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Premières Impressions 2014 - Page 17

  • Sabotage

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    Notre pote John "Breacher " Wharton (Arnold Schwarzenegger) et ses hommes forment l’unité spéciale de la D.E.A. Plus qu’un groupe d’intervention, ils composent une vraie famille mais cette équipe a été suspendue après un dernier coup d’éclat causé à un important cartel. Il y a quelques mois, ils ont en effet découvert un magot de près de 200 millions de dollars qu’ils ont détruit. Cependant, selon certaines sources bien informées, il manquerait 10 millions qui ont certainement rempli les poches de Wharton et de ses gars. Ils font ainsi l’objet d’une longue enquête mais leur équipe va être attaquée et tout porte à croire que le cartel veut régler ses comptes.

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    Schwarzie et un groupe de malabars armés jusqu’aux dents, non ce n’est pas encore The Expendables 3 mais on n’en est pas si loin. Derrière la caméra se cache David Ayer qui nous avait déjà servi son pas si passionnant End of watch et ici c’est un peu la même chose. On a du mal à se passionner pour une histoire mal ficelée tournant au ridicule à la fin. Ce ne sont pas non plus les présences de Sam Worthington ou Terrence Howard qui vont venir relever le niveau car tous les personnages sont caricaturaux au possible. Coté action ça n’en manque pas, c’est plutôt musclé mais on sera surtout marqué par une violence assez crue. Sabotage, oui ba y’a pas à dire le titre est vraiment bien trouvé !

     

    Il fait le voir pour : Eviter les tatouages dans le dos, ça évitera les mauvaises surprises !

  • Libre et assoupi

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    Les études c’est bien gentil mais vient un moment où il faut trouver un travail et apprendre à voler de ses propres ailes mais ce ne semble pas être une priorité pour notre pote Sébastien (Baptiste Lecaplain). Ses parents n’entendent pas l’entretenir éternellement et le voilà donc parti sur Paris où il va pouvoir vivre en collocation avec sa pote d’enfance Anna & Bruno (Charlotte Le Bon & Félix Moati). Pour autant, Sébastien n’est pas décidé à chasser les petites annonces et se contente largement du RSA pour vivre tranquillement c’est-à-dire sans rien faire. Une journée réussie pour lui commence à 14H00 et le conduit au parc pour manger des Pepitos, peinardo comme un renardeau !

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    C’est la première réalisation pour notre pote Benjamin Guedj et c’est plutôt positif puisqu’on passe un bon petit moment devant Libre et assoupi. Là où c’est réussi c’est le casting avec ce trio de colocataires réellement attachants et plus particulièrement un Félix Moati irrésistible en slipiste engagé. C’est coté histoire qu’on pourra trouver à redire car c’est très léger ; le personnage de Sébastien et sa philosophie de vie manquent clairement de profondeur et ça peut parfois sonner creux. Il s’agit donc là d’une comédie assez simple qui ne va pas forcément attirer en masse les spectateurs, c’est assez sympathique mais pas non plus incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’espionner les journaux intimes, ça va se voir !

  • The baby

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    Samantha & Zach (Allison Miller & Zach Gilford), c’est une belle histoire d’amour et c’est tout naturellement qu’ils se sont unis par les liens sacrés du mariage. Pour le voyage de noces, ils ont mis le cap vers la République dominicaine ; le paradis à portée de main. Toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin et à leur retour aux Etats-Unis, Sam découvre qu’elle est enceinte. Une sacrée surprise puisqu’elle prenait avec grande attention la pilule mais Zach découvrira que c’est durant leur lune de miel qu’il s’est passé une chose étrange. Pendant ce temps, sa femme voit son comportement changer devenant même parfois très agressive.

