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Premières Impressions 2014 - Page 12

  • Duo d’escrocs

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    Bien que divorcés, Kate & Richard (Emma Thompson & Pierce Brosnan) sont restés en bons rapports mais à une semaine de leur retraite, ils découvrent qu’on leur a joué un bien mauvais tour. La société de Richard a été victime d’une escroquerie qui lui a couté toutes ses économies mais aussi celles de ses employés. L’ex-couple décide alors de demander des explications et se rendent aussitôt à Paris afin d’y rencontrer Vincent Kruger (Laurent Lafitte), homme d’affaires sans scrupules. Pas de surprises, ils se font éconduire et ils ont désormais besoin d’un autre plan : dérober un bijou estimé à plus de 10 millions de dollars ! Pour cela, ils vont devoir faire appel à leurs potes d’enfance Penelope & Jerry (Celia Imrie & Timothy Spall) pour organiser leur coup !

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    Avec la réunion d’Emma Thompson et de Pierce Brosnan, on aurait pu espérer que le réalisateur Joel Hopkins se sente inspiré pour nous proposer une sympathique comédie au lieu de ça le spectateur se sent escroqué ! Il faut dire qu’avec un scénario d’une telle banalité et au dénouement tellement écrit d’avance ça ne risquait déjà par de faire des merveilles mais ajoutez à cela un niveau d’humour au plus bas et vous obtenez Duo d’escrocs. Ce ne sont pas non plus les présences de Louise Bourgoin & Laurent Lafitte qui y changeront quoi que ce soit. Tout est poussif et si vous cherchez vraiment à rigoler alors le mieux c’est encore d’aller voir ailleurs !

     

    Il faut le voir pour : Vous assurer que votre colocataire n’est pas en conversation sur Skype avant de faire certaines choses !

  • A la recherche de Vivian Maier

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    C’est en écumant les ventes aux enchères qu’un jour notre pote John Maloof est tombé sur un carton plein de négatifs photo. La belle surprise c’est qu’en les développant, il découvre des clichés magnifiques au point qu’il décide de les partager en les publiant sur Internet et la réaction du public est enthousiasmante laissant à penser que la personne qui a pris ces photos a l’âme d’une grande artiste. Lorsqu’il a récupéré ce carton, on lui avait donné un nom ; celui de Vivian Maier mais ses premières recherches ne mènent nulle part. Il va continuer ses recherches  afin de savoir qui est cette femme et surtout comment son talent a si longtemps échapper au grand public.

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    C’est une histoire assez étonnante qui nous est proposé avec A la recherche de Vivian Maier ; la réhabilitation d’une photographe au talent trop longtemps dissimulé. La démarche de John Maloof, qui signe également la co-réalisation de ce documentaire, est à saluer permettant ainsi à cette artiste d’avoir la reconnaissance qu’elle mérite. Outre la découverte de ses somptueux clichés, c’est surtout le portrait de cette femme qui provoque la fascination du spectateur. Mystérieuse et faisant preuve d’un comportement parfois ambigu, ses traits de caractère participent ainsi à la légende qui s’est crée autour de Vivian Maier. Voilà tout simplement l’occasion de faire une excellente découverte !

     

    Il faut le voir pour : Développer vos vieilles pellicules, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber !

  • On a failli être amies

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    Carole (Emmanuelle Devos) aimerait donner un nouvel élan à sa vie. Bien sur en apparence elle a tout pour être heureuse auprès de Sam (Roschdy Zem), grand chef cuisinier qui fait le succès du restaurant le Moulin blanc. Dans le plus grand des secrets, elle va donc effectuer un bilan de compétences et c’est à cette occasion qu’elle va faire la connaissance de sa future pote d’enfance Marithé (Karin Viard). Alors que Carole se pose de nombreuses questions sur son avenir aussi bien d’un point de vue professionnel que personnel, Marithé éprouve bien du mal à résister à la cuisine et surtout au charme de Sam.

