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  • La mule

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    Les fleurs passionnent notre pote Earl (Clint Eastwood) et cela lui accapare tout son temps aux dépens de sa famille. Non seulement son couple n’y a pas survécu mais il n’a même pas daigné se rendre au mariage de sa fille unique Iris (Alison Eastwood). Celle-ci ne lui a d’ailleurs pas pardonné et ne lui a pas adressé la parole depuis 12 ans. Les malheurs s’abattent pour ce vieil homme ; il n’arrive plus à vivre avec la vente de ses fleurs victime de la concurrence apparue avec Internet. Aux abois financièrement, quelqu’un va lui proposer un travail qui pourrait lui rapporter gros. La seule chose qu’il a à faire est de conduire et de livrer la marchandise mais ceux qui l’emploient ne sont rien d’autres que des membres d’un cartel mexicain !

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    Il n’est pas prêt à prendre sa retraite, notre pote Clint Eastwood fait son retour à double titre puisqu’on le retrouve aussi bien derrière que devant la caméra. La mule s’inspire de la véritable histoire de Leo Sharp, un horticulteur qui fut le passeur de drogues le plus insoupçonnable aux yeux du monde. Outre cet improbable scénario, le film doit beaucoup au caractère de ce vétéran qui n’a pas de filtres lorsqu’il s’agit de s’exprimer donnant ainsi quelques situations cocasses. Ce qui est un peu moins réussi, c’est que le suspense tourne vite court ; on comprend rapidement où va nous mener l'enquête parallèle menée conjointement par Bradley Cooper & Michael Peña. Sans être exceptionnel, le film se montre réussi en grande partie grâce au charisme éternel de son interprète principal.


    Il faut le voir pour : Regarder sur Google comment on change une roue tant que vous avez du réseau !

  • Jersey Boys

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    A Belleville, New Jersey votre avenir est tout tracé soit vous devenez un mafieux en collectionnant les séjours en prison soit vous vous engagez dans l’armée soit vous pouvez devenir une célébrité. C’est le destin qui attend Frankie Valli (John Lloyd Young) puisqu’il possède une voix en or et ses potes d’enfance, Tommy DeVito (Vincent Piazza) en tête vont le pousser pour qu’il devienne un grand chanteur. Ce duo sera rejoint par Nick Massi (Michael Lomenda) puis par le compositeur Bob Gaudio (Erich Bergen) et c’est ainsi que débute l’histoire du groupe appelé les Four seasons. Bien entendu, les débuts sont difficiles et le quatuor doit d’abord se contenter de jouer les chœurs avant qu’on ne leur donne réellement leur chance. En 1962, ils sortent ainsi leur premier titre Sherry qui deviendra en quelques jours un hit.

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    On pourrait maugréer en se disant qu’on a encore un biopic mais Jersey Boys permettra sans doute à beaucoup de faire découvrir Frankie Valli & the Four Seasons et moi le premier. Et puis quand on sait que le réalisateur n’est autre que Clint Eastwood, on se dit qu’on passera forcément un bon moment de cinéma. Ça ne loupe pas, on est réellement emballé par la vie de ce groupe ; son ascension mais aussi les rivalités, les jalousies qui l’ont mené sur le déclin. Coté mise en scène, elle n’est pas des plus notables car en dehors d’une scène de flashback et de ces personnages qui interagissent directement avec les spectateurs ça reste assez classique mais drôlement efficace ! Et comme la B.O. est merveilleuse c’est normal que ce soit un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les véritables italiens ont un nom qui se terminent par une voyelle !

  • Jersey Boys

    Avec Jersey Boys, on aura un biopic consacré au groupe The four seasons mené par Frankie Valli et qui a connait son heure de gloire dans les années 1960. Un film attendu quand on sait que le réalisateur est Clint Eastwood !

    Date de sortie : 18 Juin 2014.


  • Une nouvelle chance

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    Recruteur chez les Braves d’Atlanta, Gus Lobel (Clint Eastwood) a des années d’expérience derrière lui et sait repérer les futurs champions de baseball quand il en voit un ! Malheureusement pour lui, il se découvre une vue défaillante, un terrible handicap pour son travail d’autant plus qu’on cherche à le remplacer. Son pote d’enfance Pete Klein (John Goodman) pressent qu’il y a quelque chose qui le dérange et demande ainsi à Mickey (Amy Adams), la fille de son ami de l’accompagner pour son prochain voyage en Caroline du Nord afin de superviser un certain Bo Gentry (Joe Massingill). Les relations entre Gus et sa fille ont été marquées par l’absence d’une femme et d’une mère trop vite disparue mais il y a aussi une profonde blessure qui les a longtemps tenus à distance.

