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studios ghibli

  • Never-Ending Man : Hayao Miyazaki

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    Le voyage de Chihiro, Princesse Mononoké ou encore Mon voisin Totoro ce sont autant de long-métrages d’animation qui ont enchanté des millions de spectateurs. Derrière ces œuvres, il y a les Studios Ghibli fondés par Isao Takahata & Hayao Miyazaki et 2014 marque un tournant. Ce studio d’animation où tout était réalisé à la main annonce en effet sa fermeture temporaire pour une restructuration nécessaire. Quelques mois auparavant, Hayao Miyazaki annonçait lui son départ à la retraite mais c’est un mot qu’il ne semble pas vraiment connaître puisqu’un nouveau projet va vite germer dans sa tête. Il s’intéresse en effet aux images de synthèse dans le cadre de la réalisation d’un court-métrage qui va vite accaparer ses journées.

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    Durant 2 ans, Kaku Arakawa a eu le privilège de suivre au plus près Hayao Miyazaki durant sa prétendue retraite. On accompagne ainsi le maître japonais dans l’élaboration de son nouveau projet qui voit naître le personnage de Boro, la chenille. Exigeant comme jamais, lorsqu’il couche ses idées il accumule les croquis preuve, s’il le fallait, que sa passion est intacte comme au premier jour ! En attendant le retour des Studios Ghibli, on plonge avec grand plaisir dans Never-Ending Man : Hayao Miyazaki, on a même envie d’attraper des baguettes pour partager des ramen avec lui. Seul point noir, ce documentaire est parfois techniquement limité avec des passages assez désagréables pour nos oreilles.



    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d’annoncer votre retraite !

  • Le conte de la Princesse Kaguya

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    Alors qu’il coupait les bambous, le vieil homme fut attiré par une vive lumière où est apparue une tige de bambou à l’intérieur de laquelle il trouva une petite princesse. Il était convaincu qu’il s’agissait là d’un don de Dieu et la ramena jusque chez lui auprès de sa femme ; la petite princesse se métamorphosa alors en bébé. Cet enfant a toutefois la particularité de grandir très vite ; rampant d’abord à quatre pattes, elle ne tardera pas à se mettre sur ses 2 pieds pour gambader auprès de ses potes d’enfance. Le paysan trouvera plus tard dans la bambouseraie de l’or et de splendides tissus qui changeront à jamais sa vie mais surtout celle de sa fille qu’il veut emmener en ville.

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    Si Hayao Miyazaki n’est plus là pour nous enchanter, les studios Ghibli peuvent encore compter sur le talent d’Isao Takahata. Le réalisateur du Tombeau des lucioles revient avec l’adaptation d’un vieux conte japonais Le conte du coupeur de bambou et transforme son film d’animation en une ode pour la vie. Déjà, graphiquement Le conte de la Princesse Kaguya est un ravissement pour les yeux avec ces dessins épurés. Réalisés au fusain et à l’aquarelle ; on a juste l’impression de voir se succéder devant nos yeux de resplendissants tableaux. Seuls bémols la longueur qui risque de réfréner l’intérêt des plus jeunes et les origines de la princesse qui surviennent de façon un peu brutale pour précipiter un dénouement non moins dépourvu d’émotions. Un classique instantané et forcément un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ce que vous pouvez promettre à une femme pour la séduire !

  • La colline aux coquelicots

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    Chaque matin c’est le même rituel pour notre pote Umi ; elle est la première à se lever, sort pour hisser les pavillons et s’empresse de préparer le petit-déjeuner pour l’ensemble des locataires de la pension. Après ça, elle se rend au lycée où elle va être le témoin privilégié d’un bien curieux spectacle. Afin de manifester leur opposition à la démolition de leur foyer, les garçons ont décidé de marquer les esprits et c’est Shun qui a assuré le show en procédant au saut traditionnel de l’école. Umi n’a pas manqué cet exploit et ce jeune homme ne la laisse pas indifférente, sentiment qui semble réciproque. Alors qu'ils se retroussent les manches pour tenter de sauver le Quartier latin, Shun va découvrir un incroyable secret sur son passé et qui va remettre en cause ses relations avec Umi.