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    Vous en avez marre des films d’épouvante-horreur façon found-footage ? Dommage pour vous car vous allez encore en bouffer avec The baby où on suit une grossesse plutôt animée. Bien entendu, le futur papa est un adepte de la caméra et on décline ça à toutes les sauces même en se transformant en un ersatz de Paranormal activity. Au niveau de l’histoire, on ne s’est pas évidemment pas foulé en brodant un scénario reposant sur d’anciennes croyances mystiques, il n’en faut pas plus pour ferrer le spectateur lambda car l’essentiel est de le faire sursauter de temps en temps sur son siège. Si vous n’avez pas peur du réchauffé autrement il serait temps d’éteindre pour de bon cette caméra.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de prendre les taxis pendant votre lune de miel !

  • Charlie Countryman

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    C’est une épreuve difficile pour notre pote Charlie Countryman (Shia Labeouf) qui doit maintenant accepter la mort de sa mère Kate (Melissa Leo). Le jeune homme possède toutefois un don incroyable ; celui de communiquer avec les personnes disparues et c’est ainsi que sa mère lui donne l’idée de se rendre à Bucarest. Ce voyage devrait lui permettre de se changer les idées mais cela débute mal puisque son voisin dans l’avion, un certain Victor Ibanescu (Ion Caramitru) meurt dans son sommeil. Avec son don, Charlie se voit alors confier une mission particulière et c’est ainsi qu’il fera la connaissance de la belle Gabi (Evan Rachel Wood), la fille de Victor. Il tombe rapidement sous le charme de celle-ci mais son voyage lui réserve encore bien d’autres surprises !

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    Pour sa première réalisation, Fredrik Bond nous embarque en Roumanie pour un film qui se montre assez surprenant. Il y a d’abord cette faculté incroyable qu’a notre pote Charlie Countryman à communiquer avec les morts façon Sixième sens comme le souligne l’un des personnages. Ça ne s’arrête pas là puisque notre "héros" se retrouve à expérimenter les effets secondaires d’une drogueavant de se retrouver embarqué dans une histoire un peu folle entre une mystérieuse Evan Rachel Wood et un Mads Mikkelsen un brin jaloux. Malgré les bonnes volontés affichées, cette atmosphère particulière devient trop rapidement brouillonne et ne réussit donc pas à nous convaincre.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de confondre Bucarest & Budapest !

  • Pas son genre

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    Clément (Loïc Corbery) est de nouveau célibataire ! Qu’il est difficile pour ce professeur de philosophie d’avoir une relation sur le long terme et pour cause il ne croit pas au mythe de l’amour éternel. Il va pourtant faire une rencontre qui pourrait changer cela. Tout a commencé lorsqu’il a été muté à Arras, son emploi du temps a été regroupé sur 3 jours ce qui lui permet le reste du temps de revenir à Paris. Pourtant c’est bien dans sa nouvelle ville qu’il va faire la connaissance de la charmante Jennifer (Emilie Dequenne), une coiffeuse avec laquelle il ne partage à priori que peu de points communs et pourtant …

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    L’amour est-il plus fort que tout ? Ça pourrait être un sujet à philosopher mais c’est avant tout le thème de ce nouveau film de Lucas Belvaux. Pas son genre c’est ainsi l’histoire de la rencontre de 2 personnes diamétralement opposées par leurs classes sociales ; l’un va à l’opéra avec ses parents tandis que l’autre s’éclate au karaoké (un poil cliché tout ça d’ailleurs !). Si Emilie Dequenne est, comme souvent, rayonnante c’est aussi un plaisir de voir un Loïc Corbery parfaitement taillé pour son personnage reste que leur relation fait un peu du sur-place si bien qu’on a quelques longueurs qui seront brisées par une fin abrupte.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de présenter votre petite-amie quand vous rencontrez des gens !