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    Derrière ses atours de comédie, le film d’Anne Le Ny s'intéresse à un thème résolument moderne à savoir la reconversion professionnelle et l'épanouissement personnel. Envie de renouveau pour Emmanuelle Devos, engagement total au point de s’oublier pour Karin Viard ou expression d’une passion pour Roschdy Zem ; ce sont autant de portraits qui vont au final composer un triangle amoureux attachant. Grâce à cette distribution irréprochable, On a failli être amies se révèle ainsi plutôt sympathique dans l'ensemble sans pour autant laisser une véritable empreinte dans la tête des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Penser à votre future reconversion dans la fauconnerie !

  • Under the skin

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    A bord de sa camionnette, elle (Scarlett Johansson) sillonne les rues au hasard en espérant tomber sur une proie qui lui convienne. Une belle jeune femme brune seule et qui laisse à croire qu’elle est perdue ça attire forcément l’attention des hommes qu’elle n’hésite pas à aborder. Les quelques passagers qu’elle fait monter à coté d’elle ne résistent d’ailleurs pas longtemps à son charme mais viendra le moment où ils le regretteront. Alors qu’ils tentent de se rapprocher d’elle, ils vont s’enfoncer dans un liquide noir mystérieux duquel ils ne pourront jamais s’échapper. Qui est cette femme et quelle est son véritable but ?

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    Attention, ovni cinématographique en approche ce qui est presque logique avec cette adaptation du roman de Michel Faber. Il nous avait déjà fait le coup avec Birth, Jonathan Glazer persiste et signe avec une réalisation à l’esthétique soignée mais surtout lente et qui s’étend jusqu’au bout de l’ennui. Ennui parce que l’intérêt d’Under the skin se réduit vite comme une peau de chagrin puisque hormis voir notre pote Scarlett conduire et découvrir son corps, on se demande bien ce qu’on fait devant l’écran. L’absence de véritable histoire et surtout cette mise en scène monotone qui rappelle parfois ce que peut faire Terrence Malick font que beaucoup de monde risque de vite décrocher de cet étrange expérience.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais monter dans le véhicule d’une belle jeune femme seule !

  • Le procès de Viviane Amsalem

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    Israël. Cela fait déjà 3 ans qu’ils ne vivent plus ensemble et malgré tout le divorce entre Viviane & Elisha (Ronit Elkabetz & Simon Abkarian) se fait attendre. La faute au mari qui refuse catégoriquement de répondre aux demandes répétées de sa femme et qui a même l'arrogance de lui proposer de revenir vivre auprès de lui. Le tribunal commencera d’ailleurs à ordonner à Viviane de retourner auprès de son mari mais très vite, les époux se retrouvent devant les juges du moins sont-ils convoqués. Elisha continue en effet de se faire remarquer par son absence ce qui évidemment finit par agacer sa femme et qui va prolonger cette procédure de divorce durant des années.

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    Voilà un film plutôt osé proposé par Ronit Elkabetz et son frère Shlomi tant par son sujet que par la forme empruntée. Le procès de Viviane Amsalem est en effet un huis-clos dressant un constat édifiant sur le statut de la femme dans le couple en Israël. Cloitrés dans cette petite salle d’audience en compagnie des deux partis, en tant que spectateurs nous devenons ainsi les témoins privilégiés voire même un jury devant leurs échanges empreints de colère, amertume mais aussi d’amour. Bien que sur la fin on peut déceler quelques longueurs, ça n’en reste pas moins un film intense et passionnant porté par une belle interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Rassurer votre femme et lui dire que vous ne vous opposerez pas à votre divorce !

  • Transcendance

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    L’évolution des technologies a pris une telle ampleur aujourd’hui que l’on y associe désormais l’avenir de l’humanité. Une perspective qui n’est pas sans provoquer des levers de boucliers et c’est ainsi que le R.I.F.T., une organisation luttant contre l’invasion des technologies, s’illustre avec différents attentats perpétrés à travers les Etats-Unis. Parmi les victimes se trouve Will Caster (Johnny Depp), éminent docteur qui a reçu une balle au Polonium qui va le tuer à petit feu. Sa femme Evelyn (Rebecca Hall) et son pote d’enfance Max Waters (Paul Bettany) décident alors une expérience folle : transférer sa conscience dans un ordinateur et créer ainsi une intelligence artificielle totalement unique.

