommation d’alcool et de drogue. Des thèmes évoqués qui n’ont rien de nouveau pour les spectateurs que nous sommes mais on sera surtout séduit par le sans-faute du trio Emma Roberts / Jack Kilmer / Nat Wolff. De bons débuts et sans doute une nouvelle réalisatrice à surveiller du coin de l’œil !

     

    Il faut le voir pour : Proposer vos vases à boire !

  • Les voies du destin

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    Notre pote Eric Lomax (Colin Firth / Jeremy Irvine) est un passionné de trains alors lorsque ceux-ci ont du retard, lui pense immédiatement aux autres itinéraires qu’il peut emprunter. C’est ainsi qu’il croisera la belle Patti (Nicole Kidman) dont il tombe instantanément amoureux et de cette relation découle un joli mariage. S’ils ont tout pour être heureux, Patti va découvrir une part d’ombre que son mari tentait de dissimuler. Durant la Seconde Guerre Mondiale, Eric a été constitué prisonnier par l’armée japonaise et a en outre participé à la construction du célèbre pont de la rivière Kwaï. Une époque dont le traumatisme ne s’est pas refermé malgré les années.

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    C’est une histoire forte et vraie qui unit le britannique Eric Lomax et le japonais Nagase Takashi néanmoins le réalisateur Jonathan Teplitzky ne parvient pas à donner à son film cette charge émotionnelle. Bien au contraire, on a cette désagréable sensation d’avoir quelque chose de très artificiel (à commencer par la prestation de Kidman) et qui cherche à tout prix à nous tirer la larme de l’œil. Même Colin Firth peine dans ce rôle de traumatisé de guerre ; il ne suffit pas de se rouler par terre et d’avoir le regard vide pour nous convaincre. Si on retiendra l’incroyable lien qui s’est tissé entre les deux personnages principaux, on oubliera tout aussi vite ce long-métrage qui s’est embarqué sur les rails de la mièvrerie.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de râler quand le train arrive en retard et essayer de chercher d’autres itinéraires !

  • La ritournelle

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    Et encore une nouvelle victoire pour notre pote Xavier (Jean-Pierre Darroussin), cet agriculteur sait prendre soin de ses vaches qui le lui rendent bien. De son coté, sa femme Brigitte (Isabelle Huppert) est préoccupée par les plaques rouges apparaissant sur sa poitrine ce qui va la pousser à prendre rendez-vous chez un dermatologue. Elle quitte ainsi sa Normandie pour 2 jours mais en arrivant dans la capitale, elle cherche d’abord à revoir Stan (Pio Marmaï), un jeune homme qu’elle a rencontré quelques jours auparavant lors d’une soirée donnée chez ses voisins. La petite bergère semble avoir envie d’aventures et Xavier va l’apprendre bien malgré lui.

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    Si notre pote Marc Fitoussi s’est lancé dans une comédie romantique avec La ritournelle, il le fait de façon plutôt décalé puisque les héros sont ici un couple d’agriculteurs. De là on assiste au besoin de fraicheur d’une délicieuse Isabelle Huppert, un sentiment de liberté qui ne pouvait pas mieux prendre forme que par un voyage dans la ville lumière. Derrière cette légèreté apparente, l’histoire prend une tournure différente avec une révélation sur le couple Brigitte / Xavier traitée avec une grande pudeur. Il ne faut pas se mentir ce n’est pas le film qui va forcément attirer les spectateurs mais une fois qu’on est devant le charme agit malgré de toutes petites longueurs.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à différencier le Rumsteack du Tournedos mais pas la peine d’en faire un esclandre !

  • We are the best !

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    Stockholm en 1982. Qui a dit que le Punk était mort ? En tout cas ne vous amusez pas à affirmer cela devant Bobo & Klara (Mira Barkhammar & Mira Grosin) car ces deux adolescentes vivent et respirent Punk ! Une passion qui se concrétise au travers de leur look et qui va aussi les amener à créer un groupe mais le petit souci c’est qu’elles n’ont jamais touché à une batterie ou à une basse. C’est ainsi qu’elles vont demander à Hedvig (Liv LeMoyne), une de leur camarade de classe, d’intégrer leur groupe et c’est plutôt étonnant car elle est à mille lieux de la culture punk. Entre ces nouveaux potes d’enfance c’est une grande amitié qui va naitre et elles vont pouvoir se déchainer sur les scènes !

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    Punk attitude !! Avec We are the best ! on a droit à un film plutôt sympathique porté par son jeune duo d’actrices. Difficile ainsi de passer à coté de la petite Mira Grosin, véritable pile électrique qui à elle seule insuffle toute l’énergie et l’âme de ce groupe. A coté, on a une Mira Barkhammar plus fragile et qui apporte le brin d’émotion à l’histoire tandis que Liv LeMoyne passe un peu inaperçue dans tout ça. Ces jeunes filles n’ont pas froid aux yeux et en leur compagnie, on passe un vrai bon moment partagé entre les sourires et de leurs prestations musicales pour le moins originales. Voilà donc un divertissement sans grandes prétentions mais qui mérite le coup d’œil pour les spectateurs qui veulent un peu de fraicheur.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que des filles dans un groupe ne donne pas forcément un groupe de filles !

  • The rover

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    Le désert australien, 10 ans après la Chute. Notre pote Eric (Guy Pearce) buvait un verre lorsqu’il s’est rendu compte qu’on venait de lui voler sa voiture. Les coupables sont en fait 3 hommes qui ont eu un accident à la suite d’une altercation et qui ont abandonné leur pick-up tout comme ils ont laissé derrière eux Rey (Robert Pattinson). Ce dernier a été laissé pour mort mais réussit à trouver la force pour essayer de suivre les 3 hommes parmi lesquels se trouve son frère Henry (Scoot McNairy). Quant à Eric, il est bien déterminé à retrouver son véhicule et s’était immédiatement élancé à leur poursuite mais il va soudainement être arrêté.