  • Joe

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    Notre pote Gary Jones (Tye Sheridan) est encore un jeune garçon mais il s’impose déjà comme l’homme de la maison. Il n’a pas vraiment le choix puisque son père Wade (Gary Poulter) passe ses journées à boire (et parfois à danser) quand il ne cogne pas son fils. La famille vient d’ailleurs de s’installer dans le coin et le jeune garçon va réussir à trouver du travail auprès de Joe (Nicolas Cage). Gary parvient même à faire embaucher son père mais ce dernier, contrairement à son fils, ne met pas beaucoup de cœur à l’ouvrage ce qui ne tarde pas à irriter ses collègues et son employeur. Si Joe n’hésitera pas à se séparer de lui, il va se rapprocher du jeune garçon et tout faire pour le protéger.

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    Plongée dans une Amérique profonde, loin des décors de cartes postales ; Joe apparait comme l’élément central mais il y a aussi une succession de portraits faisant écho à cette atmosphère bien sombre. Des personnages au passé trouble servis par la belle performance de comédiens tels que Gary Poulter (avec une scène assez difficile) ou encore le jeune Tye Sheridan qui n’a pas du être trop dépaysé après son rôle dans Mud - Sur les rives du Mississipi. De même, Nicolas Cage s’est mis au diapason et le film de David Gordon Green laisse une grande place à la libre-interprétation du spectateur sur certains sujets comme la situation familiale de Joe ou encore le silence mystérieux de cette petite sœur. Un excellent film tout simplement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à tailler un beau morceau sur une biche !

  • Mise à l’épreuve

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    Plus de place au doute pour notre pote Ben (Kevin Hart). Il est convaincu qu’Angela (Tika Sumpter) est la femme de sa vie et c’est pour cela qu’il veut l’épouser mais avant de penser au mariage il faudra passer un obstacle de taille ; son frère James (Ice Cube). Ce policier d’Atlanta un peu bourru est la seule famille qui reste à la jeune femme et il est donc important qu’il soit d’accord. Les relations entre Ben et son futur beau-frère ne sont pas vraiment au beau fixe mais il espère le convaincre avec son admission à l’académie de police. Encore loin d’être rassuré, James décide alors de le mettre à l’épreuve en lui demandant de l’accompagner durant une journée de patrouille pas comme les autres.

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    Un buddy movie dans l’univers de la police, ça ne vous rappelle pas quelque chose ? On pense bien sur aux sagas comme L’arme fatale ou Rush hour et donc Mise à l’épreuve repose sur les mêmes codes si ce n’est que nos héros sont 2 beaux-frères qui ont un peu de mal à communiquer. L’humour s’appuie ici sur l’énergie déployée par Kevin Hart contrastant avec les méthodes expéditives d’Ice Cube tout ça donnant une comédie plutôt passable. Il y a juste cette grosse impression de déjà vu et ce manque flagrant de nouveauté pourrait bien en convaincre plus d’un de ne pas s’essayer à cette nouvelle épreuve !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier d’éteindre votre casque une fois que vous avez fini de jouer en ligne !

  • Le dernier diamant

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    Notre pote Julia (Bérénice Béjo) est encore sous le choc de la disparition de sa mère retrouvée morte dans sa voiture. Pour lui rendre un dernier hommage, elle décide d’organiser la vente du Florentin, un diamant de 137 carats dont la valeur est estimée à plus de 40 millions d’euros. Sa mère avait passé près de 12 ans à le chercher et Julia souhaite donc prendre sa suite et alors que la vente aux enchères se met en place, un certain Simon (Yvan Attal) se présente à elle. Cet homme a autrefois collaboré avec sa mère et s’est notamment occupé d’analyser les systèmes de sécurité entourant les ventes. Ce qu’elle ignore c’est que Simon est en réalité un voleur extrêmement doué qui veut mettre la main sur le Florentin.

