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Les voies du destin

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Notre pote Eric Lomax (Colin Firth / Jeremy Irvine) est un passionné de trains alors lorsque ceux-ci ont du retard, lui pense immédiatement aux autres itinéraires qu’il peut emprunter. C’est ainsi qu’il croisera la belle Patti (Nicole Kidman) dont il tombe instantanément amoureux et de cette relation découle un joli mariage. S’ils ont tout pour être heureux, Patti va découvrir une part d’ombre que son mari tentait de dissimuler. Durant la Seconde Guerre Mondiale, Eric a été constitué prisonnier par l’armée japonaise et a en outre participé à la construction du célèbre pont de la rivière Kwaï. Une époque dont le traumatisme ne s’est pas refermé malgré les années.

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C’est une histoire forte et vraie qui unit le britannique Eric Lomax et le japonais Nagase Takashi néanmoins le réalisateur Jonathan Teplitzky ne parvient pas à donner à son film cette charge émotionnelle. Bien au contraire, on a cette désagréable sensation d’avoir quelque chose de très artificiel (à commencer par la prestation de Kidman) et qui cherche à tout prix à nous tirer la larme de l’œil. Même Colin Firth peine dans ce rôle de traumatisé de guerre ; il ne suffit pas de se rouler par terre et d’avoir le regard vide pour nous convaincre. Si on retiendra l’incroyable lien qui s’est tissé entre les deux personnages principaux, on oubliera tout aussi vite ce long-métrage qui s’est embarqué sur les rails de la mièvrerie.

 

Il faut le voir pour : Arrêter de râler quand le train arrive en retard et essayer de chercher d’autres itinéraires !

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