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    Ambiance fin du monde en Australie avec ce thriller signé David Michôd à qui l’on doit déjà le remarqué Animal Kingdom. On y retrouve d’ailleurs un des acteurs avec Guy Pearce associé ici à Robert Pattinson et si le premier constitue l’un des points forts du film, le second incarne un personnage terriblement agaçant sur la longueur. En plus de ça, la poursuite entreprise par le duo n’est vraiment pas des plus passionnantes sans compter que côté réalisation ; la priorité est donnée au minimalisme. Si dans les premières minutes ça peut faire penser au cinéma de Nicolas Winding Refn par la suite c’est bien moins réjouissant au point que The rover finit par devenir assez anecdotique.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à réagir si jamais on vous pique votre bagnole !

  • Bird people

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    10 heures par semaine ! Voilà le temps que passe notre pote Audrey Camuzet (Anaïs Demoustier) pour se rendre à son travail à l’hôtel Hilton près de l’aéroport Roissy Charles De Gaulle. Elle s’occupe du ménage dans les chambres et c’est aussi là que Gary Newman (Josh Charles) va résider pour quelques heures. Il est là pour un rendez-vous professionnel mais doit repartir dès le lendemain pour Dubaï mais il ne prendra finalement pas ce vol. Après une nuit très agitée, il prend une décision importante puisqu’il est déterminé à tout plaquer que ce soit son travail ou sa vie aux Etats-Unis où l’attend notamment sa femme Elisabeth (Radha Mitchell).

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    Si vous avez un conjoint qui a l’habitude des déplacements professionnels, vous risquez de ne plus le laisser partir après avoir regardé Bird people ! On pose d’abord les bases du film à savoir la vie dans cet hôtel et à  partir de là, un premier portrait se dresse ; celui de Gary voguant entre le burn-out et la dépression puis celui consacré à Audrey. C’est dans ce dernier que la réalisatrice Pascale Ferrand nous réserve une drôle de surprise qui risque d’en perturber plus d’un. Composé de rencontres plus  ou moins furtives, c’est un film qui n’est pas toujours passionnant mais duquel ressortent les belles prestations de Josh Charles & Anaïs Demoustier.

     

    Il faut le voir pour :Laisser vos fenêtres ouvertes pour les oiseaux !

  • Swim little fish swim

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    L’amour pour l’art, Lilas (Lola Bessis) le doit certainement à sa mère la célèbre artiste française Françoise Castillon (Anne Consigny). Pas facile pour elle de se faire sa place dans ce milieu et c’est pourquoi elle a décidé de prendre un peu de recul en partant pour New York, source d’inspiration inépuisable. Là bas elle retrouve sa pote d’enfance Shiraz (Makeda Declet) qui va lui trouver un toit pour dormir puisqu’elle squatte chez Leeward (Dustin Guy Defa), un musicien atypique qui a l’habitude d’accueillir du monde chez lui. Cela ne plait pas toujours à sa femme Mary (Brooke Bloom) qui lui met d’ailleurs la pression pour qu’il accepte un travail pour une publicité ce qui pourrait rapporter un peu d’argent au couple.

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    Devant Swim little fish swim, il y a d’abord un formidable sentiment de fraicheur puis certaines similitudes, ressemblances sautent aux yeux. Ça commence déjà par la découverte de notre pote Lola Bessis (fille de Daniela Lumbroso) avec ses faux airs de Rose Byrne qui signe ici sa première réalisation en collaboration avec Ruben Amar. On obtient un film qui se définirait comme un joyeux bordel évoquant le cinéma offert par Julie Delpy et symbolisé par le personnage inventif de Leeward qui se sentirait comme un poisson dans l’eau dans l’univers de Michel Gondry. La scène des céréales de la petite Rainbow (adorable cette Olivia Costello !) résume finalement assez bien le film ; sur le coup c’est une jolie & sympathique découverte mais très vite on ne sait plus trop quoi en faire.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention quand quelqu’un vous demande d’échanger ses billets !

  • Les poings contre les murs

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    Jusqu’à présent il n’avait fréquenté que les centres de détention pour mineurs mais à désormais 19 ans, notre pote Eric Love (Jack O'Connell) vient d’intégrer une prison. Il ne tarde pas à se fondre dans son nouvel environnement et agresse très rapidement un de ses codétenus ce qui lui vaut un petit séjour à l’isolement. Loin de se montrer docile, son comportement va attirer l’attention d’Oliver (Rupert Friend) qui aimerait l’intégrer dans son programme afin que le jeune homme apprenne à canaliser sa colère. Surtout si Eric se trouve dans cette prison, c’est qu’il souhaite revoir quelqu’un en particulier qui est enfermé depuis déjà de nombreuses années.

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    Comme beaucoup de longs-métrages sur l’univers carcéral, tout commence avec l’arrivée d’un nouveau détenu et en l’occurrence on découvre Jack O'Connell (dont le visage me fait penser au catcheur John Cena mais c’est le geek en moi qui parle). Totalement imprégné par son personnage, l’acteur livre une grande performance qu’il faut également coupler à celle de Ben Mendelsohn. C’est d’ailleurs le lien particulier entre ces deux personnages qui donne une certaine singularité à Les poings contre les murs redonnant un peu d’intérêt à une histoire dans l’ensemble classique. Un film certes réussi mais qui manque tout de même d’un petit quelque chose pour provoquer un véritable impact dans nos esprits.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une bonne planque pour votre portable !