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    Un Clint Eastwood irascible, on n’a pas déjà vu ça quelque part ? Ça deviendrait presque redondant mais quand en plus le scénario se permet d’y ajouter une rivalité ressassée entre les compétences d’un homme face à la technologie ça devient franchement gonflant. N’oublions pas non plus le personnage de Justin Timberlake qui a la panoplie complète du parfait gendre et qui revient miraculeusement pour le (attention spoiler !!) happy end de circonstance. Et puis le thème du baseball ne trouvera pas forcément un intérêt auprès des spectateurs qui ne donneront pas Une nouvelle chance à ce film.

     

    Il faut le voir pour : Visiter les hôtels pour trouver les champions de demain !

  • J. Edgar

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    C’est peu dire que notre pote John Edgar Hoover (Leonardo DiCaprio) aime son pays, il lui est totalement dévoué ! Il fut d’abord l’un des plus fervents assaillants contre l’expansion des communistes et son engagement couplé à une organisation sans faille va le conduire à prendre la tête du Bureau des Investigations. Beaucoup de choses vont alors changer ; les hommes qui seront sous ses ordres devront être irréprochables et il trouve d’ailleurs le bras droit idéal en la personne de Clyde Tolson (Armie Hammer). Commence alors un long règne qui durera 48 ans et pendant lesquels il va servir sous pas moins de 8 présidents, Hoover devient l’une des figures emblématiques des Etats-Unis et fondateur du désormais célèbre FBI.

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    C’est un personnage historique peut-être davantage aux Etats-Unis que de par chez nous mais J. Edgar a l’envergure d’un grand homme. Un biopic qui réunit 2 autres géants à savoir Clint Eastwood derrière la caméra et Leonardo DiCaprio qui se glisse dans la peau du célèbre directeur du FBI ; le résultat ne pouvait pas être décevant. Dans un sens c’est exact ; on apprécie la performance de DiCaprio qui incarne le personnage à travers le temps mais dans ce portrait il nous manque ce qui caractérisait Hoover à savoir plus de controverses. Ça reste donc très sage d’autant plus que la réalisation à base d’aller et retour entre passé et présent n’apporte pas grand-chose et amène au contraire un peu de confusion dans nos esprits. Bon film mais certainement pas la grande œuvre espérée.



    Il faut le voir pour : Finir de se convaincre qu'Hoover détenait beaucoup de vérités !

  • Au-delà

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    Ils s’appellent Marie, George & Marcus (Cécile de France, Matt Damon & George / Frankie McLaren) et ont tous trois vécu une expérience avec la mort. Alors qu’elle était en vacances en Thaïlande, Marie fut victime du terrible Tsunami qui ravagea l’Asie à la fin de l’année 2004. Miraculeusement, elle a survécu à ce drame mais cela a laissé des traces dans son quotidien. George lui a un don particulier ; celui de communiquer avec les disparus par simple contact des mains. Il avait fait de ce don son métier puis a tout abandonné du jour au lendemain pour mener une vie normale. Enfin, Marcus a eu le malheur de voir mourir son frère jumeau, un deuil qu’il n’arrive pas à accepter.

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    Incontestablement, Clint Eastwood a gagné ses lettres de noblesse en tant que réalisateur et chacun de ses films sera désormais attendu de pied ferme par tous les amateurs de cinéma. Hélas, notre patience n’est pas vraiment récompensée ! S’il y a bien une chose à ne pas manquer dans Au-delà, c’est bien la séquence d’ouverture qui nous replonge dans le drame du Tsunami de 2004 après ça c’est le néant. Le reste du film se contente de brosser le portrait de 3 personnages qui vont évidemment finir par se rencontrer. Le hic c’est qu’on a un peu de mal à voir l’intérêt du personnage de Marie, il aurait été plus intéressant de creuser la personnalité du jeune Marcus et de ses rapports avec George. Franchement décevant.

     

    Il faut le voir pour : Prendre des cours de cuisine … surtout si vous êtes célibataire !

  • Invictus

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    1994, Nelson Mandela (Morgan Freeman) est élu Président d'Afrique du Sud mais l'apartheid semble encore présent dans l'esprit du peuple. Preuve en est lorsque le Président assiste au match de rugby des Springboks, c'est l'équipe adverse qui est supportée par toute une partie du public. Pire encore, les Springboks et leurs couleurs sont appelés à disparaitre car ils rappellent la période d'apartheid mais Mandela n'est pas de cet avis. Il se bat pour conserver le nom et les couleurs et va demander au capitaine François Pienaar (Matt Damon) de tout faire pour remporter la prochaine Coupe du monde Rugby organisée par l'Afrique du sud.

