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ronit elkabetz

  • Le procès de Viviane Amsalem

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    Israël. Cela fait déjà 3 ans qu’ils ne vivent plus ensemble et malgré tout le divorce entre Viviane & Elisha (Ronit Elkabetz & Simon Abkarian) se fait attendre. La faute au mari qui refuse catégoriquement de répondre aux demandes répétées de sa femme et qui a même l'arrogance de lui proposer de revenir vivre auprès de lui. Le tribunal commencera d’ailleurs à ordonner à Viviane de retourner auprès de son mari mais très vite, les époux se retrouvent devant les juges du moins sont-ils convoqués. Elisha continue en effet de se faire remarquer par son absence ce qui évidemment finit par agacer sa femme et qui va prolonger cette procédure de divorce durant des années.

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    Voilà un film plutôt osé proposé par Ronit Elkabetz et son frère Shlomi tant par son sujet que par la forme empruntée. Le procès de Viviane Amsalem est en effet un huis-clos dressant un constat édifiant sur le statut de la femme dans le couple en Israël. Cloitrés dans cette petite salle d’audience en compagnie des deux partis, en tant que spectateurs nous devenons ainsi les témoins privilégiés voire même un jury devant leurs échanges empreints de colère, amertume mais aussi d’amour. Bien que sur la fin on peut déceler quelques longueurs, ça n’en reste pas moins un film intense et passionnant porté par une belle interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Rassurer votre femme et lui dire que vous ne vous opposerez pas à votre divorce !

  • Zarafa

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    Alors qu’il avait été fait prisonnier par un marchand d’esclaves, Maki est parvenu à s’enfuir et a trouvé refuge en haut d’un arbre. A son réveil, il se retrouve face à un curieux animal ; une girafe accompagné de son enfant avec lesquels il va rapidement sympathiser. Malheureusement pour lui, l’esclavagiste est encore sur ses traces et Moreno tue froidement la grande girafe pour convaincre Maki de le suivre mais c’était sans compter sur l’intervention d’Hassan ! Ce bédouin est venu en aide au jeune garçon mais aussi pour récupérer la petite girafe désormais orpheline afin de satisfaire les vœux du Pacha d’Egypte. Pas question pour Maki d’abandonner son nouveau pote d’enfance à qui il va donner le nom de Zarafa.

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    L’histoire de Zarafa s’inspire d’une histoire vraie puisque la 1ère girafe à avoir foulé le sol français fut en effet un présent pour s’assurer du soutien de notre pays dans l’occupation égyptienne par les Turques. Tout de suite on est frappé par la qualité des dessins avec notamment de magnifiques arrière-plans qui nous font voyager du désert jusqu’aux rues de Paris. De ce coté là on est donc plutôt satisfait mais là où ça pèche c’est du coté de l’animation, les scènes manquent de fluidité si bien que dans l’ensemble cela parait assez statique. Notons pour l’anecdote qu’à la réalisation on retrouve Jean-Christophe Lie associé à un certain Rémi Bezançon (Un heureux évènement / Le premier jour du reste de ta vie …).

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais se mettre derrière un hippopotame !

  • La visite de la fanfare

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    Un jour, il n’y a pas si longtemps ; la fanfare de la police d’Alexandrie s’était rendue en Israël pour inaugurer un centre culturel. Le voyage commençait mal puisque la troupe était oubliée à l’aéroport et a du se débrouiller par ses propres moyens pour se rendre au village. Seulement, une incompréhension a fait que nos potes se sont retrouvés dans la ville de Beit Ha’tikva alors qu’ils étaient attendus à Peit Ha’tikva ! Pour couronner le tout, le bus qui les a déposés était le dernier de la journée et ils vont devoir attendre le lendemain pour pouvoir repartir. Heureusement, ils peuvent compter sur la générosité de Dina (Ronit Elkabetz) et de ses amis pour les héberger.

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    L’histoire se résume en quelques mots et pourtant le voyage proposé par Eran Kolirin est un de ceux que l’on n’oubliera pas de si tôt. Si la réalisation et le scénario n’ont rien de transcendant, la générosité que dégagent tous les personnages, l’humour et la fraternité ambiante ont vite fait de nous envouter. Formidable message de paix, La visite de la fanfare est riche sur de nombreux points et prouve une fois encore qu’une belle histoire compense largement le manque de moyens. Une découverte des plus agréables qui a séduit le Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard attribuant à ce film le Prix de la jeunesse et qui devrait également vous plaire.

     

     

    Il faut le voir pour : Croire encore en la bonté de l’homme.