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    Les contes de Terremer avaient témoigné de l’envie de Goro Miyazaki de succéder à son père et de faire les beaux jours des studios Ghibli. C’est une nouvelle adaptation d’un manga publié au Japon au début des années 1980 et, sans surprises, on retrouve un film d’animation de qualité avec un scénario qui sent bon la nostalgie. Contrairement aux précédentes productions des studios nippons, La colline aux coquelicots fait apparaître une histoire bien plus terre-à-terre. La seule fantaisie dont il fait preuve c'est cet incroyable foyer d'étudiants où chaque recoin réserve son lot de surprises. Sans atteindre le rang de chef-d'oeuvre, on passe toutefois un agréable moment que l'on soit petit ou grand !


    Il faut le voir pour : Ne jamais s'inscrire au club de Philosophie !

  • Arrietty le petit monde des chapardeurs

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    Sho est un jeune garçon venu passer quelques jours dans la maison de sa grand-mère afin de prendre du repos. Il va bientôt subir une opération importante où on lui greffera un nouveau cœur et jusqu’à cette date, il a besoin du plus de calme possible. Un soir, alors qu’il n’arrivait pas à fermer l’œil, il fait la connaissance d’Arrietty, une personne minuscule qui vit avec ses parents dans les fondations de la maison. Au début, elle se montre très méfiante suite aux nombreuses recommandations qu’elle a reçues mais elle va vite découvrir que Sho est quelqu’un de confiance. Hélas, ce n’est pas le cas de la servante Haru qui tient à tout prix à trouver le refuge de ces petites personnes et de les chasser de la maison.

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    Inspiré du célèbre roman The borrowers de Mary Norton, Arrietty le petit monde des chapardeurs éveillera peut-être chez certains d’entre vous le lointain (!) souvenir des Minipouss ! Fermons cette parenthèse purement nostalgique pour découvrir un peu plus la nouvelle production des studios Ghibli. Techniquement, c’est toujours aussi magnifique ; dessins soignés, animation maitrisée et couleurs chatoyantes sont là pour nous régaler quand au scénario il s’avère plus que jamais intergénérationnel. On pourrait juste souligner un scénario un peu simple mais cela n’empêche pas que l’on tombe facilement sous le charme de l’univers des chapardeurs.

     

    Il faut le voir pour : Aller déposer un morceau de sucre dans votre jardin.

  • Panda petit panda

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    C’est avec quelques remords que sa grand-mère a pris le train mais Mimiko est bien assez grande pour s’occuper d’elle-même ! Après avoir fait les courses, elle rentre à la maison où l’attend une drôle de surprise ; devant la porte se trouve un petit panda. Au départ, elle pensait qu’il s’agissait d’une simple peluche aussi était elle surprise de constater qu’il s’agissait d’un vrai panda qui s’appelle Pandy. A peine le temps de faire connaissance que Papa panda arrive à son tour et il est si immense qu’il en a même cassé la chaise. Mimiko, Pandy et son père vont vivre ensemble de belles aventures et vont même faire la rencontre de Tigry et des autres animaux du cirque !

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    Comme dit l’adage populaire, mieux vaut tard que jamais surtout quand il s’agit de voir un film du  grand duo Isao Takahata / Hayao Miyazaki. Si Panda petit panda arrive seulement aujourd’hui dans nos salles, cette œuvre date en fait du début des années 1970 avant même que ne soient crées les célèbres Studios Ghibli. Cela explique un dessin et une animation assez élémentaires par rapport à la production actuelle ce qui ne devrait toutefois pas gêner le jeune public. Ce sont 2 histoires qui s’offrent à nous avec plein d’animaux qui vont régaler les petits tandis que les plus grands s’amuseront à retrouver les esquisses des futures œuvres Mon voisin Totoro ou Ponyo sur la falaise.

     

    Il faut le voir pour : Faire le poirier quand vous êtes contents !