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    La place prépondérante des nouvelles technologies au sein de notre société, à priori ça offrait un sujet plutôt prometteur pour la première réalisation de Wally Pfister. A notre grand regret, Transcendance porte bien mal son nom car il nous débite au final d’une histoire aussi inintéressante que peu crédible. La paire Johnny Depp / Rebecca Hall qui a déjà du mal à trouver l’osmose lors de leurs scènes en "physique" se perd encore davantage lorsque l’acteur se dématérialise. A coté de ça, Paul Bettany et Morgan Freeman se démènent sans que cela ait de grands effets pour le spectateur. En fait, ce film c’est un peu une version bêta à laquelle on attend les corrections aux très nombreux bugs et là il reste encore pas mal de boulot !

     

    Il faut le voir pour : Prévoir un ordinateur plus puissant si vous voulez y mettre la conscience de votre conjoint(e) !

  • L’ex de ma vie

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    Le réveil est difficile pour nos potes Ariane & Christen (Géraldine Nakkache & Pascal Demolon) mais une demande en mariage plus tard et ça va tout de suite mieux. Bon, il y a juste un petit souci puisque la jeune femme a omis de préciser à son futur mari qu’elle avait déjà un époux ! Il s’appelle Nino (Kim Rossi Stuart) et Ariane va le convaincre de venir en France pour signer au plus vite les papiers de leur divorce. L’italien accepte mais à une condition : qu’ils passent du temps ensemble à Paris et faire en quelque sorte la lune de miel qu’ils n’ont jamais pu avoir. Une idée qui n’enchante pas vraiment Ariane mais qui va devoir faire quelques efforts pour satisfaire son futur ex-mari.

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    Allez savoir pourquoi mais j’avais déjà un mauvais pressentiment avant de voir L’ex de ma vie et ça s’est avéré juste. On se rend vite compte que cette comédie souffre d’un gros problème avec des acteurs qui sont soit mauvais soit qui jouent avec excès et dans les deux cas c’est difficile à supporter. Pourtant Dorothée Sabbagh avait séduit en 2012 avec sa rafraîchissante première réalisation Chercher le garçon (dont on retrouve d’ailleurs l’héroïne Sophie Cattani) mais là il faut avouer que c’est un beau ratage. Qu’il s’agisse des personnages sans saveur, d’une visite touristique de Paris insipide ; tout parait extrêmement précipité et sans humour non vraiment on ne prend aucun plaisir devant ce film

     

    Il faut le voir pour : Se réjouir de pouvoir divorcer aussi vite en France !

  • Le conte de la Princesse Kaguya

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    Alors qu’il coupait les bambous, le vieil homme fut attiré par une vive lumière où est apparue une tige de bambou à l’intérieur de laquelle il trouva une petite princesse. Il était convaincu qu’il s’agissait là d’un don de Dieu et la ramena jusque chez lui auprès de sa femme ; la petite princesse se métamorphosa alors en bébé. Cet enfant a toutefois la particularité de grandir très vite ; rampant d’abord à quatre pattes, elle ne tardera pas à se mettre sur ses 2 pieds pour gambader auprès de ses potes d’enfance. Le paysan trouvera plus tard dans la bambouseraie de l’or et de splendides tissus qui changeront à jamais sa vie mais surtout celle de sa fille qu’il veut emmener en ville.

