Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

zacharie chasseriaud

  • Au plus près du soleil

    star 03.5.jpg

    AFF1 (2).jpg

    A Toulon, notre pote Sophie (Sylvie Testud) vient de mettre en examen une certaine Juliette (Mathilde Bisson) pour abus de faiblesse. C’est au cours de son interrogatoire que cette juge d’instruction va apprendre quelque chose d’incroyable puisque la femme qui se tient devant elle n’est autre que la mère naturelle de son fils Léopold (Zacharie Chasseriaud). Très vite, elle se confie à son mari Olivier (Grégory Gadebois) mais le couple décide de ne pas dévoiler la vérité à leur enfant. Alors que Sophie va tout faire pour éloigner Juliette de sa famille, Olivier décide lui de faire sa connaissance et même de lui donner un coup de main financier.

    01.jpg

    A vouloir cacher la vérité, ça se retourne un jour ou l'autre contre vous ! Indéniablement, nos yeux seront braqués sur Mathilde Bisson ; personnage envoûtant à la beauté incandescente mais aussi difficile à cerner. On n'oubliera pas pour autant Sylvie Testud & Grégory Gadebois qui livrent, comme souvent, une excellente performance. Au cœur de ce triangle se succèdent ainsi les mensonges qui vont nous conduire inexorablement vers un dénouement où le malaise est prégnant évoquant plus que jamais une tragédie grecque comme le suggère son titre. Une chose est sure ; les spectateurs ne sortiront pas totalement indemnes après être passés Au plus près du soleil.

     

    Il faut le voir pour : Toujours dire la vérité à vos enfants !

  • Au nom du fils

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Chrétienne jusqu’au bout des doigts, notre pote Elisabeth (Astrid Whettnall) ne s’attend pas à la difficile épreuve que le Seigneur lui a réservé. Cette animatrice chez Radio Espoir Chrétien vient en effet de perdre son mari à la suite de ce qui semble être un accident de chasse. Le plus dur est encore à venir puisque son fils Jean-Charles (Zacharie Chasseriaud) âgé de seulement 13 ans va lui avouer qu’il est amoureux et pas de n’importe qui, du vicaire Achille (Achille Ridolfi) que sa famille avait accueilli sous leur toit pendant plusieurs mois. Le plus terrible c’est qu’à la suite de cet aveu, l’adolescent s’est suicidé en laissant derrière lui une mère meurtrie mais qui entend bien faire éclater la vérité sur cette histoire.

    01.jpg

    Pour les fervents catholiques, la pilule risque de ne pas passer avec ce film belge bien barré de Vincent Lannoo (à qui l’on doit déjà le déjà décalé Vampires) où la mère de famille qu’est Astrid Whettnall, jusqu’alors plutôt discrète, va se muer en ange vengeresse. Le scénario d’Au nom du fils ne fais pas dans la nuance, on y évoque la pédophilie au sein de l’Eglise catholique comme si cela était une évidence et on découvre aussi des unités commandos prêts à dégommer des talibans. Second degré obligatoire donc pour entrer dans le délire de cette comédie très spéciale pas assez rythmé et qui met malheureusement trop de temps pour lancer la machine. Amusant mais sans plus.

     

    Il faut le voir pour : Jésus, c’est un super gars !

  • Tango libre

    star 01.jpg

    aff.jpg

    Depuis qu’il a rencontré cette femme à son cours de Tango, notre pote JC (François Damiens) ne cesse de penser à elle. Quelle surprise lorsqu’il l’aperçoit à la prison où il travaille comme gardien, Alice (Anne Paulicevich) se présente au parloir pour voir son mari … mais aussi son amant ! Fernand & Dominic (Sergi López & Jan Hammenecker) se sont retrouvés derrière les barreaux après un braquage qui a mal tourné et ils se rendent vite compte qu’Alice ne laisse pas insensible leur maton. Apprenant cela, Fernand se met en tête de prendre lui aussi des cours de malgré le fait qu’il soit enfermé dans une prison ; il part à la recherche d’un argentin.

    01.jpg

    On en a eu des films sur la prison mais c’est bien la première fois qu’on y intègre de la danse et en l’occurrence du Tango ! Pas sur qu’il s’agisse là d’une bonne inspiration car le film de Frédéric Fonteyne risque de vous donner rapidement envie de quitter la piste voire même de ne pas y entrer. Sur un scénario écrit par la comédienne et compagne du réalisateur Anne Paulicevich, on entre dans une drôle de danse dans un ménage pour le moins hors-normes. On n’est pas plus séduit par des personnages sans profondeur que par le triste spectacle offert par ce Tango libre qui pour le coup risque d’atterrir droit au trou.

     

    Il faut le voir pour : Noter qu’on peut prendre des cours de danse même en prison !

  • Les géants

    aff.jpg

    Zak & Seth (Zacharie Chasseriaud & Martin Nissen) sont frères et vivent seuls dans cette grande maison à la campagne délaissés par une mère qui a perdu, si elle a eu un jour, tout sens des responsabilités vis-à-vis de ses enfants. Ils n’ont rien à faire de leur journée si ce n’est trainer, fumer de l’herbe ou de conduire la vieille voiture qui appartenait à leur grand-père. Cet ennui, ils vont le partager avec leur nouveau pote d’enfance Danny (Paul Bartel) ; pour ce qui concerne la nourriture, ils arrivent encore à se débrouiller en visitant la cave de leur voisin mais ils ont besoin d’argent. La dernière solution est de louer cette maison à Bœuf (Didier Toupy), le dealer du coin qui cherche un lieu pour sa prochaine récolte d’herbe mais cela implique aussi que les jeunes garçons vont devoir se trouver un autre toit pour dormir.

    01.jpg

    On le voit souvent devant la caméra mais il ne faut pas oublier que Bouli Lanners est aussi un réalisateur de talent. Du talent, Les géants n’en manque pas à commencer par son trio de jeunes acteurs véritablement attachants et tous au diapason, insufflant ainsi toute leur énergie à ce film. La réussite du casting concerne aussi bien les enfants que les personnages adultes plus secondaires qui ont de vrais gueules comme Bœuf & Angel. L’histoire fait confronter ces enfants à un environnement difficile où les adultes ne font preuve d’aucune compassion pour eux les obligeant ainsi à assumer leur autonomie. Tout est donc réuni pour faire de ce road-trip existentiel une bien belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Manger très mais alors très épicé !