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    Ça devient une habitude forte agréable, chaque film de Clint Eastwood est un ravissement et montre ce que doit être le cinéma. Adapté d'un roman de John Carlin, cette histoire est si belle qu'elle en parait irréaliste. Un peu à l'instar de la France et de sa Coupe du monde de football en 1998, Invictus montre l'importance que peut avoir le sport et surtout son rôle social à travers l'identification du peuple à son équipe nationale. La finale entre les All Blacks et les Springboks est grandiose (bien que le Haka soit assez décevant), difficile de ne pas trembler pendant le match et ce même en connaissant le résultat final.

     

    Il faut le voir pour : Prouver que la victoire est possible même lorsqu'on s'y attend (supporters du PSG, ne perdez pas espoir !)

  • Million Dollar Baby

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    Notre pote Frankie Dunn (Clint Eastwood) a la boxe dans la peau et c’est cette passion qui l’a amené à ouvrir sa propre salle d’entrainement. Jusqu’à aujourd’hui il était le coach personnel de Big Willie Little (Mike Colter) et ils s’étaient promis ensemble de décrocher le titre de champion. Hélas, la patience de a ses limites et Willie décide de se trouver un autre coach. Apparait alors Maggie Fitzgerald (Hilary Swank) qui veut apprendre la boxe et surtout que Frankie devienne son entraineur or celui-ci refuse catégoriquement de coacher des femmes. Loin d’être découragée, elle va venir chaque jour s’entrainer seule dans la salle de sport et son abnégation finira par convaincre son nouveau coach.
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    Avec 4 Oscars au compteur, est-il vraiment besoin d’en dire plus sur ce chef d’oeuvre de Clint Eastwood ? Million Dollar Baby s’est rapidement imposé comme l’un des standards du cinéma américain et révèle une fois de plus toute l’étendue du talent d’Hilary Swank qui empoche au passage son second Oscar de la meilleure actrice. L’histoire est à la fois magique et tragique servie par un trio d’acteurs (Eastwood/Swank/Freeman) irréprochables, il est bien difficile de trouver quelque chose à redire à ce film. Si vous ne l’avez pas encore compris, il faut absolument le voir si vous ne voulez pas mourir idiot !

    La scène à ne pas louper : Les adieux de Frankie à Maggie.

  • Gran Torino

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    Walt Kowalsky (Clint Eastwood) n’est pas quelqu’un de très sociable et la disparition de sa femme ne va pas arranger les choses. Il habite dans une vieille maison dans un quartier où la communauté asiatique est très présente à son grand désarroi et les relations avec le voisinage sont pour le moins tendues. Un soir, Tao (Bee Vang) son jeune voisin est pris à parti par un gang venu l’enrôler de force et notre pote Walt a été forcé d’intervenir. A partir de ce moment, il va être considéré comme un véritable héros et devient plus que jamais proche de ses voisins.

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    Clint Eastwood avait déjà laissé son empreinte en tant qu’acteur, il entre définitivement dans le panthéon des grands réalisateurs. Difficile de rester impassible devant son nouveau chef d’œuvre d’abord parce que le personnage de Walt est d’une telle antipathie et que ce papy a la langue si pendue qu’il en devient vite attachant. Et puis Eastwood n’hésite pas à tailler en pièces le mythe du héros américain et ça ce n’est pas donné à tout le monde surtout quand on connait sa grande carrière. S’il y a bien un film à voir en ce moment c’est sans conteste Gran Torino, un nouveau Coup de cœur Ciné2909.

     

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à parler comme un mec !

     

  • L'échange

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    Le 10 Mars 1928, c’est une date que notre pote Christine Collins (Angelina Jolie) n’oubliera jamais. C’est ce jour qu’elle a perdu son fils Walter (Gattlin Griffith). Ils devaient passer la journée ensemble pour aller voir un film au cinéma mais elle fut appelé à son travail. Jamais elle n’aurait pu imaginer un instant que ce serait la dernière fois qu’elle verrait le visage de son fils. Quelques mois plus tard, elle est contactée par la police de Los Angeles qui lui annonce la bonne nouvelle : on a retrouvé  Walter Collins. Rassurée, elle court à la rencontre de son fils mais une fois arrivée à la gare, elle doit faire face à l’incroyable ; ce garçon n’est pas son fils !

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    Clint Eastwood s’empare d’un fait divers aussi invraisemblable qu’elle est vraie. L’échange suit donc le combat d’une mère meurtrie incarnée par une Angelina Jolie au top face au laxisme et surtout l’incompétence de la police de Los Angeles. Une police désavouée aussi bien par les médias que par la population en raison de méthodes plus que douteuses qui va contribuer à rendre cette histoire des plus extravagantes. Eastwood n’en est plus à son coup d’essai et offre une fois encore un film digne de son talent de réalisateur.

     

    Il faut le voir pour : Rentrer chez vous et vérifier que votre enfant n’a pas rapetissé.