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    Si Hayao Miyazaki n’est plus là pour nous enchanter, les studios Ghibli peuvent encore compter sur le talent d’Isao Takahata. Le réalisateur du Tombeau des lucioles revient avec l’adaptation d’un vieux conte japonais Le conte du coupeur de bambou et transforme son film d’animation en une ode pour la vie. Déjà, graphiquement Le conte de la Princesse Kaguya est un ravissement pour les yeux avec ces dessins épurés. Réalisés au fusain et à l’aquarelle ; on a juste l’impression de voir se succéder devant nos yeux de resplendissants tableaux. Seuls bémols la longueur qui risque de réfréner l’intérêt des plus jeunes et les origines de la princesse qui surviennent de façon un peu brutale pour précipiter un dénouement non moins dépourvu d’émotions. Un classique instantané et forcément un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ce que vous pouvez promettre à une femme pour la séduire !

  • Au fil d’Ariane

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    Pour notre pote Ariane (Ariane Ascaride) c’est un jour spécial puisqu’elle s’apprête à fêter son anniversaire. Elle s’active ainsi en cuisine pour préparer un joli gâteau mais reçoit successivement les appels de ses enfants et de son mari qui lui annoncent à tour de rôle qu’ils ne pourront pas être à ses cotés. Pas question pour elle de sombrer dans la solitude, elle grimpe dans sa voiture et prend la direction de Marseille. Sur le chemin, elle va alors tomber sur un jeune homme  (Adrien Jolivet) plutôt charmeur qui va la convaincre de l’accompagner jusqu’à un restaurant où elle fera la connaissance d’un américain, d’une tortue un peu spéciale et d’un ancien gardien de musée hanté par ses souvenirs.

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    Robert Guédiguian annonce tout de suite la couleur, Au fil d’Ariane n’est pas un film à proprement parler mais une fantaisie mais qui en manque justement de fantaisie ! On est plutôt ravi de retrouver la toujours sympathique Ariane Ascaride en femme et mère abandonnée, on ne pourra pas en dire autant sur le reste. Plutôt enthousiaste au départ, le fil conducteur se brise soudainement et le plaisir s’efface rapidement au profit d’une certaine indifférence. En dehors des dernières 20 minutes il est difficile de se passionner pour l’histoire et notamment celle entourant le personnage de Youssouf Djaoro plombe un peu l’ambiance.

     

    Il faut le voir pour : Mettre de la musique la prochaine fois que vous serez bloqué sur les routes !

  • Jersey Boys

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    A Belleville, New Jersey votre avenir est tout tracé soit vous devenez un mafieux en collectionnant les séjours en prison soit vous vous engagez dans l’armée soit vous pouvez devenir une célébrité. C’est le destin qui attend Frankie Valli (John Lloyd Young) puisqu’il possède une voix en or et ses potes d’enfance, Tommy DeVito (Vincent Piazza) en tête vont le pousser pour qu’il devienne un grand chanteur. Ce duo sera rejoint par Nick Massi (Michael Lomenda) puis par le compositeur Bob Gaudio (Erich Bergen) et c’est ainsi que débute l’histoire du groupe appelé les Four seasons. Bien entendu, les débuts sont difficiles et le quatuor doit d’abord se contenter de jouer les chœurs avant qu’on ne leur donne réellement leur chance. En 1962, ils sortent ainsi leur premier titre Sherry qui deviendra en quelques jours un hit.

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    On pourrait maugréer en se disant qu’on a encore un biopic mais Jersey Boys permettra sans doute à beaucoup de faire découvrir Frankie Valli & the Four Seasons et moi le premier. Et puis quand on sait que le réalisateur n’est autre que Clint Eastwood, on se dit qu’on passera forcément un bon moment de cinéma. Ça ne loupe pas, on est réellement emballé par la vie de ce groupe ; son ascension mais aussi les rivalités, les jalousies qui l’ont mené sur le déclin. Coté mise en scène, elle n’est pas des plus notables car en dehors d’une scène de flashback et de ces personnages qui interagissent directement avec les spectateurs ça reste assez classique mais drôlement efficace ! Et comme la B.O. est merveilleuse c’est normal que ce soit un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les véritables italiens ont un nom qui se terminent par une voyelle !