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    Un joli diamant, une belle femme et un voleur particulièrement malin ; on ne va pas se mentir on sait déjà comment tout ça va finir mais ce film d’Eric Barbier se montre assez efficace. Si le casting se montre moins resplendissant qu’un Ocean’s eleven, Bérénice Béjo & Yvan Attal forment néanmoins un bien joli couple. On sera beaucoup moins séduit par ceux qui les entourent mais ce sont surtout les personnages qu’ils incarnent qui manquent d'éclat, d’envergure pour donner le change au duo vedette. Une autre fausse note avec Le dernier diamant reste quand même l’incroyable bévue dans le dénouement du film qui frise le ridicule et qui gâche un peu l’intérêt global.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des hommes nus dans les couloirs d’hôtel.

  • Man of Tai Chi

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    Unique élève de Maitre Yang (Hai Yu), Tiger Chan (Tiger Hu Chen) vient de faire une démonstration de ses talents lors du 23ème championnat Wu Lin Wang. Ça a d’ailleurs tapé dans l’œil d’un certain Mark Donaka (Keanu Reeves) qui va immédiatement solliciter ses services pour ce qui semble être un poste à la sécurité. En réalité, Tiger Chen va découvrir qu’on lui proposer de grosses sommes d’argent pour se battre mais ceci n’est pas dans la philosophie du Tai Chi qu’on lui a enseigné. Cependant, il sera forcé d’accepter cette offre car le temple de son maitre est menacé et qu’il a besoin d’argent pour le remettre aux normes. Il ignore encore la véritable intention de Donaka et surtout que ces combats clandestins vont mener à des combats à mort !

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    Keanu Reeves aime l’Asie et il entend bien nous le prouver avec ce Man of Tai Chi où il apparait à la fois comme acteur mais surtout signe sa première réalisation ! On découvre ainsi un film mêlant intrigue policière et combats d’arts martiaux mais qui se révèle bien loin d’être convaincant. Tout d’abord parce que l’histoire semble écrit d’avance ce qui nous laisse sur notre faim d’autant que la réalisation manque d’ingéniosité comme ce combat dépassé avec effet stroboscopique. Et puis il fait aussi parler du cas Tiger Hu Chen qui se montre plutôt agile mais qui est loin de s’avérer aussi spectaculaire qu’un Jackie Chan, Jet Li ou encore Tony Jaa. Avec tout ça, on a donc un film assez insipide qu’on oubliera très vite !

     

    Il faut le voir pour : Eviter les jobs dans la sécurité !

  • Conversation animée avec Noam Chomsky

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    Plongé dans ses projets de The green Hornet & L’écume des jours, notre pote Michel Gondry a également trouvé le temps d’aller interviewer Noam Chomsky. Cet illustre linguiste et philosophe américain s’est confié au réalisateur français sur des sujets aussi divers et variés que la politique ou l’origine du langage. C’est à travers une série de rencontres et accompagné de son inséparable caméra Bolex qu’il nous invite à découvrir cette entrevue de manière assez décalée. Le face à face se trouve en effet illustré par les dessins et l’animation assurés par Gondry partageant ainsi sa vision des propos de Chomsky qui ne sont pas toujours faciles à appréhender !

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    Soyons honnêtes ; je ne connaissais pas du tout Noam Chomsky, le seul Noam que je connais a chanté le générique de Goldorak ! Savoir que Michel Gondry était derrière ce film donne déjà une idée de la forme que prendrait ce projet et effectivement Conversation animée avec Noam Chomsky n’est comparable en rien à ce qu’on a déjà pu voir. Je ne vais pas non plus essayer de me faire passer pour ce que je ne suis pas, je n’ai pas tout compris car sur certains sujets on est quand même dans de hautes sphères. Néanmoins, sur les quelques bribes qui ont frappé mon esprit, l’analyse du philosophe est intéressante et on se surprendrait même à être totalement captivé comme peut l’être le réalisateur devant lui. Une vraie curiosité qui mérite de le revoir plus d’une fois pour capter réellement le message et qui a l’avantage de vous donner l’impression d’être intelligent !

     

    Il faut le voir pour : Vous poser des questions la prochaine fois que vous verrez un arbre !